C’est dans le magnifique parc du centre de Varsovie, dont les allées étaient en ce jour baignées de lumière et de mille couleurs que Bernard Antony a rencontré l’ex ministre de l’information, Elzbieta Kruk. De petite taille, élegante, le regard vif et malicieux, Mme Kruk nous a brossé un rapide tableau de la situation polonaise. Membre du parti PIS, celui des frères Kaczynski, Mme Kruk parle un langage franc et direct, mais toujours nuancé. Elle est la cible de nombreuses attaques médiatiques, qui, en cette veille d’élection, se durcissent. Il est vrai que les médias officiels ne lui pardonnent pas d’avoir signé la prolongation du droit d’emettre à Radio Maryja, qui est désormais le contre pouvoir médiatique de la Pologne. “ Je ne vois pas pourquoi j’aurais refusé cette demande, nous a-t-elle confié, leur dossier etait bien préparé, il n’y avait rien contre les lois de notre pays, leur dossier financier était solide et le projet présenté était intéressant. De plus, les valeurs défendues par Radio Maryja, sont les mêmes sur lesquelles se base notre parti droit et Justice (PIS). Mais la défense de Radio Maryja coûte cher à la Pologne, car nous recevons beaucoup de coups pour permettre la pluralité médiatique dans notre pays”.
L’autre difficulté du gouvernement Kaczynski vient du fait que dans les négociations avec l’Union européenne pour faire respecter les intérêts et les choix moraux du peuple polonais, l’opposition de gauche qui regroupe dans la plateforme tous les anciens apparatchiks du système communiste, lance des attaques systématiques, affaiblissant ainsi la position polonaise, au lieu de pratiquer une solidarité nationale, chose que le parti PIS avait pourtant faite quand il était dans l’opposition.
Il est donc possible d’avoir une vraie droite au pouvoir. Il est vrai que cela est facilité quand le peuple dans son ensemble est impregné d’une foi catholique vivante et agissante.
L’autre difficulté du gouvernement Kaczynski vient du fait que dans les négociations avec l’Union européenne pour faire respecter les intérêts et les choix moraux du peuple polonais, l’opposition de gauche qui regroupe dans la plateforme tous les anciens apparatchiks du système communiste, lance des attaques systématiques, affaiblissant ainsi la position polonaise, au lieu de pratiquer une solidarité nationale, chose que le parti PIS avait pourtant faite quand il était dans l’opposition.
Il est donc possible d’avoir une vraie droite au pouvoir. Il est vrai que cela est facilité quand le peuple dans son ensemble est impregné d’une foi catholique vivante et agissante.