lundi 4 janvier 2021

Le trotskophile préfet de police Lallement doit être démissionné !

Que dirait-on, que ferait-on d’un préfet de police de Paris qui aurait mis en exergue de sa carte de vœux préfectorale des phrases d’Himmler ou de Goebbels ?

Or c’est très exactement à la même provocation que s’est livré ces jours derniers le préfet de police Didier Lallement en plaçant sur la sienne une citation non équivoque, datée du 21 avril 1918, de l’immense criminel soviétique Trotsky.

Celui-ci exhortait ses troupes à ne pas ménager leurs efforts pour établir « l’ordre nécessaire » (sic !). On sait ce que ce personnage monstrueux entendait par là. Trotsky cumula en effet dans les premières années de la révolution, avant son élimination par son doux compère Staline, à peu près les rôles de ces deux personnages dans le nazisme. Numéro 2 du parti communiste, il était alors près de Lénine ce que Goebbels et Himmler allaient être pour Hitler.

Il fut notamment le principal fondateur de l’Armée rouge, y faisant régner l’ordre par la terreur, liquidant ainsi sans pitié les milliers de marins de Kronstadt, pourtant fine fleur de la Révolution d’Octobre mais rétifs à la nouvelle discipline bolchevique. Il fut aussi le premier grand liquidateur de paysans condamnés par le sens marxiste de l’histoire,  débutant ainsi l’œuvre génocidaire qui allait au fil des années les exterminer par millions de l’Ukraine au Caucase.

Trotsky fut avec Lénine un des concepteurs de la Tchéka, la police politique toujours plus puissante qui, sous différents sigles, allait être durablement le principal organe de domination par la terreur des dictateurs soviétiques. Lénine et Trotsky confièrent la direction de la Tchéka au démoniaque Felix Dzerjinski auquel ils donnèrent comme quartier général opérationnel l’immeuble de la Loubianka à Moscou, en quelque sorte une super-préfecture de police ! C’est aujourd’hui le siège du FSB, dernière appellation de la Tchéka,  où l’on honore toujours sa mémoire une fois par an avec une grande réunion des « anciens » présidé par Poutine qui fut l’un des leurs.

Dzerjinski recruta massivement des tortionnaires,  pour la plus grande satisfaction de Lénine et de Trotsky puis de Staline ensuite, il assignait toujours aux nouvelles recrues de savoir « faire souffrir le plus possible le plus longtemps possible ».

Mais le rythme des exterminations de la Tchéka dans les grands centres de production était tel que la pénurie de main d’œuvre se fit gravement sentir.

Alors le génial Trotsky, le modèle du préfet Lallement, conçut l’idée très progressiste de faire travailler au moindre coût le plus grand nombre possible de condamnés le plus longtemps possible, au lieu de les tuer trop vite. Il multiplia donc les premiers camps de concentration soviétiques dont le système connu sous l’acronyme de G.O.U.L.A.G. allait être promis à un grand avenir.

Rappelons que lorsque, dès les années 1935, s’établit une discrète entente entre Hitler et Staline, annonciatrice du « pacte germano-soviétique » de 1939, ce dernier obtint du premier de pouvoir envoyer en Allemagne nombre de tchékistes responsables des répressions et du Goulag se former au nouveau savoir-faire de l’organisation SS des camps et aussi de l’efficace Gestapo, somme toute modernisation de la Tchéka.

Mais ce n’était plus le temps de Trotsky que son rival dans la « trinité du mal » (Lénine-Staline-Trotsky), Staline, avait fini par éliminer peu après la mort de Lénine.

Trotsky en effet, lançant ses ordres de liquidation, se plaisait à rappeler en digne émule de Robespierre que « la révolution est grande dévoreuse d’hommes »… Ne pensant pas qu’elle le dévorerait bientôt. En attendant, il était simultanément une préfiguration et de Goebbels comme idéologue et propagandiste, et de Himmler comme patron de la Tchéka préfigurant la SS.

Un haut responsable policier du régime macronien comme le préfet Lallement ne choisit pas à la légère une citation et son auteur qui vont pédagogiquement figurer sur sa carte de vœux. Le nom de Trotsky, il n’a pu que le bien soupeser.

Ce n’est pas comme le choix d’une citation républicainement correcte de Clémenceau ou de Jaurès. Ce Lallement-là ne peut ignorer que les exhortations d’un Trotsky à imposer l’ordre nécessaire à la révolution se concrétisèrent par des millions de victimes, des centaines de milliers de torturés, d’affamés, de femmes et d’enfants massacrés.

Ce n’est pas le choix de propos pour leur intérêt historique tel que par exemple ceux d’un Hitler méditant la « solution finale » et confiant : « Qui se souvient des Arméniens ? ».

Non, c’est le choix d’une exemplarité positive, c’est celui d’une leçon trotskyste de praxis révolutionnaire. C’est bien évidemment aussi un gros clin d’œil à tous les réseaux de la connivence trotskyste qui peuplent les allées du pouvoir et du pouvoir médiatique. Pour dire que la Révolution, ce n’est pas forcément en tous temps l’émeute et le chaos. Qu’elle doit imposer son ordre. Au service de la révolution sociétale et progressiste de Micron-Néron. Le super-flic Lallement est un homme d’ordre. Comme le furent Robespierre et Saint-Just, comme le furent Lénine, Staline et Trotsky, et Goebbels et himmler et Hitler.

Il faut bien peser ce que donnerait un préfet Lallement trotskystement missionné. On peut en frémir.

Si monsieur Macron veut prouver qu’il ne veut pas être un effroyable Big Brother, il faut alors qu’il démissionne d’urgence cet impudent trotskophile à visage de tchékiste.

PS : On a aussi noté que Marlène Schiappa a brillamment défendu le préfet Lallement écrivant : « Je crois que Trotsky, Lev Davidovtich Bronstein de son vrai nom, a écrit beaucoup de choses qui sont très inspirantes et donc chacun a le droit de le citer, de s’en inspirer ».

Quel bel inspirateur en effet !