jeudi 18 novembre 2021

Face au nœud de vipères de tous les déconstructionnistes, face à la multiple révolution, notre « anti révolution » sur tous les plans !

 

Je dois parler demain soir des combats de l’Agrif à nos amis de Perpignan. Je m’efforcerai de leur commenter le plus emblématique de nos derniers procès. Naturellement, je m’efforcerai de remonter aux causes de ce que j’ai appelé par ailleurs « la grande dégringolade » et dont les racismes purulents contre notre identité chrétienne et française ne sont qu’un des aspects.

Ce que nous vivons actuellement c’est en effet une fantastique mise en œuvre de toutes les entreprises imaginables des déconstructions idéologiques développées par des intellectuels ravagés dans une satanique émulation des diverses « écoles » de démolitionnisme systématique en Europe et en Amérique. Notre ami Pierre Henri en a magnifiquement traité dans Reconquête de janvier 2020. Et les choses ne font que s’accélérer avec la révolution « woke » d’origine étasunienne mais désormais transatlantique, multinationale, récupératrice de toutes les aberrations gauchistes, indigénistes, racialistes, décoloniales, LGBT+ qui se recoupent dans ce qui est désormais désigné comme le phénomène de « l’intersectionnalité ». Le camarade Mélenchon n’est pas le dernier à le trouver admirable.

Bref, tout doit y passer, en vrac : la famille, la langue, la patrie, l’école, les frontières, l’art, l’armée, la religion, le vrai, le beau, le bon, la nature humaine, le respect de la vie. Nos nations ressemblent à d’immenses et putrides chantiers de démolition où s’affairent avec acharnement de ricanant démons.

Rien ne doit subsister. A la fin du 18ème siècle, le grand penseur et écrivain contre-révolutionnaire, Joseph de Maistre écrivait : « La révolution ne s’est pas contentée de faire tomber des têtes, depuis, elles tournent. »

Aujourd’hui, elles tournent comme jamais, du moins dans le camp  des ravageurs ravagés.

« Tout est si nécessairement fou que ce serait fou par une autre espèce de folie que de n’être point fou ». Cette phrase désabusée du génial Pascal sur la misère humaine, vaudrait particulièrement aujourd’hui tant notre monde est sur tous les plans dans un chaos global qu’il n’aurait pu imaginer.

La révolution française, la révolution  « jeune-turque », le bolchevisme, le nazisme, par delà leur inscription dans l’œuvre satanique de mal et de mort obéissaient à des principes d’unité (la nation, le parti, la classe, la race).

Il en est encore de même aujourd’hui pour les grands ensembles subsistant, totalitaires ou à forte dimension coercitive : Chine, Corée du Nord, Russie, pays islamiques. Mais chez nous, en occident, c’est pour l’heure, la grande dislocation, déconstructionniste. En attendant que des ruines et décombres surgisse enfin l’élément unificateur d’un nouvel ordre (« ordo ab chaos »). Bien sûr, on pourrait très pessimistement penser que ce pourrait être l’ordre de l’islam, de la charia régissant l’oumma. Mais nous ne croyons pas cela inéluctable.

Face aux déconstructions nous voyons surgir en  bien des lieux les œuvres de contre-révolution.

Il ne faut pas désespérer ! Je développerai pourquoi ce vendredi à Perpignan.

 

                                              

    Chers amis,

 

Les adhérents des Pyrénées-Orientales vous convient à la conférence suivie de débat avec Bernard Antony, président de l’AGRIF, président de Chrétienté-Solidarité :

 

Nos combats pour la civilisation française

 

Bernard Antony évoquera les grands procès actuels de l’AGRIF et présentera son dernier livre : Pour en finir avec le « pays cathare ».

 

Hôtel les 2 mas

1 rue Madeleine Brès

66330 CABESTANY

(A côté de Médipole)

Vendredi 19 novembre

18 h 30

 

Le conférencier signera ses livres