A ce sujet, voici un extrait de la conférence que j'ai donnée lors de l'Université d'été du Centre Charlier et de Chrétienté-Solidarité, intitulée "La France au risque d'une révolution multiforme". Elle sera publiée intégralement dans le numéro de la revue Reconquête (abonnez-vous : ICI), à paraître en septembre.
Depuis une trentaine d’année, l’alarmisme écologique et climatique a envahi toute la société : médias, métiers, droit, école… Ce conditionnement conduit à un véritable embrigadement, dès le plus jeune âge, notamment par le biais du système scolaire.
Durant la décennie 2010, l’on voit se multiplier ces « marches
pour le climat », qui réunissent des centaines de milliers de
manifestants, souvent très jeunes.
Le monde politique et les gouvernements ne sont pas en reste,
initiant les réunions internationales de la COP 21, signant l’Accord de Paris, créant
le Haut conseil pour le Climat, votant la Loi Climat… L’on s’engage sur de
folles promesses et des objectifs insensés, basés sur des hypothèses apocalyptiques.
Evidemment, dès son accession au pouvoir, puis lors de
l’entre-deux tours de 2022, Macron promet monts et merveilles. Des engagements
qu’il ne tient pas, là comme en d’autres domaines.
Pendant ce temps, la propagande catastrophiste se poursuit, contribuant à faire monter l’anxiété à l’approche des lendemains apocalyptiques qui sont annoncés.
Ce bourrage de crâne contribue à l’émergence d’une maladie mentale,
désormais largement répandue, que les psychologues nomment « éco
anxiété ». De plus en plus de jeunes sont touchés par cette dépression
d’un nouvel ordre.
Le résultat est qu’un nombre non négligeable de militants « pacifistes »,
d’anciens marcheurs pour le climat se tournent vers les actions radicales et la
violence ou bien la cautionnent, au nom de l’urgence et de l’inaction politiques.
La masse au sein de laquelle les meneurs de cette révolution
éco-terroriste peut puiser est immense.
Outre la propagande médiatique incessante, l’école bourre le crâne
des enfants dès la maternelle. Tout au long de leurs études, les jeunes
subissent la propagande écolo-alarmiste. Nul ne peut y échapper. Les manuels
regorgent de courbes catastrophistes. Lénine aurait rêvé de ce prolétariat parfaitement
conditionné, dès le plus jeune âge.
Les modes et les choix de vie se modifient : l’on ne veut
plus d’enfants (« l’homme est un danger pour la planète »…) ou l’on
songe à l’euthanasie pour diminuer la population voire punir les générations
qui nous ont mis dans cette situation et n’ont « toujours rien compris ».
L’Etat fabrique ainsi lui-même les névrosés, futurs militants,
voire futurs terroristes. Effectivement, le pas vers l’action directe est vite
franchi. Il est même justifié par des sociologues et des universitaires acquis
à la cause.
Ainsi, nous assistons à la montée en puissance de la violence et
même du terrorisme écologiste : blocage des routes, attaques contre les
bâtiments publics et les œuvres d’art, destruction de l’usine Lafarge de
Bouc-Bel-Air, guérilla de Sainte Soline…
Yann BALY