jeudi 8 décembre 2022

Macron, ce détestable président familier et « palucheur ». Les incohérences de sa politique.

On l’a vu dans les reportages des actualités, même avec François (le pape) –les deux personnages se tutoient- même avec Biden, Macron ne résiste pas à sa constante manie de vouloir enserrer dans ses bras les chefs d’Etat qu’il rencontre.

Et d’ordinaire, à leur tapoter familièrement voire langoureusement une épaule et à leur caresser le bras opposé.

Le Figaro de ce 7 décembre illustre ainsi l’article d’Isabelle Lasserre(1)  par une extraordinaire photo de Ludovic Marin (AFP) du 16 juin dernier où l’on voit le président ukrainien Volodymir Zelensky sans l’ombre d’une jovialité, détournant son regard d’un Macron qui lui a pris la main droite et qui a posé sa main gauche sur son épaule, arborant une sorte de sourire carnassier.

Mais, on s’en doute, certains chefs d’Etat, comme le Zélensky de la photo ne goûtent pas cette manie palucheuse et papouillarde. On n’a d’ailleurs pas vu non plus notre Macronéron se risquer à « palucher » un Xi Jinping.

Quoiqu’il en soit de ses papouilleries, le président du « quoiqu’il en coûte » poursuit avec ses ministres un mode de gouvernement remarquablement  contradictoire.

Ainsi, quelques jours à peine après que son inénarrable ministre de l’Education nationale, le très wokiste Pap N’Dyaye, eut annoncé que dans l’éventualité de coupures de l’électricité, les écoles publiques seraient fermées le matin dans les zones touchées, Macronéron a-t-il piqué une colère nerveuse contre les alarmistes lançant notamment depuis Tirana où il venait d’atterrir un « Stop à tout ça ! »

Comme si ce n’était pas lui qui, dès la fin du mois d’août, avait redit « la fin de l’abondance » notamment dans le domaine de l’énergie, ouvrant donc la voie à toutes les spéculations sur les pénuries possibles; et plusieurs ministres évoquèrent alors la nécessité de s’y préparer.

Devant le revirement macronique, « Nous voilà à nouveau en Absurdistan ! » soupirèrent alors quelques uns de ces derniers faisant allusion à un recommencement des hallucinantes contradictions ayant marqué la désastreuse gestion de l’épidémie covidienne par les gouvernements macroniens.

Mais on pourrait encore aujourd’hui observer toutes les aberrations dans lesquelles s’enfoncent maintenant les politiques du gouvernement Macron-Borne.

Et d’abord sur l’immigration, après l’ubuesque palinodie de l’accueil à Toulon de l’Ocean Viking et de l’allègre dispersion dans notre pays et ailleurs dans l’Europe du nord, des migrants secourus, totalement indifférents à nos lois.

La vérité c’est que, pas plus que ses prédécesseurs sous le même Macron et sous Hollande, le gouvernement de dame Borne et du sieur Darmanin et du calamiteux Dupont-Moretti ne fait rien d’efficace pour contenir la tsunamigration qui ne cesse de déferler sur nos côtes et au travers de nos frontières.

Enfin, comme l’a fort bien exposé sur une chaîne d’information l’ancien président d’EDF, Loïk le Floch-Prigent, ce gouvernement ne cesse de mentir et de se ridiculiser quand il affirme que c’est en diminuant leur consommation ménagère d’électricité- qui ne compte que pour moins d’un pour cent de la dépense globale- que les Français peuvent faire face aux éventuelles pénuries.

La vérité c’est que c’est la suppression de plusieurs de nos centrales nucléaires, imposée par les idéologues écologistes, qui est la cause de notre déficience énergétique.

 

(1)  Titré « Ukraine : les gaffes qui isolent la France » et sous-titré « Les Européens de l’Est et du Nord s’agacent de plus en plus de l’attitude modérée de Paris vis-à-vis de Moscou. »

 

De par le monde : l’Iran contre les voiles soulève la chape de plomb islamique

Ce que je retiens aujourd’hui c’est la fantastique et très inattendue résistance du peuple iranien face à la répression barbare du régime islamiste.

On sait combien, depuis des dizaines d’années, j’admire mes amis iraniens exilés en France mais en liaison avec les résistants anti khomeinistes dans leur pays. Ce sont eux qui me tiennent au courant de bien des événements.

Selon les observateurs les mieux informés, à ce jour, 458 personnes ont été tuées et plus de 1500 emprisonnées, dans d’épouvantables conditions, par les forces de répression du régime, depuis le début des manifestations entraînées par l’assassinat de la jeune Mahsa Amini.

Il ne s’agit plus aujourd’hui en Iran seulement de l’expression de l’exaspération des étudiantes et des citadines excédées de la dictature des mollahs et des « gardiens de la révolution » pour maintenir la chape de plomb de la charia, et dont l’obligation de vivre sous les voiles noirs n’est qu’un aspect. En très grand nombre, les hommes participent désormais, comme les femmes, aux manifestations de rejet du totalitarisme islamiste.

La répression est particulièrement impitoyable dans les provinces du Baloutchistan et du Kurdistan. Elle met en œuvre tous les moyens militaires lourds pour écraser la révolte.

Je lis ce jour avec un grand intérêt dans la page débat du Figaro, l’entretien mené par Alexandre Devecchio avec l’iranienne Abnousse Shalmani, écrivain et essayiste.

Selon elle, « l’Iran, civilisation trois fois millénaire, en rejetant le voile, rejette la charia et l’islam ».

Ce propos ne sera pas pour déplaire à mes amis Houchang et Madjid…

Et encore moins, ce rappel objectif après tant de diffamations : « Sous le Shah, les droits des femmes ont progressé plus vite que les droits de l’homme, les femmes iraniennes étaient émancipées car dévoilées ».

Ce que ne rappellent aucune de nos féministes de la mélenchonnerie et du wokisme !

Comment ne pas aussi, évoquer ici les exhortations adressées par Vladimir Poutine aux dictateurs iraniens Ali Khamenei et Ebrahim Raïssi pour qu’ils renforcent leur répression.

C’est en effet cela l’application de l’idéologie eurasiste qui motive le maître du Kremlin.