Les propos du secrétaire général du MPF, M. Guillaume Peltier, d’approbation de l’interdiction des soupes dites « au cochon » révèlent un pitoyable aplatissement devant le totalitarisme de l’idéologie dite « antiraciste », le communisme du 21ème siècle selon la juste expression de M. Finkelkraut.
Quoi que l’on pense gastronomiquement de la soupe au cochon - à laquelle pour ma part je préfère la garbure bigourdane de ma grand-mère qui harmonise le salé de porc et le confit d’oie - il est totalement liberticide d’en interdire la charitable distribution.
Les institutions caritatives musulmanes offrent, quant à elles, des chorbas à la viande « hallal ». Les institutions juives dispensent, pour leur part, de la nourriture « casher ». On ne saurait le leur reprocher : c’est leur droit et leur liberté.
Mais, à la logique de M. Peltier, n’est-ce pas discriminant pour les non-musulmans ou les non-juifs ? Par ailleurs, les cuisines chrétiennes, juives ou musulmanes sont souvent à base de viande de vache. C’est, d’évidence, discriminatoire à l’égard des Hindous, à qui il est indécent de proposer de manger leur animal sacré.
Alors faut-il désormais imposer à tous le régime simultanément anti-raciste et végétarien de Big Brother ?
J’ajoute que je suis pour ma part excédé de me voir imposer sur les vols d’Air France pour le Liban des plateaux-repas « garantis sans viande de porc ».
Au nom tout simplement de la liberté et de ma très respectable tradition gauloise (et chrétienne aussi) de manger les saucisses qu’il me plait, je trouve insupportable la porcophobie laïque et obligatoire et je me déclare en totale solidarité avec les généreux dispensateurs de soupe au lard, sauf, bien sûr, le vendredi où je propose la distribution de soupe au poisson.
Honte soit donc au sieur Guillaume Peltier dont on se demande finalement vers quelle bonne soupe il voudrait aller ou le râtelier auquel il voudrait manger.
Quoi que l’on pense gastronomiquement de la soupe au cochon - à laquelle pour ma part je préfère la garbure bigourdane de ma grand-mère qui harmonise le salé de porc et le confit d’oie - il est totalement liberticide d’en interdire la charitable distribution.
Les institutions caritatives musulmanes offrent, quant à elles, des chorbas à la viande « hallal ». Les institutions juives dispensent, pour leur part, de la nourriture « casher ». On ne saurait le leur reprocher : c’est leur droit et leur liberté.
Mais, à la logique de M. Peltier, n’est-ce pas discriminant pour les non-musulmans ou les non-juifs ? Par ailleurs, les cuisines chrétiennes, juives ou musulmanes sont souvent à base de viande de vache. C’est, d’évidence, discriminatoire à l’égard des Hindous, à qui il est indécent de proposer de manger leur animal sacré.
Alors faut-il désormais imposer à tous le régime simultanément anti-raciste et végétarien de Big Brother ?
J’ajoute que je suis pour ma part excédé de me voir imposer sur les vols d’Air France pour le Liban des plateaux-repas « garantis sans viande de porc ».
Au nom tout simplement de la liberté et de ma très respectable tradition gauloise (et chrétienne aussi) de manger les saucisses qu’il me plait, je trouve insupportable la porcophobie laïque et obligatoire et je me déclare en totale solidarité avec les généreux dispensateurs de soupe au lard, sauf, bien sûr, le vendredi où je propose la distribution de soupe au poisson.
Honte soit donc au sieur Guillaume Peltier dont on se demande finalement vers quelle bonne soupe il voudrait aller ou le râtelier auquel il voudrait manger.