· Avortements
232 200 : c’est
le nombre des avortements recensés en France
pour 2019. Soit une élimination d’un enfant à naître pour trois naissances.
Le professeur Israël Nisand,
président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français
explique ce chiffre par le fait que la « pilule » n’est pas tout à
fait remboursée à 100 % contrairement à « l’IVG ». Néanmoins il
conclut suavement : « L’augmentation
du nombre d’IVG montre bien que les professionnels partout en France répondent
correctement à la demande des femmes ».
Dans la même abortophilie,
Marianne Niosi, directrice du Planning familial, parle de celles qui ont
préféré ne pas laisser vivre leur enfant en gestation : «ce sont des femmes qui ont fait un choix,
qui ont eu accès à un droit. Pour nous l’IVG, c’est une solution à un problème ».
Pas plus que le médecin
Nisand, dame Niosi n’émet l’idée que mieux vaut le choix de la vie que celui de
la mort ; que le droit de naître pour l’enfant devrait prévaloir sur le
droit de le supprimer ; que l’organisme de planification qu’elle préside
pourrait opter pour aider les femmes à faire le choix de la vie, avec tout le
soutien possible, plutôt que de favoriser systématiquement, comme c’est le cas,
la solution de la mort au problème que constitue un enfant vivant…
· Chine rouge
S’il y a une chose qui,
pour le moment, fonctionne bien en ce monde, c’est le système répressif de la
Chine rouge sous le dictateur à vie Xi Jinping.
Ainsi, ayant perpétré le
crime impardonnable de le critiquer et se moquer de lui, le magnat de l’immobilier
Ren Zhiqiang, également grand communicateur sur le réseau social « Weibo »,
a été condamné à une peine de 18 ans de prison. Ren Zhiqiang est âgé de 69 ans…
C’est à cette Chine
rouge, avec ses dizaines de millions de victimes de ses répressions sous Mao et
après Mao que nos gouvernements ont livré toujours plus nos technologies et
abandonné nos activités de production. C’est aussi à ce régime que le pape
François a hélas livré l’héroïque Église catholique de Chine fidèle à Rome, avec
pour seul effet un accroissement des persécutions et la mainmise totale du
parti communiste, imposant notamment ses hallucinantes dénaturations des textes
bibliques.
· La jupe islamiquement proscrite
Elisabeth, 22 ans,
étudiante, a été insultée, agressée, frappée par trois hommes alors qu’elle
marchait dans une rue de Strasbourg. Elle a raconté cela lundi dernier à France
Bleu Alsace, le visage tuméfié.
Un des trois s’écrie :
« Regarde cette pute en jupe ! ».
Elle ose répondre : « Pardon ? ».
Un autre du trio lui assène : « Ta gueule, salope, et tu baisses
les yeux et tu te tais ».
Et deux de ces
défenseurs de la vertu façon police des mœurs iranienne ou saoudienne lui
saisissent chacun un bras, pour que le troisième puisse la frapper de violents
coups de poings dans la figure.
Les médias n’ont pas
rapporté… l’appartenance culturelle des voyous. Pourtant leur mode d’expression
rend peu probable qu’il s’est agi de jeunes Alsaciens catholiques ou
luthériens. Quelle suite à cette agression donnera donc le Parquet de
Strasbourg ?
· Kim Yo Jong, la petite fleur rouge de la dynastie
Depuis la révolution d’octobre,
le communisme a accouché avec Lénine, Staline, Mao, Pol Pot et les autres des monstruosités
totalitaires et génocidaires que l’on sait.
En Corée du Nord, la
monstruosité est de surcroît héréditaire et l’on en est avec le gros poupin, le
« leader suprême », Kim Jong Un (qui liquida son oncle, comme tant d’autres,
en le faisant dévorer par ses chiens), à la troisième génération de rouges
tyrans.
Mais voilà que les
medias bruissent de ce que ce gentil garçon (élevé dans les meilleures écoles
de Suisse) donnerait des signes de santé flageolante.
Vrai ou faux, toujours est-il
qu’il est désormais très souvent assisté par sa sœur cadette (il a 38 ans, elle
32), comme on peut les voir dans une photo sur quatre colonnes dans le Figaro
de ce jour.
Voici qu’après l’avoir
éloigné des sphères du pouvoir dont elle s’était dangereusement approchée un
peu trop, le Kim n° 3 l’a rappelée au politburo et surtout pour le décharger d’un
certain nombre de tâches. Désormais Kim Yo Jong veille, semble-t-il, comme une
mère sur son frère Kim Jong Un et surtout comme une collaboratrice avisée. Au point
qu’on l’évoque comme un véritable numéro 2 du régime.
C’est à ce stade que les
choses deviennent intéressantes. En effet, selon certains, passer en cas de
nécessité de la deuxième place à la première n’est peut-être pas si
inenvisageable. Voire. Mais, direz-vous, quelle importance ?
Simplement que ce ne
serait pas rien que de voir arriver au pouvoir une femme à la tête de ce
régime. Car depuis 1917, en URSS comme en Chine, comme dans tous les autres
pays communistes, jamais une femme n’a accédé au pouvoir.
En un siècle, les
régimes communistes n’ont jamais été dirigés que par des dictateurs hommes et
par des oligarchies quasi totalement masculines. Les femmes au pouvoir ? C’était
bon pour le Royaume-Uni !
Le grand voisin chinois
eut certes ses impératrices comme Tseu-Hi, mais une femme à la tête d’un pays
communiste, c’est de quoi faire surgir Lénine et Mao de leurs mausolées.
Suite, peut-être, ce
lundi.