Je ne sais si Donald Trump connaissait le célèbre adage latin : Vae victis (« malheur aux vaincus »), ce cri fut lancé selon Tite-Live par Brennus, le chef gaulois victorieux de Rome alors qu’il lançait encore sa lourde épée dans le plateau de la balance dont la charge fixait le poids d’or que la cité vaincue devrait payer pour obtenir le départ des vainqueurs.
Aujourd’hui, dans toute la médiasphère, très majoritairement gaucholâtre, c’est une ambiance de curée qui règne contre ce président sortant qui leur aura tellement fait peur. La gauche ne lui pardonnera pas. Et à vrai dire, la gauche ne pardonne jamais, et surtout pas quand elle tient le langage du rassemblement que démentent simultanément les actes. Les mots de Biden ne sont en effet que du bidon. La réalité, c’est que déjà on s’acharne judiciairement sur les malheureux manifestants, sans armes, qui ont commis le crime inexpiable d’avoir investi le Capitole, sans y commettre le moindre dégât.
Des dizaines d’entre eux ont été arrêtés. Ils auront du temps pour méditer ce qu’il peut en coûter d’avoir perpétré le blasphème impardonnable de s’être assis sur le fauteuil de l’auguste Nancy Pelosi. Sur un tel fait, l’ensemble de l’internationale transatlantique gaucho-médiatique va très fidèlement appliquer le leitmotiv léniniste : « Ce n’est pas l’événement qui importe, c’est l’exploitation que l’on en fera ». On martèle donc dès maintenant, au mépris le plus total de la réalité de ce qui s’est produit, l’énorme mensonge que le 6 janvier 2021 la démocratie américaine a failli être emportée ce jour-là à Washington.
Et sans la moindre vergogne, certains osent parler de « tentative de coup d’État ». Il est vrai pourtant qu’un vrai coup d’État, le plus fondamentalement antidémocratique qui soit, a bel et bien été perpétré ce jour-là ; celui des GAFA avec leur führer, leur Big Brother, Marc Zuckerberg, s’emparant dans la première puissance du monde (encore pour un temps ?) du premier des pouvoirs : le pouvoir médiatique. GAFA se constituant ainsi comme le plus totalitaire des groupes antifas à l’échelle planétaire.
Cela dit, alors que Trump et les trumpistes sont persuadés d’avoir certes perdu une bataille mais pas la guerre, Biden mange peut-être en ce moment son pain blanc de président. Car il va lui falloir satisfaire chaque jour un peu plus aux revendications de son ultra-gauche. Certes il a nommé rien moins que sous-secrétaire d’État à la santé la très épanouie Rachel Levine, tour à tour grand héros et grande héroïne de la geste LGBT, qui s’appelait jusqu’en 2013 Richard Levine, et qui, jusque là, homme marié, avait eu deux enfants. Médecin à l’époque puis ensuite – comment dire ? – médecine ? Allons-y pour doctoresse !
La voilà donc la première ex-femme à rentrer dans le gouvernement fédéral des États-Unis. Au moins, voici un « mâle blanc », même si ça ne fait encore qu’une femelle non noire !
Aussi, j’en suis persuadé, les lobbies convergents de la féminocratie, des ligues LGBT et de la black révolution « woke » ne tarderont pas à exiger de Biden, et de la vraie patronne, Kamala Harris, la désignation comme secrétaire d’État à part entière d’une transgenre noire.
Un néo« Mâcron » rageur contre les Français, ces 66 millions de « procureurs »
En France cependant, notre micro-Néron vient de piquer une de ses colères capricieuses dont il est coutumier. Accordant à des étudiants une de ses interminables leçons dans lesquelles il exerce tout son talent de pédagogue, il leur a parlé de la crise covidoïdo-vaccinale.
Il s’est alors emporté contre ces mauvais citoyens que sont tous les Français, ou du moins 66 millions d’entre eux, en gros tous ceux qui ont l’usage de la parole et qui tous critiquent selon lui la politique de santé du gouvernement, c’est-à-dire la sienne.
Il a ainsi résumé la situation : « 66 millions de procureurs ! ».
Diable, diable, ce jugement amer manifeste son extrême irritation à l’égard de tous les électeurs (qui ne sont pas 66 millions !) et même de bien des pas encore électeurs.
Cela révèlerait-il une certaine déprime ? Je le crois. Et c’est ainsi que Macron pourrait bien être très modelé par le personnage historique de la Bible qui s’appelait Mâcron. Mâcron était le surnom signifiant en grec « l’homme à tête longue » donné à un certain Ptolémée qui avait gouverné Chypre au nom de Ptolémée IV, roi d’Égypte (dynastie fondée par un des généraux macédoniens d’Alexandre le Grand).
Ce Mâcron, en quelque sorte de branche cadette de la grande lignée ptolémaïque, passa au service de la dynastie macédonienne rivale des séleucides à la cour d’Antiochus Epiphane.
Il est évoqué dans la Bible dans le livre II des Maccabées (10 – 12) comme ayant été juste à l’égard des Juifs. Mais il fit l’objet de médisances et de critiques rappelant sa défection, pour ne pas dire sa trahison de la dynastie Ptolémée. Il en éprouva beaucoup d’amertume et semble-t-il une dépression telle qu’il se suicida.
Je ne sais si ce Mâcron est devenu un angoissant modèle pour notre Macron au point qu’il pourrait lui aussi passer d’une irritation déprimante à une décision, sinon de suicide, du moins de démission de la vie politique. Je ne lui souhaite pas le suicide mais assurément son départ de l’Élysée serait pour lui et pour la France une sage décision.