Je remets à demain ou plus tard mon projet d’écrire ici tout le mal que je pense de l’élection du président de la République au suffrage universel, voulue par le général de Gaulle et de surcroit dévoyée par Jaques Chirac faisant passer la durée du mandat de sept ans à cinq ans.
Ce
matin en effet, j’ai lu dans la page « débats » du Figaro de ce mardi
6 avril le très bel article de Michel Houellebecq sur la légalisation de
l’euthanasie qui doit être débattue jeudi à l’Assemblée Nationale.
Je
crois qu’il est nécessaire de lire et faire lire le plus possible les
réflexions cinglantes de l’écrivain sur les mensonges qui polluent le débat.
Cela
nous ramène à la tragédie de l’ignoble mise à mort de Vincent Lambert pour la
vie duquel notre Jérôme Triomphe et son confrère Jean Paillot se sont battus
avec un admirable acharnement.
Or,
on a pu encore mesurer dans l’émission la plus habituellement non-conformiste
des medias de grande audience, à savoir celle d’Eric Zemmour, combien, même là,
dominait l’ignorance. Son co-équipier Marc Meunant, sympathique mais si souvent
tête légère, émit, sans manifestement rien savoir sur le cas de Vincent,
l’opinion conformiste selon laquelle il fut aberrant de maintenir si longtemps
ce dernier en vie.
Jérôme
Triomphe reviendra bien sûr sur cela au cours de notre prochaine émission de la
Réplique sur Radio-Courtoisie (mercredi 21 avril de 18h à 21h).
Pour
aujourd’hui je crois bon de simplement citer les dernières lignes du grand
article de Houellebecq.
Évoquant
que le combat pour la vie pourrait
sembler n’être qu’un combat « pour l’honneur », il écrit :
« ce ne serait d’ailleurs pas
exactement rien, l’honneur d’une civilisation ; mais c’est bien autre
chose qui est en jeu, sur le plan anthropologique c’est une question de vie ou
de mort. Je vais, là, devoir être très
explicite : lorsqu’un pays -une société, une civilisation - en vient à
légaliser l’euthanasie, il perd à mes yeux tout droit au respect. Il devient
dès lors non seulement légitime mais souhaitable de le détruire ; afin
qu’autre chose – un autre pays, une autre société, une autre civilisation – ait
une chance d’avenir. »