I Indécence épiscopale
L’épiscopat français en général (
la « conférence des évêques de France ») ni aucun évêque en
particulier n’ont voulu (ou pu) faire de requête devant le Conseil d’État pour en
appeler comme l’Agrif et dix autres requérants de la scandaleuse violation de
la liberté de culte par un État en pleine dérive totalitaire.
Plusieurs évêques il est vrai
avaient été manifestement dissuadés d’agir comme nous l’avons fait,
manifestement empêchés par le carcan soviétoïde de la Conférence épiscopale. La
plupart hélas n’ont lu ni « le meilleur des mondes » (Huxley) ni
« 1984 » (Orwell).
Ils ne semblent pas voir que le
plus nécessaire combat pour les chrétiens est aujourd’hui, au nom de « la vérité
qui rend libre », de ne pas subir sans réagir le néo-totalitarisme de
notre époque. Celui-ci est d’ailleurs chevillé au vieux totalitarisme
communiste dont les régimes esclavagistes de la Chine rouge, de la Corée du
Nord ou des pays de l’Indochine écrasent toujours leurs peuples et
particulièrement les chrétiens hélas si abandonnés.
Ce matin, sur France-Inter, Mgr
Lebrun s’est félicité (modérément) de la décision du Conseil d’État sans
aucunement féliciter ceux qui en ont été à l’origine.
Ce matin, dans le Figaro, le
chroniqueur religieux Jean-Marie Guénois est cinglant pour les évêques. Il
parle de « l’Église catholique qui n’a pas osé se mouiller – en tant que
Conférence des évêques – dans cette affaire n’attaquant pas le gouvernement
alors qu’elle était dans son droit ».
Triste constat en effet.
Quant à Mgr Lebrun, qui est une
sorte de porte-parole bis de la C.E.F, il a causé ensuite suavement sur le fait
que les mesures de précaution sanitaire (pas plus de 10 personnes pour les
offices) étaient du ressort du gouvernement.
Ce grand ignorant n’a
manifestement pas pesé qu’une des rares libertés que la loi de 1905 ait laissé
à L’Église est celle de la police dans les lieux de culte.
Demain soir Me Jérôme Triomphe,
avocat coordinateur de l’Agrif, interviendra dans notre émission de la Réplique
de 18h à 21h sur Radio Courtoisie.
II Indécence médiatique collaborationniste et négationniste
L’auteur de cinéma Michel Piccoli
est mort hier. Il fut sans doute un bon comédien.
Mais ce que les medias évoquent systématiquement
et laudativement sans une once de jugement critique c’est qu’il fut un homme de
gauche, engagé, adhérant notamment au parti communiste, comme si cela n’avait
pas été monstrueux !
Que diraient-ils d’un acteur qui
aurait été nazi ?
Combien de temps faudra-t-il donc
dire et redire que le parti communiste français fut le plus grand et le plus
durablement parti collaborationniste en France ?
Aux ordres, dès sa création, de
Lénine, puis de Staline, les plus gigantesques criminels contre l’humanité
avant même Hitler, Mao et Pol-Pot.
Parti communiste approuvant
totalement le pacte germano-soviétique de 1939, nullement choqué par les
félicitations adressées par Staline à Hitler lors de l’entrée à Paris de ses
troupes victorieuses. Et on sait la continuité de ce parti dans la trahison.
Jamais le camarade Piccoli ne
manifesta le moindre remord d’avoir milité au sein d’un tel parti, ayant
constamment soutenu une œuvre de mort dont le bilan va désormais bien au-delà
des cent millions de morts.