mardi 18 septembre 2007

« Katyn et les charniers oubliés »

La sortie en Pologne de « Katyn », film du grand cinéaste Andrzej Wajda est un évènement très positif pour la vérité sur l’infinie horreur du communisme.

On peut en effet espérer qu’il va conduire à un plus vaste surgissement de la mémoire sur la plus durable et la plus vaste entreprise jamais menée de violation de la nature humaine et d’extermination physique de populations entières.

Cette affirmation ne banalise en rien l’abomination également exterminatoire du nazisme. Mais il était inconvenant que seul soit entretenu régulièrement le souvenir de la perversion raciste du national-socialisme et quasi totalement occulté, par un phénomène qu’il faut analyser, celle, depuis quatre-vingt dix ans et jusqu’à nos jours, du marxisme-léninisme.

Je réitère ce jour la revendication fondamentale de Chrétienté Solidarité pour qu’un jour enfin, au-delà des procès nationaux légitimes et nécessaires pour purifier le présent du poids du passé, soit mené le grand procès international du communisme, indispensable à l’histoire.

Encore une fois, il ne s’agira pas d’un Tribunal de Nuremberg avec des criminels staliniens jugeant des criminels hitlériens. Il ne visera pas à procéder à des condamnations individuelles et à des pendaisons mais il consistera à établir, pays par pays, depuis les directives terroristes et génocidaires lénino-trotskystes en Russie et en Ukraine jusqu’aux abominations d’aujourd’hui, le dossier immense dans lequel les historiens puiseront pour que les peuples n’oublient pas les ravages d’idéologie de haine que professent hélas toujours toute une intellocrassie française.

D’autant plus qu’en Chine, en Indochine, à Cuba et ailleurs, le communisme continue encore à torturer et tuer ses opposants.

Chez nous, on impose encore la dialectique marxiste par toutes les techniques de bourrage de crâne et de manipulation, à l’école, dans les média et dans la culture de mort.

La vérité enfin rétablie en Pologne sur Katyn pour l’honneur du grand peuple polonais ne porte certes que sur un détail d’une immense fresque de perversion et de souffrance encore dissimulée par des rideaux de fumée sans cesse entretenus par toute une continuité de complicité. Mais l’espoir vient aujourd’hui que, après ce détail enfin éclairé, se déchirera tout le voile d’opacité.