lundi 8 novembre 2021

Pas de blancs dans la « pub » !

 

Imaginons un pays d’Afrique noire dans lequel la publicité ne présenterait que des personnes de race blanche.

« Impossible ! », diriez-vous : « cela n’a peut-être existé que dans des journaux de la minorité blanche de l’Afrique du Sud au temps de l’apartheid ».

Or voici qu’hier, dimanche soir, parcourant les journaux des derniers jours, mon attention est attirée par les publicités sur pleine page dans le Figaro.

Dans celui daté du 5 novembre consacré à la marque de vêtements et de divers colifichets  « Dolce et Gabbana », c’est la photographie du visage d’un africain noir, plutôt jeune, qui occupe toute la surface.

Quatre pages plus loin, il s’agit d’une publicité d’État, estampillée en haut à gauche « République Française » et en haut à droite de « Santé publique – France ».

Le texte de la « pub » consiste en une question sans doute très fondamentale, en haut à gauche : « Légumes en morceaux ou en purée ». En effet, « that is the question ! » comme dirait Shakespeare !

En bas de page, cette sublime invitation : « Parents et futurs parents, trouvez des réponses sur « 1000 premiers jours.fr ».

La photographie sur pleine page est celle d’un charmant bambin, tenant dans chacune de ses deux menottes un morceau brocolis ou de quelque chou-fleur, et se demandant semble-t-il dans lequel mordre en premier.

Ce sympathique mouflet est lui aussi de race noire.

J’ouvre ensuite le figaro daté du 6 novembre dans lequel est une publicité sur pleine page aussi de la fondation Francis Bouygues. Là, c’est une composition toute de rouge et de noir avec la photographie d’une souriante jeune femme noire en robe rouge. Une phrase d’elle est mise en exergue : « La fondation m’a permis de réaliser mon rêve ». Et c’est signé Claire, au-dessus de quelques lignes de présentation de son brillant parcours universitaire. Claire, quoiqu’ainsi prénommée, est elle aussi de race noire.

Je me suis alors demandé si ces trois exemples ne relevaient pas d’une stratégie publicitaire générale, fondée sur la conviction qu’il serait plus judicieux d’utiliser des personnes noires parce qu’elles s’avèreraient plus « vendeuses » que des personnes de race blanche.

Aussi ai-je interrogé quelques-uns de mes amis bien plus compétents que moi en matière de « marketinge ». Ils m’ont affirmé qu’il s’agissait en effet d’un choix assez général de préférence ethnico-raciale, non pas du fait des journaux mais de celui des agences de publicité.

Et ce, non pas tant en raison de ce qu’il serait prouvé que l’utilisation de photos de personnes africaines serait commercialement plus bénéfique mais bel et bien pour des raisons idéologiques. Et c’est ainsi que dans la publicité aussi le grand remplacement est en cours !

Et ce, au nom de l’antiracisme !

Ce choix de nature idéologique serait sans doute à rattacher au grand phénomène de la révolution transatlantique « woke » pour laquelle il y a un ennemi principal : l’homme blanc et hétérosexuels et ayant de surcroît l’audace de ne pas avoir honte de cette condition.

Que dire de cela ? On le sait, catholique et français, je réprouve fondamentalement tous les racismes. Je professe à l’école de Jacques Bainville et de Pierre Gaxotte que « la France n’est pas une race mais une nation ». Et je rappelle quand nécessaire ( ?) qu’il y a eu de grands français de race noire ou mulâtres. Contentons-nous ici d’évoquer d’abord la haute figure de Léopold Sedar Senghor, premier président de la République du Sénégal, fier de sa nationalité française et qui fut élu à l’Académie française, écrivain ardent défenseur de la langue française et qui choisit de passer en France les dernières années de sa vie.

Mentionnons au moins encore la grande figure de notre ami le sociologue Jules Monnerot, mulâtre guadeloupéen, qui fut un grand défenseur de l’Algérie française et qui siégea au bureau politique du Front National le plus brillant des penseurs de l’anticommunisme.

Et faut-il dire ici que nous sommes parmi les centaines de milliers de catholiques à préférer l’admirable cardinal africain Robert Sarah au pape régnant de race blanche mais ayant odieusement trahi les catholiques de Chine ?

À la vérité, sous le masque de l’idéologie antiraciste, c’est bien, dans la publicité un véritable « racisme en sens contraire » que l’on nous inflige par une discrimination-élimination de plus en plus systématique contre le mâle blanc si honni par les camarades islamo-gauchistes, Houria Bouteldja ou Assa Traoré.

Avec l’AGRIF, nous combattons ainsi les racismes du temps présent : le racisme antichrétien, le racisme antifrançais et le racisme antiblanc.