Faisant suite aux émissions de la réplique et aux textes de ce blog, je reçois beaucoup de courrier sur les différents points que j’aborde et je suis désolé de ne pouvoir toujours y répondre comme je le souhaiterais.
Bien sûr, j’aborderai le moment venu, sur le fond, les raisons de mon choix pour les élections présidentielles. On le sait, je me déterminerai en fonction des positions des candidats sur les sept exigences de salut public que j’ai déjà formulées et que je présenterai et développerai à nouveau d’ici quelques semaines.
J’ai lu avec intérêt les articles du Monde sur la « dédiabolisation » de Jean-Marie Le Pen et du Front National ou celui du Point sur la « normalisation », et même celui du « New-York Herald » sur le changement de stratégie du Front National cherchant désormais à rallier les immigrés.
N’ayant jamais été un partisan du Diable, je me réjouis bien sûr, si elle est réelle, de la perte d’influence de ce personnage dans le Front-National. Mais moins ironiquement, je souhaiterais bien comprendre ce qui diabolisait ce mouvement et ce qui le dédiabolise aujourd’hui. Un de mes amis me répond que ce qui le diabolisait, c’étaient les jeux de mots de Jean-Marie Le Pen, les fameux « dérapages » et qu’il n’en fait plus de pareils aujourd’hui. Je crois pourtant que ces mots, ambigus ou pas toujours très heureux, étaient surtout très utilisés, très instrumentalisés selon un procédé d’application de la praxis léniniste : « Ce n’est pas le fait qui compte mais l’exploitation que l’on en tire ».
Certains encore me disent que le F.N. serait dédiabolisé parce qu’il aurait changé de discours sinon de position sur la loi Veil ou encore sur l’immigration.
Alors les instituts de sondage seraient plutôt enclins à lui accorder le haut de leurs « fourchettes » d’évaluation, l’incitant ainsi encore plus, lui ou son état-major de campagne, à aller dans un sens plus « républicainement correct » selon l’idée centrale de l’article du Point. On loue ainsi dans ce magazine la « normalisation » du mouvement des Le Pen. Cela permettrait aussi aux maires qui hésitent encore, d’accorder plus facilement leurs signatures de parrainage civique à un Jean-Marie désormais plus politiquement correct.
Si tel était le cas, et quoi qu’il en soit des calculs politiciens, je m’en réjouirais car comme je l’ai déjà écrit dans ce blog, il serait non seulement injuste, odieux, mais même dangereux pour la paix civile que Jean-Marie ne puisse se présenter.
Certains pourtant le souhaitent comme l’indécente M.A.M., dite « Miam-Miam » qui n’hésite pas à laisser entendre que dans ce cas, elle serait candidate, puisqu’il n’y aurait plus le risque à cause d’une candidature de division, d’un Le Pen au second tour.
Inversement, à gauche, je ne pense pas que l’on souhaite l’absence de Le Pen. Voilà pourquoi au journal Le Monde, on préfère, au moins pour un temps, mettre la pédale douce sur la diabolisation, quitte à y revenir ensuite, une fois Le Pen assuré de ses signatures afin qu’il gêne Sarkozy sans pour autant trop nuire à la royale Ségolène. De celle-ci, je le répète, je crains pour ma part qu’elle soit encore plus cyanuriquement dangereuse pour la France, nos libertés et nos valeurs, que Chirac ou Jospin.
Comme je l’expliquais hier à un sympathique auditeur de Radio-Courtoisie, rencontré à Orly, le fait que je sois globalement opposé au système politique dans lequel nous vivons, ne m’interdit nullement de l’observer, d’essayer d’en saisir les mécanismes et les enjeux.
Mais je le rassure, je ne cherche pas à devenir « politiquement correct » aux yeux des journalistes qui s’épanouissent dans cette démocratie par trop viciée où des minorités manipulent la majorité.
Encore moins, je ne veux être « normalisé ». La connotation totalitaire de ce terme est pour moi atroce. C’est un des mots-clés de la culture de mort. Ce qu’ils appellent normalisation n’est en effet que la systématisation de l’a-normal, de l’anti-moral et de l’anti-naturel. C’est « le meilleur des mondes » génialement anticipé par Aldoux Huxley et par Orwell.
A lire ces jours-ci l’excellent numéro d’Historia titré « Che Guevara-L’autre vérité ».
Le mythe du « Che » est l’une des grandes escroqueries de notre temps. Présenté comme une sorte de Christ du XXème siècle, le Che était en réalité un forcené stalinien et maoïste sanguinaire. Il était au Christ ce que Ségolène est à Jeanne d’Arc.
Bien sûr, j’aborderai le moment venu, sur le fond, les raisons de mon choix pour les élections présidentielles. On le sait, je me déterminerai en fonction des positions des candidats sur les sept exigences de salut public que j’ai déjà formulées et que je présenterai et développerai à nouveau d’ici quelques semaines.
J’ai lu avec intérêt les articles du Monde sur la « dédiabolisation » de Jean-Marie Le Pen et du Front National ou celui du Point sur la « normalisation », et même celui du « New-York Herald » sur le changement de stratégie du Front National cherchant désormais à rallier les immigrés.
N’ayant jamais été un partisan du Diable, je me réjouis bien sûr, si elle est réelle, de la perte d’influence de ce personnage dans le Front-National. Mais moins ironiquement, je souhaiterais bien comprendre ce qui diabolisait ce mouvement et ce qui le dédiabolise aujourd’hui. Un de mes amis me répond que ce qui le diabolisait, c’étaient les jeux de mots de Jean-Marie Le Pen, les fameux « dérapages » et qu’il n’en fait plus de pareils aujourd’hui. Je crois pourtant que ces mots, ambigus ou pas toujours très heureux, étaient surtout très utilisés, très instrumentalisés selon un procédé d’application de la praxis léniniste : « Ce n’est pas le fait qui compte mais l’exploitation que l’on en tire ».
Certains encore me disent que le F.N. serait dédiabolisé parce qu’il aurait changé de discours sinon de position sur la loi Veil ou encore sur l’immigration.
Alors les instituts de sondage seraient plutôt enclins à lui accorder le haut de leurs « fourchettes » d’évaluation, l’incitant ainsi encore plus, lui ou son état-major de campagne, à aller dans un sens plus « républicainement correct » selon l’idée centrale de l’article du Point. On loue ainsi dans ce magazine la « normalisation » du mouvement des Le Pen. Cela permettrait aussi aux maires qui hésitent encore, d’accorder plus facilement leurs signatures de parrainage civique à un Jean-Marie désormais plus politiquement correct.
Si tel était le cas, et quoi qu’il en soit des calculs politiciens, je m’en réjouirais car comme je l’ai déjà écrit dans ce blog, il serait non seulement injuste, odieux, mais même dangereux pour la paix civile que Jean-Marie ne puisse se présenter.
Certains pourtant le souhaitent comme l’indécente M.A.M., dite « Miam-Miam » qui n’hésite pas à laisser entendre que dans ce cas, elle serait candidate, puisqu’il n’y aurait plus le risque à cause d’une candidature de division, d’un Le Pen au second tour.
Inversement, à gauche, je ne pense pas que l’on souhaite l’absence de Le Pen. Voilà pourquoi au journal Le Monde, on préfère, au moins pour un temps, mettre la pédale douce sur la diabolisation, quitte à y revenir ensuite, une fois Le Pen assuré de ses signatures afin qu’il gêne Sarkozy sans pour autant trop nuire à la royale Ségolène. De celle-ci, je le répète, je crains pour ma part qu’elle soit encore plus cyanuriquement dangereuse pour la France, nos libertés et nos valeurs, que Chirac ou Jospin.
Comme je l’expliquais hier à un sympathique auditeur de Radio-Courtoisie, rencontré à Orly, le fait que je sois globalement opposé au système politique dans lequel nous vivons, ne m’interdit nullement de l’observer, d’essayer d’en saisir les mécanismes et les enjeux.
Mais je le rassure, je ne cherche pas à devenir « politiquement correct » aux yeux des journalistes qui s’épanouissent dans cette démocratie par trop viciée où des minorités manipulent la majorité.
Encore moins, je ne veux être « normalisé ». La connotation totalitaire de ce terme est pour moi atroce. C’est un des mots-clés de la culture de mort. Ce qu’ils appellent normalisation n’est en effet que la systématisation de l’a-normal, de l’anti-moral et de l’anti-naturel. C’est « le meilleur des mondes » génialement anticipé par Aldoux Huxley et par Orwell.
A lire ces jours-ci l’excellent numéro d’Historia titré « Che Guevara-L’autre vérité ».
Le mythe du « Che » est l’une des grandes escroqueries de notre temps. Présenté comme une sorte de Christ du XXème siècle, le Che était en réalité un forcené stalinien et maoïste sanguinaire. Il était au Christ ce que Ségolène est à Jeanne d’Arc.