· Tueur « islamiste »
La distinction sémantique entre les deux mots « islam » et « islamisme » est récente.
Ce n’est qu’à la fin du siècle dernier que l’islamisme, jusque là défini dans la plupart des dictionnaires et encyclopédies comme « la religion des musulmans » (ou des « mahométans »), a été utilisé pour en désigner des formes extrémistes, jihâdistes et même terroristes.
Le basculement dans l’emploi et la compréhension du terme s’est produit avec la révolution iranienne menée par l’ayatollah chiite Khomeiny lançant ses partisans fanatiques dans la violence et le terrorisme, et devenant aussi un modèle dans le monde sunnite avec l’ampleur effroyable que l’on sait.
Tous les musulmans ne sont pas des « islamistes » au sens que l’on donne aujourd’hui à ce mot.
Mais c’est pourtant une immense partie de l’islam, tant sunnite que chiite, qui est islamiste ; réalité indéniable que nie pourtant sciemment le « politiquement correct » politico-médiatique.
De cette réalité l’AFP vient de donner la preuve en se refusant, en tant que telle, à signer la lettre ouverte d’« Ensemble défendons la liberté », signée par plus de cent journaux et organes de presse. Précaution explicitement exprimée pour ne pas… « mettre en danger ses collaborateurs en pays d’islam » ! Les caricatures de Mahomet entraînent en effet non seulement l’hystérie de foules immenses mais le déchaînement menaçant de certains gouvernants comme au Pakistan.
Justement, à propos du Pakistan, a-t-on fait remarquer dans les medias que le terroriste au hachoir de ce dernier vendredi, un jeune pakistanais, est passé à l’acte après les appels à la vengeance contre Charlie, lancés par le gouvernement de son pays ?
Mais pourquoi donc l’avoir accepté en France comme réfugié alors qu’il n’était en rien menacé au Pakistan ? Dans ce pays, ce sont les malheureux chrétiens qui sont persécutés !
· Du côté de chez Poutine
- Les importantes manoeuvres russes dans Caucase se sont déroulées la semaine dernière avec la participation des armées chinoise, iranienne et pakistanaise.
Pour ce qui est de l’attaque de l‘Azerbaïdjan contre l’Arménie dans le Haut-Karabakh, tous les connaisseurs de la géopolitique dans le Caucase observent qu’elle n’aurait se dérouler sans le feu vert de Poutine au président azéri Ilham Aliev. Poutine n’apprécie pas en effet le chef de l’État arménien Nikol Pachinian insuffisamment docile aux exigences de sa politique caucasienne.
- Dans moins d’une vingtaine d’années, la proportion de musulmans en Russie atteindra les 30 %...
- Le mouvement d’hostilité massive contre le dictateur archeo-bolchevique biélorusse Loukachenko ne faiblit pas. Pour l’heure, ce dernier est toujours soutenu par Poutine. En attendant sans doute que ce dernier n’impose une autre solution.
Du côté de chez Trump
Le président des États-Unis vient de proposer la juge conservatrice Amy Coney Barrett pour remplacer à la cour Suprême la gauchiste Ruth Bader Ginsburg judicieusement décédée après une longue vie au service de la culture de mort.
Madame Barrett doit encore obtenir l’aval de la majorité du Sénat pour pouvoir siéger pendant quatre décennies dans la plus haute juridiction américaine. Cela semble très possible.
Dans les medias « progressistes », on étouffe de rage à cette perspective. On peut vérifier que la désinformation par omission est de rigueur. Ainsi, dans ce que nous avons pu entendre sur nos chaînes, a-t-on jamais fait mention de ce que madame Barrett est mère de sept enfants dont un trisomique et deux adoptés en Haïti, de race noire ?
Mais cela ne colle pas avec le prétendu racisme de Trump. Alors on n’en parle pas… Ainsi va la démocratie médiatique.