Sur le supplice de la petite Lola, l’ignoble inversion de récupération politicienne de la macronie et des autres gauches
Hallucinant ! Parce qu’à l’Assemblée, Marine le Pen allait prendre la parole sur ce qui n’est pas un « fait divers » comme le nomment insupportablement les médias, mais un crime atroce de monstrueuse barbarie, le ministre de la justice Dupont-Moretti allait une fois encore se discréditer par ses propos insensés.
Fulminant de sa coutumière rage haineuse contre la soi-disant « extrême droite », le regard noir strié de rouge-sang tel un vieux sanglier en furie, le Garde des Sceaux ne se retenant plus osait se lancer dans une abjecte diatribe de pure haine visant « la petite politique, de la petite poloche »( ?) visant à « se servir du cercueil d’une gamine de douze ans comme on se sert d’un marchepied ».
Après cette délirante et emphatique envolée de son collègue, Elizabeth Borne, dans une haine plus froide mais non moins délirante, osa en appeler au « respect de la douleur de la famille », de « la mémoire de Lola » et de la « séparation des pouvoirs » (sic !).
Nous, qui ne sommes pas des inconditionnels de Marine, et qui sommes souvent en désaccord avec son idéologie sociétale, nous fûmes alors très heureux de sa magistrale réponse à ces prises à partie divagatrices. « C’est tout ? » se contenta t-elle de leur répliquer avec un superbe dédain.
Mais c’est ainsi, que, unanime, par delà ses décisions, toute la gauche, y compris la macronique, ne trouve jamais d’autres réponses aux tragédies qui frappent notre société, et dont elle est souvent responsable, que de fulminer contre la mythique « extrême-droite » qu’elle accuse de péché de « récupération ».
Ukraine : l’aveu de Piotr Tolstoï !
Non, ce Tolstoï là, n’a rien à voir avec le très grand écrivain russe de « guerre et paix » ; et de « Anna Karénine », Léon Tolstoï (en russe Lev).
Le camarade Piotr Tolstoï, lui est un très furibard inconditionnel de Poutine à la Douma et au gouvernement, une sorte de deuxième porte-parole après Dmitri Peskov.
On le sait, surtout depuis le 24 février, jour d’invasion de l’Ukraine, Poutine ment, ment sans cesse, entraîné par un demi-siècle au sein du KGB.
Et les « gogos utiles » gobent ses mensonges, celui du lendemain faisant oublier celui de la veille. Ainsi, trois jours avant l’invasion, le dictateur jurait-il, le cœur sur la main qu’il n’avait pas l’intention d’envahir l’Ukraine. J’accueillis cela, un peu seul, avec des sarcasmes. Mais les auditeurs de Radio-Courtoisie se souviennent que je ne m’étais pas trompé.
Les gogos utiles de courte, très courte mémoire affirmèrent ensuite que l’intention de ce bon démocrate de Vladimir n’était que d’occuper le Donbass comme il l’avait fait de la Crimée et aussi de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, et de la Transnitrie. (Pour nous cantonner à l’ancienne URSS).
Jusqu’à ces jours derniers, jusqu’à l’annexion du Donbass, les gogos utiles étaient tenus de croire qu’une fois le Donbass conquis, ça serait enfin la paix en Ukraine.
Néanmoins, l’armée poutinienne a continué à bombarder à tout va dans la plus belle tradition soviétique de radicale démolition des villes.
Mais hier au soir, 19 octobre, Piotr Tolstoï, qui parle le Français interrogé dans une émission de BFM.TV a déclaré que, bien sûr, l’armée russe ne se contenterait pas de la prise de la Crimée et du Donbass. C’est bien sûr toute l’Ukraine qui doit être conquise, et d’autant plus qu’elle n’est pas encore « dénazifiée » ! (sic)
Emouvant accès de franchise soulageant sans doute bien des « gogos utiles » de leurs incertitudes.
Par ces gogos, je n’entends pas bien sûr les hypocrites qui, depuis belle lurette, savent bien à quoi s’en tenir, en bons petits agents qu’ils sont de l’ambassade de Russie.
Je le confesse, je ne me contente pas de m’informer sur des chaînes peu poutinophiles, même si elles ont de très compétents et honnêtes commentateurs et grands reporters. J’aime regarder et me faire traduire Rossiya.
Au moins là, on ne nous cache pas, avec des Tolstoï en direct, ce que veut Poutine, c’est conquérir toujours plus : aujourd’hui l’Ukraine dans sa totalité. Et demain, tous les autres pays de l’ancienne URSS.
C’est que la Russie n’est grande que comme trente fois la France. Ca ne suffit pas au maître du Kremlin !
Triste hiver pour l’Ukraine
Des lecteurs de ce blog m’ont demandé où l’on pouvait trouver l’intégralité de ce chant du chœur Montjoie Saint Denis.
On peu bien sûr acquérir les CD du Chœur.
Mais le chant a été bien sûr publié dans le beau livre « Chants de France et de Chrétienté » du Centre Henri et André Charlier.
Voici pour aujourd’hui le premier couplet :
Terrible hiver pour l’Ukraine
Livrée aux troupes de Staline.
Sanglant hiver de la haine,
Génocide et famine.
Ce couplet est hélas d’une poignante actualité. Il suffit de remplacer Staline par Poutine. Et les troupes de ce dernier brandissent les portraits du premier dont le culte a été rétabli comme aux pires temps de l’URSS.
On me dit que des militants qui chantaient cela jadis et naguère seraient devenus aujourd’hui quelque peu poutinophiles. Je ne veux pas le croire. Si cela était, par exception, alors par quelle étrange fascination ?