vendredi 11 août 2023

Le Conseil d'Etat suspend la dissolution des Soulèvements de la Terre : Macron-Darmanin face à leurs contradictions

A ce sujet, voici un extrait de la conférence que j'ai donnée lors de l'Université d'été du Centre Charlier et de Chrétienté-Solidarité, intitulée "La France au risque d'une révolution multiforme". Elle sera publiée intégralement dans le numéro de la revue Reconquête (abonnez-vous : ICI), à paraître en septembre.


Depuis une trentaine d’année, l’alarmisme écologique et climatique a envahi toute la société : médias, métiers, droit, école… Ce conditionnement conduit à un véritable embrigadement, dès le plus jeune âge, notamment par le biais du système scolaire.

Durant la décennie 2010, l’on voit se multiplier ces « marches pour le climat », qui réunissent des centaines de milliers de manifestants, souvent très jeunes.

Le monde politique et les gouvernements ne sont pas en reste, initiant les réunions internationales de la COP 21, signant l’Accord de Paris, créant le Haut conseil pour le Climat, votant la Loi Climat… L’on s’engage sur de folles promesses et des objectifs insensés, basés sur des hypothèses apocalyptiques.

Evidemment, dès son accession au pouvoir, puis lors de l’entre-deux tours de 2022, Macron promet monts et merveilles. Des engagements qu’il ne tient pas, là comme en d’autres domaines.

Pendant ce temps, la propagande catastrophiste se poursuit, contribuant à faire monter l’anxiété à l’approche des lendemains apocalyptiques qui sont annoncés.


Ce bourrage de crâne contribue à l’émergence d’une maladie mentale, désormais largement répandue, que les psychologues nomment « éco anxiété ». De plus en plus de jeunes sont touchés par cette dépression d’un nouvel ordre.

Le résultat est qu’un nombre non négligeable de militants « pacifistes », d’anciens marcheurs pour le climat se tournent vers les actions radicales et la violence ou bien la cautionnent, au nom de l’urgence et de l’inaction politiques.

La masse au sein de laquelle les meneurs de cette révolution éco-terroriste peut puiser est immense.

Outre la propagande médiatique incessante, l’école bourre le crâne des enfants dès la maternelle. Tout au long de leurs études, les jeunes subissent la propagande écolo-alarmiste. Nul ne peut y échapper. Les manuels regorgent de courbes catastrophistes. Lénine aurait rêvé de ce prolétariat parfaitement conditionné, dès le plus jeune âge.

Les modes et les choix de vie se modifient : l’on ne veut plus d’enfants (« l’homme est un danger pour la planète »…) ou l’on songe à l’euthanasie pour diminuer la population voire punir les générations qui nous ont mis dans cette situation et n’ont « toujours rien compris ».

L’Etat fabrique ainsi lui-même les névrosés, futurs militants, voire futurs terroristes. Effectivement, le pas vers l’action directe est vite franchi. Il est même justifié par des sociologues et des universitaires acquis à la cause.

Ainsi, nous assistons à la montée en puissance de la violence et même du terrorisme écologiste : blocage des routes, attaques contre les bâtiments publics et les œuvres d’art, destruction de l’usine Lafarge de Bouc-Bel-Air, guérilla de Sainte Soline…


Yann BALY