mardi 19 mai 2020

Mon blog en temps d’épidémie: Indécences


I Indécence épiscopale

L’épiscopat français en général ( la « conférence des évêques de France ») ni aucun évêque en particulier n’ont voulu (ou pu) faire de requête devant le Conseil d’État pour en appeler comme l’Agrif et dix autres requérants de la scandaleuse violation de la liberté de culte par un État en pleine dérive totalitaire.

Plusieurs évêques il est vrai avaient été manifestement dissuadés d’agir comme nous l’avons fait, manifestement empêchés par le carcan soviétoïde de la Conférence épiscopale. La plupart hélas n’ont lu ni « le meilleur des mondes » (Huxley) ni « 1984 » (Orwell).
Ils ne semblent pas voir que le plus nécessaire combat pour les chrétiens est aujourd’hui, au nom de « la vérité qui rend libre », de ne pas subir sans réagir le néo-totalitarisme de notre époque. Celui-ci est d’ailleurs chevillé au vieux totalitarisme communiste dont les régimes esclavagistes de la Chine rouge, de la Corée du Nord ou des pays de l’Indochine écrasent toujours leurs peuples et particulièrement les chrétiens hélas si abandonnés.
Ce matin, sur France-Inter, Mgr Lebrun s’est félicité (modérément) de la décision du Conseil d’État sans aucunement féliciter ceux qui en ont été à l’origine.

Ce matin, dans le Figaro, le chroniqueur religieux Jean-Marie Guénois est cinglant pour les évêques. Il parle de « l’Église catholique qui n’a pas osé se mouiller – en tant que Conférence des évêques – dans cette affaire n’attaquant pas le gouvernement alors qu’elle était dans son droit ».
Triste constat en effet.
Quant à Mgr Lebrun, qui est une sorte de porte-parole bis de la C.E.F, il a causé ensuite suavement sur le fait que les mesures de précaution sanitaire (pas plus de 10 personnes pour les offices) étaient du ressort du gouvernement.
Ce grand ignorant n’a manifestement pas pesé qu’une des rares libertés que la loi de 1905 ait laissé à L’Église est celle de la police dans les lieux de culte.

Demain soir Me Jérôme Triomphe, avocat coordinateur de l’Agrif, interviendra dans notre émission de la Réplique de 18h à 21h sur Radio Courtoisie.

II Indécence médiatique collaborationniste et négationniste


L’auteur de cinéma Michel Piccoli est mort hier. Il fut sans doute un bon comédien.
Mais ce que les medias évoquent systématiquement et laudativement sans une once de jugement critique c’est qu’il fut un homme de gauche, engagé, adhérant notamment au parti communiste, comme si cela n’avait pas été monstrueux !
Que diraient-ils d’un acteur qui aurait été nazi ?

Combien de temps faudra-t-il donc dire et redire que le parti communiste français fut le plus grand et le plus durablement parti collaborationniste en France ?
Aux ordres, dès sa création, de Lénine, puis de Staline, les plus gigantesques criminels contre l’humanité avant même Hitler, Mao et Pol-Pot.
Parti communiste approuvant totalement le pacte germano-soviétique de 1939, nullement choqué par les félicitations adressées par Staline à Hitler lors de l’entrée à Paris de ses troupes victorieuses. Et on sait la continuité de ce parti dans la trahison.
Jamais le camarade Piccoli ne manifesta le moindre remord d’avoir milité au sein d’un tel parti, ayant constamment soutenu une œuvre de mort dont le bilan va désormais bien au-delà des cent millions de morts.