J’ai relevé, sans m’en prendre à sa personne, sans l’injurier nullement, une expression de Monsieur Alain Soral que j’ai jugée malheureuse : « Aujourd’hui Karl Marx serait lepéniste ». J’ai rappelé qui était Karl Marx. C’était du débat d’idées.
Monsieur Soral me répond par une bordée d’injures. Avec une grande humilité, il se couvre de l’autorité de Léon Bloy qui, lui, à en croire Soral, aurait compris cette marxisation de Le Pen.
Je défie Soral de me trouver un seul mot positif de Léon Bloy pour Karl Marx ! Je connais en effet Léon Bloy. Monsieur Soral emploie contre moi les invectives traditionnelles de la haine bolchevique : je suis un « catholique de la troisième république » (sic !), « un petit bourgeois » (bien sûr ! Ca c’est une injure originale). Peut-être Soral va-t-il aussi me traiter de « salaud » comme le faisait Jean-Paul Sartre de tous ses ennemis. Il me traite aussi de « petit homme ». Tout ça, ce n’est pas vraiment du Léon Bloy !
Monsieur Soral me répond par une bordée d’injures. Avec une grande humilité, il se couvre de l’autorité de Léon Bloy qui, lui, à en croire Soral, aurait compris cette marxisation de Le Pen.
Je défie Soral de me trouver un seul mot positif de Léon Bloy pour Karl Marx ! Je connais en effet Léon Bloy. Monsieur Soral emploie contre moi les invectives traditionnelles de la haine bolchevique : je suis un « catholique de la troisième république » (sic !), « un petit bourgeois » (bien sûr ! Ca c’est une injure originale). Peut-être Soral va-t-il aussi me traiter de « salaud » comme le faisait Jean-Paul Sartre de tous ses ennemis. Il me traite aussi de « petit homme ». Tout ça, ce n’est pas vraiment du Léon Bloy !
Je ne répondrai pas à Soral par des injures. Jean-Marie Le Pen et tous mes amis du Front National savent que je n’étais pas un petit bourgeois quand je militais dans l’OAS à 17 ans, ni quand je prenais des coups sur la gueule des amis bolchos de Soral sur tous les terrains de lutte, ni quand je rejoignais le président Landbergis à Vilnius encerclé par l’Armée rouge, et Lech Walesa à Gdansk, et les « contras » au camp de Yamales face aux Sandinistes ; que je ne l’étais pas pendant vingt séjours au Liban, souvent au risque des tirs des milices de ses amis, et tout ça pour faire vivre 3 000 gosses pendant des années ; que je ne l’étais pas en Croatie pour encore faire vivre 400 enfants de Slavonie.
Le fait d’être venu au Front National n’autorise pas l’ancien communiste Soral d’injurier l’anticommuniste que j’ai en effet été sans variation depuis ma jeunesse.
Je ne lui réponds pas par des injures mais par la tristesse que j’ai de vérifier qu’il a hélas gardé ce qui est la caractéristique fondamentale du marxisme-léninisme, la haine.
Je compte sur mes amis du Front National, Thibault de la Tocnaye qui m’a accompagné pendant un quart de siècle, Bruno Gollnisch, Carl Lang, Marie-Christine Boutonnet, Roger Holeindre, Wallerand de Saint-Just et les autres, et surtout je compte sur Jean-Marie le Pen avec qui j’étais en quelques circonstances, pour inviter Monsieur Soral à ne pas faire la preuve qu’il serait resté à l’image du parti qui fut le sien.
Cela dit, si Soral veut débattre loyalement, devant les medias ou l’assemblée qu’il voudra, j’en serais tout à fait heureux.