vendredi 24 novembre 2023

Les libres propos d'Alain Sanders


 

Crépol et Romans-sur-Gaza : des racailles aux « profils déjà connus », etc.

Après leur rezzou sanglant à Crépol, les salopards se sont carapatés. Certains pour se cacher dans la zone de non-France du quartier ethnique de la Monnaie à Romans-sur-Gaza. D'autres se sont transportés en voiture à 450 km du lieu de leurs forfaits. Ils ont été serrés à Toulouse par le GIGN (preuve qu'on a affaire à des types dangereux). Ils se préparaient à passer en Espagne et, de là, au Mahgreb. Hé oui, au Maghreb, y'a pas de secrets...

La plupart des interpellés (dix pour l'heure) – qu'ils soient mineurs ou majeurs – sont déjà connus des services de police, ce qui n'étonnera que les neuneus de service. L'AFP, qui refuse de qualifier les tueurs du Hamas de terroristes, voit en ctte bande venue – selon les propres termes des razzieurs – « planter des Blancs », de simples trouble-fêtes. BFM TV, qui en finira désormais par faire passer FranceInfo pour une chaîne de centre-gauche, continue de parler de « rixe », de « bagarre » qui a mal tourné, d'une « embrouille » qui a dégénéré, réservant ses attaques fielleuses à ceux qui appellent un chat un chat et une racaille une racaille.

A qui fera-t-on avaler que l'on vient à un bal rural  (rural ou pas d'ailleurs) avec des lames de 25cm, sinon pour s'en servir ? Qui croit-on encore tromper en répétant à l'envi – et avec une gourmandise suintante en ce qui concerne la presse mainstream – que ces surineurs sont « français » ? Des Français ? Soit. Mais des Français qui vomissent la France, qui la haïssent et qui, quand il s'agit d'aller se planquer pour échapper à la justice (pourtant bien laxiste à l'égard de leurs semblables), galopent se réfugier, non pas « à l'étranger » comme on nous le dit, mais au bled. Dans leur communauté d'origine.

Evoquant récemment ce drame (sous le titre « Le kibboutz de Crépol frappé par des barbares de Romans-sur-Gaza »), nous écrivions que nous allions avoir droit aux  bougies, aux nounours, aux fleurettes et aux petits messages adornés de cœurs. Et puis, dans la foulée, à une marche blanche.

Nous avons eu tout ça. Ad nauseam. « Emotion et colère à la marche blanche » ont osé écrire certains médias. De l'émotion, on veut bien. Mais de la colère ? Bien retenue et maîtrisée, hélas. Des T-Shirts à l'effigie du malheureux Thomas, des maillots aux couleurs de son club de rugby, le RC Romans, des paroles gentillettes sur « la grande famille du rugby ». Bravo. Mais quand des rugbymen se font dessouder par un rezzou de racailles, c'est que l'avenir s'annonce bien sombre...

On a droit aussi aux dégoulinades de Borne, de Véran, de Dupont-Moretti. Pour bavouiller que la décence, en de telles circonstances, c'est de faire silence. C'est exactement le contraire : se taire relève de l'indécence. Il faut crier, alerter, gueuler. Ne pas laisser la place à ces élus dhimmitisés, dans le moins pire des cas, ou complices dans le pire, comme les islamo-gauchistes de LFI pour qui le « fait divers » de Crépol – à savoir une attaque raciste – n'est rien d'autre qu'une banale échaufourrée du samedi soir (encore un effort, camarades, et vous expliquerez que les coupables sont ces ruraux qui ont osé se défendre à mains nues face aux tueurs, de gentils fêtards racisés...)

Il y a désormais deux peuples en France. Qui n'ont rien en commun. Et surtout pas les mœurs, les us et les coutumes. Il y a donc un peuple de trop. Ne pas le voir est un suicidaire déni de la réalité. Je crains que les évènements à venir ne soient pas des soirées de gala...
Alain Sanders