L’égorgement d’un chrétien irakien à Lyon : la piste islamo-terroriste est confirmée
Rapportant l’égorgement, à Lyon le 10 septembre dernier, d’un chrétien irakien piégé dans son fauteuil roulant, nous disions – ici même – le jour d’après : « A moins d’imaginer (avec beaucoup d’imagination) que le tueur ait une propension à s’attaquer aux personnes en fauteuil roulant, il n’est pas aventuré de penser que la qualité de chrétien d’Ashur Sarnaya et sa présence spécifiquement chrétienne sur les réseaux sociaux ont pu motiver cet acte barbare. »
Ce n’était pas aventuré, en effet… Malgré les précautions dhimmitiques des médias du même métal, médias qui, pour ne pas dire que le malheureux avait été égorgé (mode opératoire islamiste labellisé), choisirent de dire qu’il avait été frappé « au cou », la piste d’un attentat islamo- terroriste est confirmée.
Un Algérien, âgé de 37 ans, a été interpellé le 2 octobre en Italie, à Andria (région des Pouilles). Après une traque de plus de trois semaines diligentée par une police italienne, très motivée, elle, l’individu en question, repéré à Lyon pendant son meurtre malgré le port d’une cagoule (autre sigle labellisé des racailles), est bien évidemment connu des services de police et de la justice.
Après avoir égorgé Ashur Sarnaya, cet Algérien, désormais visé pour « meurtre avec préméditation en lien avec la religion de la victime », s’était carapaté en Italie. Passage à Milan, passage à Rome ; puis direction Andria où il aurait de la famille et/ou des complices (un Algérien qui l’aurait accueilli est interrogé par la police italienne).
La justice française attend pour l’heure l’extradition de l’égorgeur présumé.
Tout indique, comme nous l’avions immédiatement pressenti, qu’Arthur Sarnaya, très présent sur les réseaux sociaux pour faire partager sa foi chrétienne et, si possible, la propager, est tombé sous les coups (après avoir reçu des dizaines de menaces de mort) d’un islamiste d’autant plus exacerbé que le « mécréant » Ashur était d’origine arabe et moyen-orientale. Un « traître », un « renégat », un m’tourni fatalement promis au couteau mahométan.
Nous écrivions encore en septembre dernier : « Il serait terrible – et terriblement révélateur – qu’Ashur, qui avait échappé aux islamistes d’Irak et trouvé refuge, croyait-il, en France, soit tombé sous les coups d’un fou d’Allah dans l’ex-capitale des Gaules ».
C’est pourtant ce qui s’est passé. Avec un message terrifiant : aujourd’hui un chrétien qu’il fût d’Orient ou d’Occident, n’est pas plus en sécurité dans la France macrono-gauchiste que dans les pays dangereusement musulmans. Et ce qui vaut pour les chrétiens, cibles privilégiées, vaut bien évidemment pour nos compatriotes israélites devenus, quant à eux, des proies désignées.
Les chrétiens d’Orient réfugiés en France sont inquiets (et le mot est faible). Mais le sont tout autant les Maghrébines, les Iraniennes, les Afghanes, qui ont pu échapper à leurs persécuteurs et à leurs voiles d’enfermement. Et qui se retrouvent menacées par le même type de persécuteurs dans notre pays : « Nous pensions avoir échappé à l’enfer. Et pourtant… »
Et pourtant la réalité est sans appel. Pour Ashur Sarnaya aujourd’hui, comme pour Samuel Paty, Dominique Bernard et tant d’autres hier à peine.
Le meurtre d’Arthur Sarnaya est le troisième attentat perpétré en France en 2025, après ceux d’Apt le 25 janvier et de Mulhouse le 22 février.
Alain Sanders