On croit rêver ! Il aura donc fallu plus d’un an pour que le très progressiste Président de la République et tous ses conseils envisagent enfin que, pour combattre la pandémie du coronavirus, il était peut-être bon d’envisager d’appliquer des « traitements » thérapeutiques. Un an ! Ainsi, après plus d’un siècle de médecine moderne, il aura fallu, à ces brillants adeptes du progrès, un an et plus, répétons-le, pour s’aviser de ce qu’il était peut-être judicieux de se demander si la solution pour combattre cette maladie ne s’appellerait pas tout bonnement « médicament » ?
Seulement voilà, proposer la thérapeutique du médicament, n’était-ce pas emprunter la même voie que celle prônée par le professeur Didier Raoult ? Avec les médicaments qu’il préconisait ou peut-être avec d’autres possiblement plus efficaces encore… Et en plus, le si démoniaque Donald Trump ne s’était-il pas ainsi fait soigner avec succès ?
Mais tout juste si les conseillers scientifiques ne taxaient pas de criminelles les recommandations raoultiennes en faveur de l’hydroxychloroquine, désormais interdite après des dizaines d’années de prescriptions. Non sans d’ailleurs que certains ministres n’aient pas hésité à l’utiliser pour leur propre médication…
Nous revoilà donc, en quelque sorte, à la case de départ : soigner la maladie du coronavirus avec… des médicaments ! Mais, c’était sans doute une idée trop simpliste, trop rétrograde.
Enfin, ça y est ! Monsieur Macron s’est peut-être avisé de ce qu’il pourrait payer électoralement le refus gouvernemental de soigner normalement les infections du coronavirus : tout simplement avec de bons remèdes comme disent les bonnes gens.
Mais, ne faut-il pas, une fois encore, se dire que le « bon sens n’est pas la chose du monde la mieux partagée » ?