mardi 24 mai 2022

Non, hélas, Macron n’a pas choisi comme ministre de l’éducation nationale française l’historien Tidiane Ndiaye mais l’idéologue façon Houria Bouteldja : Pap Ndiaye !

Bernard Antony, président de l’Agrif, directeur de la revue Reconquête communique

C’est le 21 juin 2007 que l’Algérienne Houria Bouteldja, présidente du Parti des Indigènes de la République (P.I.R) prononçait sur France 3 avec une très révélatrice expression de mépris : « Il faut bien leur donner un nom à ces blancs, moi, je les appelle des sous-chiens ! »

Poursuivie par l’Agrif pour racisme antiblanc, elle allait invoquer pour sa défense qu’elle n’avait pas utilisé l’insulte de « sous-chiens » (très usitée dans la culture magrébine) mais avait usé d’un néologisme : « souchiens » désignant…les Français de souche !

Grosse ficelle évidemment, car pourquoi voulait-elle donc donner un nom aux blancs en général et ne pas trouver mieux que de les affubler de l’appellation « souchiens » ?

Mais les magistrats du siège ne relevèrent pas cette incohérence, même si le parquet ne s’était pas laissé duper, surtout avec la retransmission télévisuelle des propos de l’accusée et de son explicite moue de dégoût à l’égard des « blancs ».

Houria Bouteldja allait désormais s’illustrer dans la fabrication de son idéologie dite « antiraciste », ou encore « indigéniste » ou encore « décoloniale », avec l’objectif constant d’exiger des Français, coupables du crime d’avoir colonisé l’Algérie après 1830, la repentance pour ce que Macron appela « un crime contre l’humanité ! (sic) »

Elle ne craignit cependant pas dans l’ample production de haine antifrançaise qu’elle n’a cessé de fournir avec la complicité rédactionnelle de son mentor, le sociologue Saïd Bouamama (leur livre de propagande majeur : « Nique la France ! ») d’exalter sans la moindre  vergogne le passé barbaresque, donc esclavagiste, de son Algérie (Elle vit en France et grâce à la France, payée par l’Institut du Monde Arabe, mais elle a au moins la cohérence de n’avoir jamais voulu prendre la nationalité de cette France honnie).

Comme elle d’ailleurs, l’agitatrice islamo-gauchiste Assa Traoré est fière d’être issue de la plus grande tribu esclavagiste du Sahel : les Soninkés.

Notre combat de président de l’Agrif nous amena à rédiger à destination de dame Bouteldja (qui s’est refusé à tout débat face à nous) un petit livre titré « vérités sur les esclavagismes et les colonialismes »(1)

Mais voilà donc que c’est un universitaire français, de père Sénégalais, Mr Pap Ndiaye, que, en pleine logique avec sa haine de la colonisation française, Emmanuel Macron a choisi comme ministre de l’éducation nationale ! Ce Pap Ndiaye est idéologiquement aux antipodes de Tidiane N’diaye le brillant historien-chercheur franco-sénégalais qui, en 2008 publia un ouvrage désormais essentiel : « Le génocide voilé ». Cet ouvrage (hélas pas encore paru lorsque nous rédigeâmes notre Réplique à Houria Boutelja) venait remarquablement compléter celui d’Olivier Pétré-Grenouilleau, grand historien de l’esclavage africain au long des siècles : « Les traites négrières, essai d’Histoire globale ».

Dans le « génocide voilé » Mr Tidiane N’diaye a rappelé les éléments principaux de la traite transsaharienne qui, comme le rappelait notre éminent ami le professeur Jacques Heers, et plus tard encore l’historien Pierre Vermeren, aurait dû donner lieu à un peuplement noir des empires musulmans.

Mais la « traite » arabo-musulmane fut en effet très réellement « génocidaire » :

-dans les longues marches vers les destinations finales, près de 30% des esclaves convoyés mouraient.

-ensuite, il en mourait encore massivement dans les ateliers de castration des pays musulmans, arabes ou indiens.

Il sera intéressant de vérifier dès que possible si le ministre Pap Ndiaye fera introduire dans les livres des programmes d’histoire la vérité de ce qu’il en fut réellement des colonialismes et des esclavagismes et particulièrement de ce qu’entraîna la conquête de l’Algérie : à savoir la décolonisation du système d’esclavage ottoman et barbaresque et…la multiplication par trois de la population entre 1860 et 1960.

Quoiqu’il en soit, celle qui doit être très satisfaite de la désignation de ce Ndiaye là pour l’éducation encore dite « nationale », c’est dame Houria Bouteldja !

 

(1)  A commander à l’Agrif au prix de 15 euros.