mardi 29 septembre 2020

Stop à l’agression islamiste turco-azérie contre l’Arménie chrétienne

 

Bernard Antony communique:

L’Arménie a décrété ce dimanche la mobilisation générale.

En effet, l’armée de l’Azerbaïdjan, encadrée et équipée par la Turquie, a lancé ces deux derniers jours de violentes attaques contre les forces de défense arméniennes de la région du Nagorny-Karabakh.

Rappelons que cette petite région, peuplée à 94 % d’Arméniens au début du XX° siècle, avait été attribuée à l’Azerbaïdjan par Gorbatchev dans les dernières années de l’URSS. Les Azéris y entreprirent une telle politique d’éradication de l’identité culturelle et de substitution de population que les Arméniens, encore majoritaires à plus de 70 %, n’eurent pas d’autre issue que de faire sécession et de proclamer une entité fédérée à l’Arménie.

L’Arménie actuelle résulte de l’indépendance de l’ancienne République soviétique d’Arménie proclamée le 21 septembre 1991. Elle est ce qui demeure des territoires de peuplement arménien dans l’empire russe et dans l’empire ottoman.

Dans ce dernier les Arméniens, qui constituaient avec les autres minorités chrétiennes (Assyro-Chaldéens, Grecs et autres) plus d’un tiers des habitants, furent exterminés dans le génocide planifié à partir de 1916 par les dirigeants Jeunes-Turcs.

À leur suite furent liquidées les autres populations chrétiennes. M. Erdogan, qui refuse la reconnaissance du génocide, aimerait bien en revanche le parachever à sa manière par son appui à l’Azerbaïdjan.

Chrétienté-Solidarité exprime tout son soutien à la cause arménienne.                         

    

lundi 28 septembre 2020

Liban : Emmanuel Macron s’égare et dérape !

                    Bernard Antony communique :

Liban : Emmanuel Macron s’égare et dérape !

Emmanuel Macron vient de proférer des propos sur la situation du Liban manifestant le très grave double déni de réalité qu’il commet à propos de ce pays indépendant de la France depuis 1943.

D’abord, le voilà d’évidence saisi par une vaniteuse confusion dans le rôle qu’il peut y jouer en tant que chef de l’État français.

Il commet un premier déni de réalité sur sa personne, sa fonction, son rôle car il n’est pas mandaté pour parler en patron du Liban et pouvoir en admonester toute la classe politique comme il le fit chez nous à l’égard du général de Villiers. Manifestement, il ne comprend pas que le Liban n’étant pas sa chose, il est tenu à une certaine réserve dans l’expression de ses jugements de maître d’école comminatoire.

Son deuxième lourd déni de réalité porte sur le Liban dont il parle comme d’une entité unie, ce qui n’est pas plus vrai aujourd’hui que pendant la guerre de 1975 à 1990 opposant les patriotes libanais aux différentes milices et groupes terroristes islamistes et palestiniens et à l’armée d’occupation syrienne.

Or, sous la présidence du général Aoun, le Liban est de plus en plus passé sous le contrôle du Hezbollah, parti totalitaire chiite sous direction iranienne et puissante organisation militaire alliée du régime syrien. Disposant de ministères essentiels dans les gouvernements successifs, le Hezbollah, qui contrôle globalement le sud et l’est du pays, constitue le principal obstacle à une durable entente interlibanaise.

Le seul avenir possible pour un Liban en paix ne passe pas par le maintien de la fiction gouvernementale unitaire actuelle nonobstant l’insurmontable division communautariste.

Elle ne passe pas essentiellement par un illusoire changement comportemental immédiat de l’ensemble des politiciens libanais.

Elle ne peut résulter que d’un accord des différentes composantes politico-religieuses pour un projet de réforme confédérale du pays, une cantonalisation qui pourrait s’inspirer du modèle suisse. C’est ce que pourrait subtilement inspirer un chef de l’État français réaliste et adroit.

Mais on le voit bien, ce n’est pas pour l’heure ce que l’on peut attendre du très orgueilleux et très jacobin Emmanuel Macron de surcroît bien peu connaisseur des paramètres religieux et culturels, modelant l’histoire du Liban.

M. Macron, qui a proféré l’énormité que l’on sait sur la colonisation « crime contre l’humanité », s’exprime hélas comme un très mauvais colonialiste façon dirigeants radicaux de la III° République.         

 

Abécédaire de Réplique de ce dernier ouikinde – suite.

·       Tueur « islamiste »

La distinction sémantique entre les deux mots « islam » et « islamisme » est récente.

Ce n’est qu’à la fin du siècle dernier que l’islamisme, jusque là défini dans la plupart des dictionnaires et encyclopédies comme « la religion des musulmans » (ou des « mahométans »), a été utilisé pour en désigner des formes extrémistes, jihâdistes et même terroristes.

Le basculement dans l’emploi et la compréhension du terme s’est produit avec la révolution iranienne menée par l’ayatollah chiite Khomeiny lançant ses partisans fanatiques dans la violence et le terrorisme, et devenant aussi un modèle dans le monde sunnite avec l’ampleur effroyable que l’on sait.

Tous les musulmans ne sont pas des « islamistes » au sens que l’on donne aujourd’hui à ce mot.

Mais c’est pourtant une immense partie de l’islam, tant sunnite que chiite, qui est islamiste ; réalité indéniable que nie pourtant sciemment le « politiquement correct » politico-médiatique.

De cette réalité l’AFP vient de donner la preuve en se refusant, en tant que telle, à signer la lettre ouverte d’« Ensemble défendons la liberté », signée par plus de cent journaux et organes de presse. Précaution explicitement exprimée pour ne pas… « mettre en danger ses collaborateurs en pays d’islam » ! Les caricatures de Mahomet entraînent en effet non seulement l’hystérie de foules immenses mais le déchaînement menaçant de certains gouvernants comme au Pakistan.

Justement, à propos du Pakistan, a-t-on fait remarquer dans les medias que le terroriste au hachoir de ce dernier vendredi, un jeune pakistanais, est passé à l’acte après les appels à la vengeance contre Charlie, lancés par le gouvernement de son pays ?

Mais pourquoi donc l’avoir accepté en France comme réfugié alors qu’il n’était en rien menacé au Pakistan ? Dans ce pays, ce sont les malheureux chrétiens qui sont persécutés !

 

·       Du côté de chez Poutine

 

-        Les importantes manoeuvres russes dans Caucase se sont déroulées la semaine dernière avec la participation des armées chinoise, iranienne et pakistanaise.

Pour ce qui est de l’attaque de l‘Azerbaïdjan contre l’Arménie dans le Haut-Karabakh, tous les connaisseurs de la géopolitique dans le Caucase observent qu’elle n’aurait se dérouler sans le feu vert de Poutine au président azéri Ilham Aliev. Poutine n’apprécie pas en effet le chef de l’État arménien Nikol Pachinian insuffisamment docile aux exigences de sa politique caucasienne.

-        Dans moins d’une vingtaine d’années, la proportion de musulmans en Russie atteindra les 30 %...

-        Le mouvement d’hostilité massive contre le dictateur archeo-bolchevique biélorusse Loukachenko ne faiblit pas. Pour l’heure, ce dernier est toujours soutenu par Poutine. En attendant sans doute que ce dernier n’impose une autre solution.

 

Du côté de chez Trump

Le président des États-Unis vient de proposer la juge conservatrice Amy Coney Barrett pour remplacer à la cour Suprême la gauchiste Ruth Bader Ginsburg judicieusement décédée après une longue vie au service de la culture de mort.

Madame Barrett doit encore obtenir l’aval de la majorité du Sénat pour pouvoir siéger pendant quatre décennies dans la plus haute juridiction américaine. Cela semble très possible.

Dans les medias « progressistes », on étouffe de rage à cette perspective. On peut vérifier que la désinformation par omission est de rigueur. Ainsi, dans ce que nous avons pu entendre sur nos chaînes, a-t-on jamais fait mention de ce que madame Barrett est mère de sept enfants dont un trisomique et deux adoptés en Haïti, de race noire ?

Mais cela ne colle pas avec le prétendu racisme de Trump. Alors on n’en parle pas… Ainsi va la démocratie médiatique.   

 

 

 

 

 

samedi 26 septembre 2020

Vient de paraître


 Le phénomène cathare en Languedoc, aux XIIe et XIIIe siècles, est l’aboutissement d’un plus large phénomène millénaire de courants gnostiques et d’hérésies manichéennes venus d’Orient et de l’Europe balkanique. Il relève du passé. Mais pas seulement.

L’instrumentalisation touristique d’un pseudo « pays cathare » actuel fait, à l’évidence, bon ménage avec une intentionnalité idéologique politico-religieuse. Le catharisme est systématiquement placé dans le camp du bien, celui d’une authenticité évangélique paléochrétienne. L’Église catholique romaine est dans le camp du mal, celui des affreux croisés, comme disent les islamistes. C’est somme toute un traitement manichéen, au sens actuel du mot, de ce néo-manichéisme que l’on appellerait catharisme.

La vérité, c’est que, plus qu’un hérésie, ce fut une véritable religion qui professait la haine de la Création, de l’Incarnation, de la transmission de la vie. Nonobstant ses affirmations d’appartenance chrétienne, il s’agissait d’un réel nihilisme. Déjà. On en retrouve aujourd’hui les idées fondamentales dans ce que saint Jean Paul II désigna en effet prophétiquement par l’expression de « culture de mort » : celle de la barbarie contemporaine.

Voilà pourquoi il faut à la fois en finir avec l’entourloupe « marketing » du pseudo « pays cathare » et avec la désinformation historico-religieuse sur le catharisme réel. Mais il faut aussi s’interroger sur la manière dont il fut combattu et sur ce qui en a résulté pour l’Église catholique. C’est à cette tâche que s’est consacré avec sa coutumière rigueur, Bernard Antony, répondant aux questions pertinentes de Cécile Montmirail.

Leur ouvrage nous amène aussi par l’abondance des citations, pour la plupart extraites des sources d’époque, dans une passionnante plongée dans l’univers culturel de la chrétienté médiévale.

 

A commander au Centre Charlier 70, boulevard Saint germain 75005 Paris ou via le site https://www.chretientesolidarite.fr/notre-boutique#sort=created_date&sortdir=desc

29€ franco de port

vendredi 25 septembre 2020

Pour ce ouikinde mon abécédaire de Réplique

·       Avortements 

 232 200 : c’est le nombre des avortements  recensés en France pour 2019. Soit une élimination d’un enfant à naître pour trois naissances.

Le professeur Israël Nisand, président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français explique ce chiffre par le fait que la « pilule » n’est pas tout à fait remboursée à 100 % contrairement à « l’IVG ». Néanmoins il conclut suavement : « L’augmentation du nombre d’IVG montre bien que les professionnels partout en France répondent correctement à la demande des femmes ».

Dans la même abortophilie, Marianne Niosi, directrice du Planning familial, parle de celles qui ont préféré ne pas laisser vivre leur enfant en gestation : «ce sont des femmes qui ont fait un choix, qui ont eu accès à un droit. Pour nous l’IVG, c’est une solution à un problème ». 

Pas plus que le médecin Nisand, dame Niosi n’émet l’idée que mieux vaut le choix de la vie que celui de la mort ; que le droit de naître pour l’enfant devrait prévaloir sur le droit de le supprimer ; que l’organisme de planification qu’elle préside pourrait opter pour aider les femmes à faire le choix de la vie, avec tout le soutien possible, plutôt que de favoriser systématiquement, comme c’est le cas, la solution de la mort au problème que constitue un enfant vivant…

·       Chine rouge

S’il y a une chose qui, pour le moment, fonctionne bien en ce monde, c’est le système répressif de la Chine rouge sous le dictateur à vie Xi Jinping.

Ainsi, ayant perpétré le crime impardonnable de le critiquer et se moquer de lui, le magnat de l’immobilier Ren Zhiqiang, également grand communicateur sur le réseau social « Weibo », a été condamné à une peine de 18 ans de prison. Ren Zhiqiang est âgé de 69 ans…

C’est à cette Chine rouge, avec ses dizaines de millions de victimes de ses répressions sous Mao et après Mao que nos gouvernements ont livré toujours plus nos technologies et abandonné nos activités de production. C’est aussi à ce régime que le pape François a hélas livré l’héroïque Église catholique de Chine fidèle à Rome, avec pour seul effet un accroissement des persécutions et la mainmise totale du parti communiste, imposant notamment ses hallucinantes dénaturations des textes bibliques.

·       La jupe islamiquement proscrite

Elisabeth, 22 ans, étudiante, a été insultée, agressée, frappée par trois hommes alors qu’elle marchait dans une rue de Strasbourg. Elle a raconté cela lundi dernier à France Bleu Alsace, le visage tuméfié.

Un des trois s’écrie : « Regarde cette pute en jupe ! ». Elle ose répondre : « Pardon ? ». Un autre du trio lui assène : « Ta gueule,  salope, et tu baisses les yeux et tu te tais ».

Et deux de ces défenseurs de la vertu façon police des mœurs iranienne ou saoudienne lui saisissent chacun un bras, pour que le troisième puisse la frapper de violents coups de poings dans la figure.

Les médias n’ont pas rapporté… l’appartenance culturelle des voyous. Pourtant leur mode d’expression rend peu probable qu’il s’est agi de jeunes Alsaciens catholiques ou luthériens. Quelle suite à cette agression donnera donc le Parquet de Strasbourg ?

·       Kim Yo Jong, la petite fleur rouge de la dynastie

Depuis la révolution d’octobre, le communisme a accouché avec Lénine, Staline, Mao, Pol Pot et les autres des monstruosités totalitaires et génocidaires que l’on sait.

En Corée du Nord, la monstruosité est de surcroît héréditaire et l’on en est avec le gros poupin, le « leader suprême », Kim Jong Un (qui liquida son oncle, comme tant d’autres, en le faisant dévorer par ses chiens), à la troisième génération de rouges tyrans.

Mais voilà que les medias bruissent de ce que ce gentil garçon (élevé dans les meilleures écoles de Suisse) donnerait des signes de santé flageolante.

Vrai ou faux, toujours est-il qu’il est désormais très souvent assisté par sa sœur cadette (il a 38 ans, elle 32), comme on peut les voir dans une photo sur quatre colonnes dans le Figaro de ce jour.

Voici qu’après l’avoir éloigné des sphères du pouvoir dont elle s’était dangereusement approchée un peu trop, le Kim n° 3 l’a rappelée au politburo et surtout pour le décharger d’un certain nombre de tâches. Désormais Kim Yo Jong veille, semble-t-il, comme une mère sur son frère Kim Jong Un et surtout comme une collaboratrice avisée. Au point qu’on l’évoque comme un véritable numéro 2 du régime.

C’est à ce stade que les choses deviennent intéressantes. En effet, selon certains, passer en cas de nécessité de la deuxième place à la première n’est peut-être pas si inenvisageable. Voire. Mais, direz-vous, quelle importance ?

Simplement que ce ne serait pas rien que de voir arriver au pouvoir une femme à la tête de ce régime. Car depuis 1917, en URSS comme en Chine, comme dans tous les autres pays communistes, jamais une femme n’a accédé au pouvoir.

En un siècle, les régimes communistes n’ont jamais été dirigés que par des dictateurs hommes et par des oligarchies quasi totalement masculines. Les femmes au pouvoir ? C’était bon pour le Royaume-Uni !

Le grand voisin chinois eut certes ses impératrices comme Tseu-Hi, mais une femme à la tête d’un pays communiste, c’est de quoi faire surgir Lénine et Mao de leurs mausolées.

Suite, peut-être, ce lundi.