mardi 2 janvier 2007

BONNE ANNEE A TOUS

A tous ceux qui lisent ce blog, qu’ils soient des amis fervents ou des lecteurs critiques, voire des adversaires loyaux des idées et de la foi pour lesquelles je me bats, je souhaite mes vœux de bonne année.

Je raconterai plus en détail dans Reconquête combien j’ai été satisfait de la réussite du camp d’hiver de Chrétienté- Solidarité- Jeunesse qui s’est déroulé dans le Morbihan, près du pays de Cadoudal, dans la meilleure ambiance catholique et chouanne. Il était organisé par la cadette de mes quatre filles, Marie-Bénédicte et son breton de mari, Ludovic.

Quel plaisir d’y retrouver des jeunes militants (et surtout militantes !) de la deuxième génération de notre mouvement, étudiants en droit, en lettres, jeunes cadres d’entreprise ou encore Hugues, compagnon du Devoir de Liberté selon le magnifique idéal de Jean Bernard le restaurateur du compagnonnage si proche de la pensée d’Henri Charlier.

J’y ai longuement traité, répondant à force questions, de mon regard sur le monde actuel. Nous avons eu la joie d’y accueillir Yves Daoudal pour une causerie magistrale sur les conférences et les écrits de Benoît XVI, suivie d’une discussion passionnante.

Daoudal n’est pas seulement un ami. Il est un de ceux dont je me sens le plus proche sur les idées fondamentales. Cela ne nous interdit pas des regards différents, des divergences d’analyse à l’occasion et même quelquefois un désaccord conjoncturel.

L’essentiel est dans notre adhésion à la foi catholique, à ses valeurs, à la défense de la patrie et de la culture de vie. Je n’ai pas tout à fait réagi comme lui, on peut le lire dans Reconquête, à la visite du pape en Turquie. En fait nos points de vue sont bien plus complémentaires qu’opposés. Avec sa scrupuleuse honnêteté sur la réalité, il relève les faits alors que moi je m’inquiète des effets…

De même en éditorialiste très loyal de National-Hebdo, défend-il avec conviction les propos, la stratégie et la tactique de Jean-Marie Le Pen, sur lesquels je puis être en accord ou en désaccord. Je ne lui en fais alors aucun grief.

Moi, j’ai été exclu du F.N. sans aucune élégance, sans débat, sans aucune procédure légale. Je ne réponds pas à cela dialectiquement comme je pourrais le faire en disant : « Le Pen m’a exclu, j’exclus Le Pen ! »

Je juge désormais celui-ci, de l’extérieur, librement, hors de tout ressentiment, ce qui ne serait pas digne de l’idée que j’ai de moi. Cela m’amène à bien mesurer l’expression publique de mes réserves. Par exemple, je regrette les propos de Le Pen de défense du PACS mais je ne les considère encore néanmoins que comme un détail fâcheux.

En fait je continue à penser que le mouvement national, ne peut se passer, justement pour préserver une véritable unité sur l’essentiel, de débats, de tendances, de confrontations à partir du moment que sont respectées les valeurs du Décalogue, c'est-à-dire celles de Dieu, de la dignité humaine, du respect de la vie innocente, de la patrie et de la justice sociale.

C’est de cela que nous parlerons lors de notre journée provençale du samedi 13 janvier organisée par Yann Baly avec beaucoup d’amis de différentes sensibilités catholiques et françaises mais tous adhérents de l’Agrif.

Nous avons reçu aussi en Bretagne l’ami Reynald Secher, le grand historien du génocide vendéen, à la fois, historien scientifique scrupuleux, et amoureux passionné de sa terre. Je connaissais l’écrivain, l’ami, mais je n’avais jamais entendu le conférencier qui est de haut-vol, tout simplement captivant. J’aurai l’occasion d’en reparler puisque Secher sera dans les mois qui viennent l’invité à Paris du Centre Charlier.

A l’heure où j’écris, personne ne semble avoir trouvé l’auteur du texte sur la difficulté de cohabitation de « communautés différant par la race, la religion, la langue, la culture » et de la nécessité de régler cela par « une migration ; volontaire ou forcée, avec ou sans accord international ». Il s’agit tout simplement du mémorandum daté du 17 mars 1949 du gouvernement d’Israël de Ben Gourion sur l’avenir des Palestiniens.


J’apprends à l’instant même la nouvelle qui me peine au plus profond du décès de Bernard Pacreau, ami merveilleux, homme de foi, d’intelligence, de courage, militant indomptable de la cause nationale et du respect de la vie, médecin pédiatre à la bonté sans limite. J’exprime à son épouse dans l’affliction toute ma sympathie dans la prière et l’espérance.

J’évoquerai bien sûr la figure de Bernard dans Reconquête.