Il y a diverses formules, certaines avec des mots gaulois, pour exprimer la sentence ci-dessus chère à l’un de mes amis parachutistes et qui reflètent hélas assez bien les différentes vrilles de notre malheureux pays de moins en moins gouverné, voire plus du tout.
Je ne suis certes pas original – mais ce n‘est pas ce que je recherche le plus – voyant dans le « casse » de ce dimanche 19 octobre du musée du Louvre par une « bande organisée » (délit attribué à Nicolas Sarkozy) et même, à ce qu’il en ressort, très bien organisée : juste, à l’évidence, ce qu’il fallait en hommes, en matériel, en connaissance du butin, en voyant, disais-je, dans ce casse stupéfiant, digne d’un album de Blake et Mortimer, un nouveau signe du grand effondrement de notre État.
Car, tout simplement, le Louvre, notre Louvre à tous, le plus grand, le plus admirable, le plus magnificent des palais-musées de notre France et peut-être du monde, n’était pas bien gardé. En effet, n’importe quel apprenti-cambrioleur pouvait bien voir que cette galerie d’Apollon, au premier étage, avec sa fantastique collection de bijoux historiques du Second Empire, d’une extraordinaire splendeur, était tout bonnement accessible, au point qu’après avoir loué un élémentaire monte-charge, il suffisait de forcer une fenêtre avec une disqueuse et de briser deux vitrines. Un travail basique pour un apprenti Arsène Lupin. Pour cela, encore une fois, pour enjamber une galerie de premier étage, nul besoin de colosses ni d’acrobates, juste de quatre malandrins décidés et entraînés.
On n’ose pas croire que les services de sécurité du Louvre n’aient depuis longtemps repéré pareille possibilité d’intrusion, au demeurant sans risque majeur.
Et revoilà sur l’Ukraine un énième revirement de Trump !
On nous avait annoncé à la fin de la semaine dernière que le président de l’Ukraine Volodimir Zelensky allait se rendre à la Maison Blanche pour convenir avec Trump des dernières modalités de livraison à l’Ukraine de missiles à longue portée Tomahawk. Les trumpologues compétents comme les grandes spécialistes de la Russie et de l’Ukraine, Isabelle Lasserre ou Laure Mandeville, manifestaient cependant sur cette éventualité un scepticisme motivé par les innombrables revirements de Trump, presque toujours dans le même sens. Trump, à l’évidence, sujet d’une trouble fascination pour la personne de Poutine, comme on l’a encore vu à Anchorage.
Avec ce dernier, il est patent qu’il rêve de faire un immense business.
Trump ressemble de plus en plus à Vito Corleone dans son superbe film « Le Parrain » où les criminels mafiosi n’aspirent en effet qu’à faire du business. Je suis maintenant convaincu que l’ambition dévorante de Trump est d’instaurer un nouvel ordre mondial commercial avec son cher ami Poutine. Je ne suis plus sûr de la justesse de sa politique, soi-disant de paix par la force, par rapport à l’Iran, au Hezbollah. Je crains que le tchékiste Poutine soit plus que jamais l’homme-clé de sa stratégie mondiale.
Cela n’est pas bon pour l’Amérique.