· Taubira : la pétulante virago de la révolution « woke » en France
L’ancienne Garde des Sceaux de François Hollande a donc remporté hier la soi-disant « primaire à gauche » ayant pour but de la désigner comme candidate à l’élection présidentielle ce printemps.
Je ne m’étendrai pas ici sur le fait sans grand intérêt que ses concurrents ne souhaitaient pas participer à ce scrutin et n’y furent propulsés que malgré eux en raison de l’étonnante pratique démocrassouillarde de la ramification complexe et vipérine socialo-écolo de cette gauche en déroute.
En revanche, je vois l’intérêt de la chose en ce sens que l’on va ainsi savoir combien représente aujourd’hui en France la mouvance de la révolution transatlantique woke.
Hortense Sauveur a consacré à Taubira dans le dernier numéro de Reconquête (n° 384 – janvier 2022, 23° année) un remarquable et très plaisant article (1).
Christiane Taubira, en effet, quoique détestée pour son autoritarisme et sa hargne pagailleuse par ses subordonnés au ministère de la justice, est en effet sans doute la personnalité la plus « confédératrice » des minorités de la diversité inclusiviste LGBTQ (+++…), de « l’indigénisme », du « décolonialisme », de la dialectique « racisés – non racisés » de « l’inclusivisme féminocratique », de «l’islamo-gauchisme »…
Elle est pour la ribambelle des Bouteldja et des Traoré, l’idéologue du racisme antiblanc, la prophétesse par excellence de « l’antiracisme », ce « racisme en sens contraire ».
La haine de la civilisation française et de ses valeurs est le seul dénominateur commun de toutes ces minorités qui par ailleurs se détestent. Quel que soit le score taubiresque le 10 avril, elles sont vouées ensuite à exacerber leurs dissensions, leurs exécrations réciproques.
Et l’on verra que la grande œuvre sinistre de la carrière de Taubira que l’on peut aisément imaginer comme une quatrième Gorgone, aura été le soi-disant « mariage pour tous ».
Car on vérifiera le 10 avril prochain que la révolution « woke » qu’elle entend incarner électoralement ne rallie en France qu’une très petite minorité de la masse électorale. Ce sera une bonne chose, surtout si un autre pouvoir que celui de Macronéron en tirait les conséquences pour que soient votées des lois d’intérêt national et de culture de vie.
· Mon vote pour Zemmour : je persiste. Non sans quelque commisération pour Marine.
J’ai redis ce mercredi dernier dans mon émission de la Réplique sur Radio Courtoisie mon choix en faveur d’Éric Zemmour pour la prochaine élection présidentielle. Et j’ai répété aussi ma formule : « Je suis zemmourophile, pas zemmourolâtre », signifiant mon adhésion à la plupart de ses positions mais nullement que je les approuvais toutes et pour certaines, non sans nuances.
Je suis ainsi très heureux de l’article de Michel Léon qui sera publié dans le prochain numéro (384) de Reconquête et titré « Zemmour et les patriotes doivent comprendre que le réflexe jacobin n’est ni national ni intégrateur ».
J’ai éprouvé ces jours-ci une certaine commisération pour Marine Le Pen lâchée ou risquant de l’être par nombre de ses cadres et élus. Marine, jadis, m’avait méchamment prêté des propos à son encontre que je n’avais nullement tenus. Et il m’arriva aussi de répondre à quelques de ses jugements incohérents sur le catholicisme dans un petit livre titré « Devoir de réponse » sous-titré « Marine Le Pen sur la foi catholique et la République », et consistant en un entretien avec Cécile Montmirail (19 euros franco de port. À commander au Centre Charlier : 01 40 51 74 07).
J’ai pardonné à Marine.
Comme je soutiens Zemmour, je ne souhaite évidemment pas qu’elle soit en compétition pour le deuxième tour de l’élection. Mais si tel était le cas, en considération de l’intrinsèque perversion de la politique totalitaire de Macronéron, je voterais et appellerais à voter pour elle ; et si elle était par bonheur élue, alors, ne lui en déplaise, je prierais le Saint Esprit pour qu’Il l’assiste.
(1) Reconquête : exemplaire à demander au Centre Charlier, 70 boulevard Saint Germain, 75005 PARIS. JOINDRE 8 EUROS EN TIMBRES.
