Bernard Antony, président de l’AGRIF, président de Chrétienté-Solidarité, communique :
Même si, sans la moindre vergogne, le sieur Macron, prenant, comme d’ordinaire, les Français pour des imbéciles, fait savoir que cette commémoration n’est pas une célébration, quel que soit le mot utilisé il s’agit d’une abomination !
C’est en effet un énorme mensonge que de prétendre que le 18 mars 1962 fut la date du cessez-le-feu dans la guerre d’Algérie.
D’abord, les accords d’Évian ne furent que chiffon de papier et pour le FLN, totalement défait militairement mais qui triomphait diplomatiquement et pourrait tout se permettre ; et pour le général De Gaulle qui, dans toute l’étendue de son cynisme, savait bien qu’il livrait toutes les populations d’Algérie fidèles à la France, musulmanes, juives, chrétiennes, à la merci des nouveaux maîtres du pays.
En fait de cessez-le-feu, les accords d’Évian constituèrent un permis non seulement de chasser de chez eux les non soumis au FLN mais de les assassiner et souvent dans les pires supplices.
Par dizaines de milliers, les harkis et autres combattants musulmans dans l’armée française, et leurs familles, subirent ainsi une véritable entreprise de génocide selon la définition même de ce vocable forgé par Raphaël Lemkin à propos des exterminations par les Turcs des Arméniens (et autres chrétiens d’Orient), des Ukrainiens par les Bolcheviques et des Juifs par les nazis.
Mais l’indépendance de l’Algérie ne signifia pas seulement les atrocités auxquelles furent voués les harkis mais aussi celles que subirent par milliers des personnes de la population d’origine européenne, les Pieds-noirs, et aussi nombre de juifs.
On se souvient bien sûr des terribles massacres de plusieurs centaines de personnes le 5 juillet 1962 à Oran et des enlèvements de plus d’un millier de femmes dont pour la plupart on ne sut jamais les atroces destinations vers lesquelles on les transporta.
Mais ce fut dans toute l’Algérie que se déchaîna la barbarie fellagha et de ses ralliés de la douzième heure.
On ne peut aussi que se rappeler des ordres de non-assistance à populations françaises en danger de massacres, explicitement intimés à notre armée par le gouvernement du général De Gaulle, et sur la volonté expresse de ce dernier. Ordres ignobles, sans précédent dans notre histoire car le gouvernement de la France n’était pas alors sous la botte d’un ennemi lui dictant ce qu’il attendait de lui.
Cela n’a hélas pas illustré l’identité française et chrétienne de notre patrie humiliée.