C’est Georgia Meloni qui a dû bien s’en esclaffer : ainsi, juste débarqués dans l’hébergement de luxe de l’hôtel des Trois Mûriers à Toulon, 26 des 44 « mineurs » à l’évidence pas très épuisés, ont taillé la route pour rejoindre des amis ou des parents en Allemagne, en Norvège ou en Suède.
En l’occurrence, il s’agirait principalement d’Érythréens.
Avant même d’être dotés par la Croix-Rouge de vêtements et de chaussures neuves, et après s’être restaurés mieux qu’avec l’ordinaire de l’Ocean Viking, ces derniers avaient, à l’évidence, pu joindre avec leurs téléphones satellites ceux qui les attendaient plus au nord.
On mesure ainsi la bonne organisation de fait entre les nouveaux « négriers » que payent les migrants aux départs des pays et des rivages du sud et les navires des « ONG » dites « humanitaires » qui les interceptent en mer : non pas pour les ramener selon les exigences du droit maritime dans les ports de départ ou les ports les plus proches mais pour les imposer tout à tour à l’Italie (qui, cette année, en avait déjà pris son lot avec deux bateaux accueillis !), puis finalement à la France, ce qui ne s’imposait pas, n’était-ce le chantage que l’on sait et l’autoglorification de Macronéron dans son indigne soumission.
Et c’est ainsi qu’année après année, mois par mois, se réalise la véritable prophétie de Jean Raspail avec son roman « Le camp des saints », réalisation de ce que j’ai appelé « la tsunamigration », vecteur majeur, avec la macronienne sacralisation constitutionnelle de l’avortement, de ce que je désignai dès 1980 comme le « génocide français ».
