lundi 13 décembre 2021

Ce que j’en pense

 

Nouvelle-Calédonie : en réalité la perversité de la politique macronéronienne

 

Mr Macron et son ministre Lecornu se sont apparemment félicités de la victoire du non à l’indépendance de la Nouvelle Calédonie lors du troisième (et dernier ?) référendum ce samedi sur l’avenir de l’archipel français.

On ne peut certes que se réjouir de ce que ce non l’ait emporté avec 96,5% des votants mais tous les commentateurs notent aussi que le pourcentage de ces votants n’a été que de 43,90%.

Or comme une très grande partie de ces abstentionnistes ont obéi aux mots d’ordre des chefs indépendantistes et même s’il y a eu de leur fait beaucoup d’intimidations et même de menaces, la vérité, c’est que dans l’état actuel de l’électorat, celui-ci est partagé en deux.

Il y a deux raisons à cela :

-La première est que le gouvernement Macron-Lecornu ne s’est nullement activé pour que le chiffre des abstentionnistes ne soit pas supérieur à celui des votants.

-La deuxième, c’est que ce scrutin s’est encore une fois déroulé avec l’interdiction de voter pour 35 000 résidents exclus sous différents prétextes de la liste électorale spéciale pour la consultation référendaire (LESC), le premier critère pour pouvoir être électeur étant celui de la naissance dans l’archipel ! Et c’est ainsi qu’à l’inverse de la métropole il faut être né en Nouvelle-Calédonie pour pouvoir y voter, le fait d’être français et résident depuis longtemps ne suffisant pas.

D’autre part, l’inscription des natifs majeurs de droit coutumier est automatique alors que celle des non kanaks ne l’est pas.

Bref, le droit du sang, dont l’idée du rétablissement pour la métropole fait hurler la gauche, s’applique aux antipodes.

Or il aurait suffi et il suffirait que les 35000 résidents exclus du droit de vote n’en soient point privés pour que ne se pose plus du tout la question d’une majorité suffisante pour le maintien de l’archipel dans la France.

Si Macron voulait vraiment cela, il lui faudrait simplement aligner le mode électoral de la Nouvelle Calédonie sur celui  de la métropole.

Mais n’est-il pas capable de vouloir simultanément le maintien de l’archipel dans la France et son indépendance !

 

Zemmour avec Villiers en Arménie

 

Fondateur de Chrétienté-Solidarité, auteur de l’ouvrage « Le génocide arménien »* sous titré « Des Turcs à l’Etat islamique « Daesh », (1) le massacre continue » je suis très heureux de ce qu’Eric Zemmour ait choisi l’Arménie pour son premier déplacement à l’étranger de candidat à l’Elysée.

L’Arménie, plus vaste alors qu’aujourd’hui, a été en effet le premier royaume au monde christianisé.

Zemmour a notamment très justement déclaré : « Vous êtes ici à l’aube de l’humanité, de la première nation chrétienne. Il faut venir dans des endroits comme cela pour comprendre les origines de notre civilisation… ».

Il ne reste hélas qu’une très petite partie de ce qu’était l’Arménie au début du XXème siècle, avant le génocide perpétré par les dirigeants Jeunes Turcs et parachevé par Mustapha Kemal.

Il faut se souvenir de l’ignominieux abandon des Arméniens de la Cilicie (sud de la Turquie) imposé dans les années 1920 à l’armée française (Légion d’Orient) lors de la présidence de la République d’Alexandre Millerand et par les effets des connivences maçonniques d’Aristide Briand et de Kemal.

Cela a fait l’objet d’un livre poignant « La Passion de la Cilicie » de Paul de Rémusat du Véou. Ce dernier fut capitaine dans la Légion d’Orient et fit alors partie de ces officiers de l’honneur français faisant tout pour sauver des rescapés arméniens nonobstant les ordres gouvernementaux d’abandon. Paul du Véou, un grand résistant, fut plus tard dirigeant du réseau « Henri Paul » au sein du mouvement Combat ».

Dans son livre, il exprimait la crainte que d’autres abandons de populations fidèles ne surviennent un jour. Il mentionnait celles de l’Indochine et de l’Algérie.

L’histoire hélas lui donna raison.

* A commander au Centre Charlier. 70 Boulevard Saint Germain 75005 Paris. 21 euros franco

 

Rapport Sauvé : le pape très mécontent !

 

Les lecteurs de la revue Reconquête, envoyée ce jour à l’imprimerie, trouveront les analyses de Jeanne Smits et de Pierre Soleil sur les étranges méthodes statistiques et les 45 injonctions stupéfiantes du Rapport Sauvé dont, incroyablement, le président des évêques de France, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, a exigé que l’épiscopat lui apporte un soutien inconditionnel (« faire corps avec » !)

Ce jour, un article de Jean-Marie Guénois sur une pleine page du Figaro est consacré à ce rapport entraînant le fait que désormais, « beaucoup estiment que l’Eglise de France a perdu sa crédibilité morale, à l’intérieur comme à l’extérieur »

François, selon Guénois, est « très mécontent de cette affaire ».

Depuis plusieurs semaines, une indignation de plus en plus forte n’a cessé de monter en France chez les catholiques contre la naïveté (ou la complaisance) avec laquelle l’épiscopat a accueilli le Rapport du personnage qu’est Sauvé, manifestement aussi à son aise pour séduire les évêques que pour charmer les frères francs-maçons de la Grande Loge.

Les prélats catholiques doivent savoir que c’en est largement fini en France d’une soumission à leurs desiderata des catholiques de conviction.

Ils n’ont pas oublié que le ci-devant archevêque Aupetit n’avait que méchants sarcasmes pour les fidèles attachés à la liturgie traditionnelle « faisant leur business dans leurs coins» …