jeudi 30 novembre 2006

Un syndicalisme pour notre temps

Une bonne nouvelle : Il n’y a en France que 8% de syndiqués et, selon le Figaro, c’est en effet la même proportion de français qui se sentent représentés par les cinq grandes centrales dites, ce qui est un comble, « représentatives ». A vrai dire ces syndicats ne représentent plus que la minorité de blocage de la société française. Ils n’existent plus que parce qu’ils sont financés par une myriade de subventions gouvernementales et autres. Le syndicalisme aujourd’hui est en survie artificielle. On ne connaissait pas pour l’instant de syndicalistes ayant le courage de formuler publiquement ce diagnostic. Le rapport du Conseil Economique et Social voulant en finir avec la loi actuelle sur la représentativité est donc un élément positif.

Ce qui serait bien évidemment souhaitable, c’est la naissance d’un syndicalisme national prenant en compte le fait que l’on ne peut séparer fondamentalement les intérêts catégoriels du bien commun. Cela implique de distinguer la mondialisation qui est un fait, du mondialisme qui est l’idéologie empêchant de combattre les mauvaises conséquences de cette mondialisation. Or ce n’est pas avec l’idéologie mondialiste et cosmopolite que partagent peu ou prou les cinq centrales que seront défendus les salariés français