Après Bruno Retailleau dénonçant un crime « islamo-fasciste » dans la décapitation de Samuel Paty, c’était hier matin Christian Estrosi qui utilisait la même expression pour qualifier l’horreur de l’attentat de Nice.
Je n’ai pas de sympathie pour le régime révolutionnaire centraliste et jacobin que fut celui de Mussolini et qui, hélas, fut poussé dans les bras d’Hitler par les deux diplomaties, la française et la britannique.
On se souvient en effet que lorsque le Duce mobilisa en juillet 1934 ses troupes sur le col de Brenner, prêt à une alliance pour attaquer l’Allemagne nazie, il se heurta à l’hostilité de ces dernières. Pire, en France, le chef socialiste Léon Blum disait alors sa conviction d’une possible entente avec Hitler et que c’était Mussolini qu’il fallait abattre ! (Pour plus de détails, voir notre Dictionnaire de la Réplique à l’article « fascisme »).
Le terme « d’islamo-fascisme » est donc inapproprié. Et notamment les troupes italiennes n’ont jamais décapité qui que ce soit à Nice.
En revanche, il y a eu l’alliance que l’on sait de l’islamisme et du nazisme dont la cheville ouvrière fut le grand mufti de Jérusalem, Hussein Amal al Husseini, grand recruteur d’hommes pour la division SS bosniaque.
Rappelons aussi que de futurs chefs du FLN s’engagèrent dans cette collaboration. On a donc pu parler d’un « islamo-nazisme ».
Enfin et surtout, il y a eu la durable réalité de l’alliance islamo-soviétique et l’on a pu parler d’un « islamo-communisme ».
Et aujourd’hui, il y a celle de « l’islamo-gauchisme » dont la figure de proue a été Houria Bouteldja, la pasionaria du racisme anti-blanc que l’AGRIF a été la première à dénoncer et la seule à combattre devant les tribunaux.
Messieurs Retailleau et Estrosi devraient savoir que le meilleur qualificatif pour désigner le terrorisme musulman, c’est tout simplement… « l’islamo-islamisme » !
Confinement
Je ne développerai pas ici toutes les aberrations jacobines que reprend encore cette nouvelle instauration, catastrophique, d’un confinement généralisé. Je note l’hyperstupide persistance d’une interdiction de sortie de plus d’une heure pour activité physique. Comme si sur les plages désertes et dans les campagnes vides, on pouvait recevoir ou transmettre quelque contamination.
