jeudi 11 janvier 2007

L'indécence de Ségolène Royal

Les propos horribles de Ségolène Royal sur les qualités de rapidité de la justice chinoise prouvent s’il en était besoin combien j’ai eu raison de la qualifier précédemment d’aussi idéologiquement mauvaise qu’Arlette Laguillier.

J’ai simplement eu tort de la définir comme une Arlette en plus jolie et en plus intelligente. La vérité est qu’elle vient de prouver par la succession de propos, les uns d’une niaiserie affligeante, dépourvus d’esprit ; les autres d’admiration pour la justice chinoise dignes des maoïstes les plus obtus de mai 68 qu’elle est même plus bête.

Arlette aurait eu peut-être plus de réticence à proclamer son admiration pour la soi-disant « justice » du pays du Laogaï et des exécutions de masse.

L’usage de la peine de mort qui en pays civilisé ne devrait être réservée -très rarement, qu’aux auteurs de crimes les plus monstrueux s’étant dépossédés de leur humanité, frappe en effet en Chine des milliers de personnes condamnées au mépris de toute véritable justice comme le sont les millions de détenus des camps du Laogaï.

Ségolène qui veut se faire pardonner toujours plus de s’appeler Royal se lance donc dans la surenchère révolutionnaire. Elle prend de plus en plus les accents des « tricoteuses » de 1793. On peut observer avec intérêt que ce surenchérissement dans l’idéologie révolutionnaire ne l’embellit vraiment pas.

Quoiqu’il en soit, son mépris pour les dizaines de millions de victimes du communisme chinois est indécent.