On a appris hier au soir qu’Emmanuel Macron avait eu dans l’après-midi un entretien de pas moins de deux heures avec le dictateur russe Poutine, bien que ce dernier soit poursuivi par le TPI (Tribunal Pénal International) pour les innombrables crimes de guerre perpétrés par son armée sous sa responsabilité, et ceux commis par la soldatesque alliée de la Corée du Nord.
Au même moment tombait l’information selon laquelle le président Trump aurait décidé d’interrompre définitivement la fourniture d’armes américaines à l’Ukraine. C’est évident une très mauvaise nouvelle pour cet héroïque pays.
Quand donc les pays d’Europe s’aviseront-ils de reconnaître, comme l’écrit l’excellente Laure Mandeville, que la « Russie de Poutine n’est pas un simple adversaire géopolitique » ; que « c’est un projet idéologique de revanche sur l’histoire ». Et pourtant, depuis que Trump a été élu, force est de constater qu’il manifeste régulièrement une étrange fascination pour le maître du Kremlin.
Même s’il est absolument détestable sur plusieurs aspects de sa politique (constitutionnalisation de l’avortement, favoritisme pour l’abomination LGBT+++), Emmanuel Macron demeure semble-t-il pour l’instant sur sa ligne de non-soumission à l’impérialisme poutinien, en quoi on ne peut que l’approuver.
Avec la France, plusieurs pays européens (Pologne, Allemagne, Royaume-Uni, Pays Baltes, Finlande, Suède, Danemark) affirment leur détermination à ne pas abandonner l’Ukraine.
Qui ne le voit ? L’Europe est à un moment décisif de son histoire.
Poutine, ancien officier du KGB, prétend « dénazifier l’Ukraine » qui n’en a nul besoin. Il poursuit sa politique d’invasion et de conquête comme le faisait son modèle Staline auquel il continue à ériger des statues ; Staline, ce frère jumeau hétérozygote d’Hitler.
Sans aucun souci des vies humaines, Poutine a mené ses guerres en Tchétchénie, en Géorgie et a envahi la Crimée ukrainienne sans dissimuler son intention de s’emparer de toute l’Ukraine. S’il y parvient, il lancera ses armées russes ou nord-coréennes sur les proches pays baltes et autres pays cités plus haut.
À ce moment-là les Européens pourront mesurer leur immense erreur de n’avoir pas fourni à l’Ukraine les armements et le soutien promis. Il n’est encore que temps pour qu’ils se rattrapent.