1) Avec Olivier Faure à la tête du PS, Mélenchon n’a même pas besoin de jouer pour gagner.
Cela crève les yeux, le premier secrétaire du Parti socialiste a désormais deux modèles dans la nouvelle internationale néo-marxiste : chez nous en France, le trotskyste Mélenchon ; en Espagne, le premier ministre d’ultra-gauche Pedro Sanchez.
Les deux bonshommes rivalisent dans leurs respectives adhésions idéologiques à tous les ultra-gauchismes. Pour ce qui est de Sanchez particulièrement, son soutien naguère à l’autonomisme terroriste de l’ETA, aujourd’hui son appui total au terrorisme palestinien du Hamas ; pour ce qui est de Mélenchon, son engagement dans le projet radicalement subversif de créolisation de la France, en réalité son islamisation.
L’évidence, c’est que comme déjà par le passé, la puissance d’attraction mélenchonienne s’exerce sur le vieux parti socialiste tombé à 2 % des voix lors de la précédente présidentielle. Et son premier secrétaire est prêt à le fusionner dans la dynamique islamo-gauchiste d’une France hélas nullement insoumise mais au contraire de plus en plus soumise à la charia coranique.
Rien d’étonnant alors à ce que l’islamo-trotskyste Mélenchon ait déclaré il y a peu : « Marine le Pen va peut-être tenir l’Élysée, mais moi je tiens la rue… ».
Propos pour l’heure bien euphoriques tout de même car il se pourrait bien que les Français, de plus en plus excédés par la chienlit immigrationiste et l’insécurité qui va avec, finissent eux aussi par déferler dans les rues de leur capitale, comme l’ont fait massivement les Britanniques à l’appel de Tommy Robinson, même si cela, peut-être pour des raisons de stratégie politicienne, n’a pas beaucoup plu à Marine Le Pen.
2) Appelées « Zapad 2025 » (ouest en russe), les inquiétantes manœuvres militaires russes et biélorusses.
On se souvient de ce que les invasions de la Tchétchénie, de la Géorgie, de la Crimée et de l’Ukraine avaient été systématiquement précédées de grandes manœuvres de l’armée russe, qui est en réalité de plus en plus redevenue - qui pourrait le nier aujourd’hui - l’armée rouge. Une armée rouge avec tout son apparat néo-stalinien.
J’ai quelquefois évoqué que la veille du 22 février 2022, jour du début d’invasion de l’Ukraine, j’avais été un peu affligé par la position de quelques-uns de mes bons amis voulant me persuader que jamais ce bon Poutine ne s’aviserait d’envahir l’Ukraine.
Je m’en souviens, je leur opposais la conviction que les russes ne massaient sûrement pas une armée de 200 000 hommes le long des frontières de l’Ukraine pour organiser des pique-niques le long des rives du Dniepr.
Le lendemain, alors que les troupes venues de Russie et de Biélorussie franchissaient les frontières de l’Ukraine, au mépris total du droit international et en particulier du Mémorandum de Budapest, mon cher ami roumain Constantin me disait au téléphone : « C’est toi qui avais raison, mais j’étais persuadé qu’il s’agissait d’une manœuvre de Poutine ».
Pour diriger Zapad 2025, le camarade Poutine, qui est rarement un plaisantin, a aujourd’hui revêtu le plus beau treillis de combat de son armée, que renforce les soutiens en hommes et en matériel de la Chine, de la Corée du Nord et de l’Iran.
Et voilà qu’après la récente intrusion de drones dans le ciel de son pays, le premier ministre polonais, Donald Tusk, a déclaré : « Le caractère délibéré de l’opération ne faisait aucun doute ». Quant à Trump, hélas, dans sa quête constante d’un éventuel prix Nobel assorti de sa coutumière indulgence pour son ami Poutine, il déclarait qu’il devait s’agir « d’une erreur » (sic !).
Je crois pour ma part plus que jamais qu’il ne faut surtout pas faire d’erreur dans l’appréciation du personnage de Poutine et de sa stratégie néo-stalinienne de reconstitution de l’URSS ni dans celle d’un Trump, à l’évidence hélas, malgré quelques bons aspects de sa politique antiwoke, capable sans vergogne de tous les revirements politiques et géopolitiques.