lundi 15 septembre 2025

Les libres propos d’Alain Sanders

 

La Vuelta (le Tour d’Espagne) s’est couchée devant la haine des émeutiers pro-Hamas…

 

Cette année, la Vuelta, le Tour d’Espagne, aura été perturbé jusqu’à la dernière heure du dernier jour, et jusque dans Madrid, par des manifestants pro-Hamas. Au point d’en avoir été dénaturé, privé de sens, entaché de petits aménagements plus humiliants les uns que les autres. Les organisateurs ont dû aller jusqu’à modifier le parcours de plusieurs étapes. A la différence des organisateurs du Tour de France (dont nous dirons un mot plus après), ceux de la Vuelta ont, disons-le crûment, manqué de cojones.

Dans cette pauvre Espagne où, pour l’heure, la gauche radicale et l’extrême gauche sont au pouvoir, au point de mener contre Israël des campagnes de haine insensées, voulues par le gouvernement Sanchez, les thuriféraires du Hamas sont à la fête anti-juive.

C’est ainsi que des étapes ont été interrompues par des voyous qui s’en sont pris physiquement aux coureurs. A commencer par ceux de l’équipe Israël-Premier Tech menacés de mort s’ils ne quittaient pas la course. Et qui ont refusé de céder aux menaces, eux.

Terrorisés, les organisateurs ont, dévoyant de ce fait même la quintessence de la Vuelta, réduit le parcours de certaines étapes. A Bilbao, la 11e étape a été carrément ratiboisée et, à l’issue de ladite étape ramenée à une peau de chagrin, aucun vainqueur n’a a été désigné ! Même lâcheté pour la 16e étape où le Colombien Bernal a été désigné au terme d’un parcours perturbé et confus, de surcroît raboté à la dernière minute !

Pour leur plus grande honte, les mêmes organisateurs ont osé demander à Israël-Premier Tech de se retirer de la course. Ce que l’équipe a refusé, acceptant toutefois – et ça aussi c’est une honte – d’enlever le mot « Israël » de son maillot.

Un directeur sportif (qui préfère rester anonyme, c’est dire) déclare : « C’est le Tour le plus pourri que j’ai vécu. Le matin, les mecs prenaient le départ en se disant que des gens avec un drapeau palestinien pouvaient les foutre par terre n’importe quand. Et on voit bien qu’une partie du public venait pour manifester. On est pris en étau et on doit fermer notre gueule ».

Témoignage du coureur danois Jonas Gregaard de l’équipe Lotto : « C’est un peu démotivant. Les manifestants étaient partout. On m’a jeté un liquide au visage. C’était peut-être de l’urine, ça ne sentait pas très bon. J’ai été confronté à une approche très agressive de la part de personnes qu’on ne voit pas habituellement. Il y avait des clous sur la route et des insultes ».

A la différence de la Vuelta (ou du Giro qui sont de bonnes imitations de notre Grande Boucle, mais un cran en-dessous), le Tour de France n’a pas connu cet été – malgré quelques tentatives vite avortées – ces dérives pro-Hamas. Il y a bien eu des drapeaux palestiniens brandis ici et là, mais les porteurs desdits drapeaux ont vite été mis hors d’état de nuire. Par le public. Par des braves gens et des gens braves venus communier tous ensemble dans la seule dévotion du plus grand événement sportif du monde. Ils sont ainsi tranquillement, mais fermement, tombé sur le râble des would be provocateurs (et certains courent encore…). C’est aussi cela la spécificité du Tour de France. Une France à l’ancienne, ethno-centrée, qui ne se laisse pas intimider par les racailles.

Quand l’Espagne de la Reconquista, aujourd’hui trahie, accepte de se vautrer. Ainsi, alors que l’ultime étape de la Vuelta, au cœur même de Madrid, a été annulée, le parcours ayant été mis à feu et à sang par des émeutiers déchaînés, le Premier ministre, l’incendiaire Pedro Sanchez, a tenu à dire son « admiration » (sic) pour lesdits émeutiers (1) … Souhaitons pour nos amis d’outre-Pyrénées, qui ont qualifié les propos de Sanchez et de ses sicaires de « honte internationale », que ce soit, comme on dit en castillan, la ùltima gota que hace rebasar el vaso…

Alain Sanders

(1)   Des dizaines de policiers ont été blessés.