lundi 12 décembre 2022

Ce que j’en pense

 


Affaires françaises

  • Eric Ciotti

Élu hier président des « Républicains », Eric Ciotti a déclaré sur TF1 vouloir « une droite de l’ordre, de la liberté, une droite de l’intelligence ».

Pas très original ! On aurait été tout de même étonné qu’il prônât une droite de l’anarchie, de la dictature, de la bêtise.

Dans la même inspiration, il a émis vouloir « rassembler sur des idées de droite et travailler dans l’unité et la clarté. »

L’embêtant, c’est qu’il n’a pas énoncé et défini explicitement ce qu’il entend par « des idées de droite ».

Pour nous, les idées de droite ou plus exactement celles de la droite de conviction s’ordonnent explicitement autour des valeurs fondamentales de la patrie, de la vie, de la famille, de la liberté, de la justice sociale.

Elles impliquent :

-Le maintien et le développement d’une armée française et des forces de sécurité et de police à la hauteur des menaces intérieures et extérieures sur la paix.

-Le respect de la vie innocente face aux atteintes de l’avortement et de l’euthanasie.

-La défense du mariage fondé sur le couple humain de l’homme et de la femme à rebours de la promotion idéologique des différentes formes du conglomérat LGBTQ…

-La reconnaissance et la promotion des libertés de l’enseignement, notamment par l’institution du chèque scolaire, facteur d’égalité pour les familles et les enfants.

- la défense de l’identité culturelle de la France face aux assauts de l’islamigration, de l’islamo-gauchisme, de la révolution « woke », mais aussi de la contre-culture des « déconstructionnismes ».

- enfin, sur le plan économique, écologique et social, l'élaboration et la mise en œuvre d'une stratégie de réindustrialisation, de revitalisation de notre agriculture et du monde rural, d’un redéploiement de notre politique énergétique par le retour aux centrales nucléaires et l’arrêt immédiat de la programmation de nouvelles éoliennes, coûteuses et écologiquement désastreuses.

Peut-être, sur ce dernier plan au moins, M. Ciotti et les Républicains, comme Madame Le Pen et le RN, pourraient-ils nous donner quelques assurances. Mais oseront-ils enfin dire non à la culture de mort ?

 

Corruption au Parlement Européen

Le richissime Qatar semble donc avoir « arrosé » généreusement un certain nombre de présumés détenteurs d’influence ou de pouvoir au Parlement européen. Et des élus et assistants du groupe des sociaux-démocrates se retrouvent écroués à Bruxelles, au premier chef la grecque Eva Kaili, une des vice-présidentes du Parlement.

Il faut rappeler qu’en fin novembre, une proposition de résolution, pas très qataro-enthousiaste et plutôt suspicieuse, avait été présentée sur la question du respect des droits de l’homme dans le pays et plus exactement dans les immenses chantiers nécessités par la construction des édifices pour la Coupe du monde de football.

Eva Kaili, présentatrice de télévision avant son élection comme députée, se signala alors avant le vote de la résolution par une ébouriffante déclaration selon laquelle le Qatar était « un chef de file en matière de droit du travail » (sic !).

Alors que, selon les personnes informées, ce sont environ 6500 migrants qui sont morts dans des accidents du travail sur le chantier, c’était évidemment là le plus sûr moyen de créer la suspicion des collègues et de la justice belge.

La police de Bruxelles ne tarda pas à mener de juteuses perquisitions. Et notamment chez l’ex-député européen Antonio Panzeri, président depuis 2019 de l’association Fight Impunity consacrée (tenez-vous bien !)  à « la lutte contre l’impunité pour de sérieuses violations de droits humains » !

Les corrupteurs qataris avaient vraiment bien choisi et sans doute bien conseillé les personnages à corrompre. Gageons que l’affaire secoue quelque peu le gouvernement des princes du Qatar.

Mais cela pose aussi la question de la raison du choix de ce pays pour cette Coupe du monde alors que tout le monde sait qu’il est un État non seulement islamiste mais très bienveillant pour les organisations terroristes.

Car, pour paraphraser Shakespeare, ce n’est pas d’aujourd’hui « qu’il y a quelque chose de pourri en ce royaume… ».