mercredi 20 décembre 2023

Les libres propos d'Alain Sanders


Sandrine Rousseau façon racaille...

Nous mentirions en prétendant avoir été peinés de la gifle politique essuyée par Gérald Darmanin le 11 décembre dernier. A savoir l'adoption de la motion de rejet de « sa » piteuse proposition loi sur l'immigration.

Un revers significatif qui a été abondamment commenté. Mais je voudrais revenir, car il est passé crème (comme on dit aujourd'hui) sur le commentaire ramassé de Sandrine Rousseau sur X (l'ex-Twitter).

Ce personnage, une députée devenue la caricature de sa caricature, nous a habitués à toutes les outrances (des outrances, pas des dérapages comme on dit parfois : elle est idéologiquement formatée et structurée). Mais, en l’occurrence, elle s'est vautrée au niveau des wesh-wesh en s'exprimant comme eux, façon racaille : « Darmanin cheh ! ».

Comme beaucoup de gens ne parlent pas l'arabe – et surtout cet arabe argotique en usage dans les zones de non-France – on peut comprendre que ce cheh, à tous égards étranger à notre pays, n'ait guère retenu l'attention des observateurs du bougli bougla rousseauiste.

Les commentateurs dhimmitisés, toujours prêts à la jouer bisounours, vous diront que ce cheh (qui n'a rien de guévariste), issu de l'arabe donc, signifie   « bien fait », « bien mérité » (pour un peu ils vous diraient que c'est une version exotique de « bisque bisque rage »...).

Au vrai, cheh signifie « bien fait pour ta gueule ».Ce qui, en soi, est déjà d'une violence signifiante quand il est lancé par une députée à un ministre d’État. Mais ça l'est encore plus quand on sait que ce mot s'accompagne – mais là, on ne sait pas si Sandrine Rousseau s'est livrée à un tel accompagnement – d'un geste menaçant. Les mêmes commentateurs dhimmitisés vous décriront ledit geste comme « un frottement du pouce sur le menton ». Alors qu'il s'agit plus radicalement d'un passage du pouce sur la gorge...

Il y a longtemps que les Français ont compris que lorsque les médias expliquent qu'un « déséquilibré » criant « Allah akbar » a frappé d'un coup de couteau « au cou », il faut comprendre qu'il a voulu égorger sa victime.

Sandrine Rousseau n'a sans doute pas pensé si loin en s'exprimant comme une racaille. Il n'en reste pas moins qu'il est inquiétant que cette élue de l’ultragauche, prompte à mettre le dawa (le « bordel » cher aux islamo-gauchistes) avec ses alliés LFI, choisisse spontanément de parler comme une caillera (coiffée mémère et sapée comme l'as de pique, certes, n'empêche...) des zones ethniques-ta-mère...

Alain Sanders