« Vous formez la meilleure
communauté suscitée pour les hommes » (Coran, III, 110)
La communauté des
croyants, « l’oumma », est, après l’obéissance à Allah et à son
prophète, une des valeurs fondamentales de l’islam, bien plus que la personne
dont le mot, pas plus que celui de « liberté » ne figure dans le Coran,
ni dans les Hadîths.
Or M. Macron vient lui
aussi, au Congrès des maires de France, de répéter la ritournelle de la
condamnation du communautarisme, aussi inutile que la condamnation de « l’islam
politique ». Et d’ailleurs, parce que l’islam est avant tout un communautarisme,
les lois et les règles d’organisation, en tous domaines, de la communauté, la
charia, sont évidemment dans l’ordre de la politique.
On est là devant la
frilosité avec laquelle la plupart des hommes politiques considèrent l’idéologie
totalitaire mahométane.
Ils refusent de voir que
pas plus qu’il ne saurait être non politique, l’islam ne saurait être non
communautariste.
Car l’islam, c’est la
vie de chacun sous la surveillance de tous, qui observent la conformité de
chacun à la charia pour tous.
On le vérifie aisément
lors de la période du ramadan que, dans les 57 pays musulmans, comme dans nos
quartiers islamisés, nul ne saurait impunément transgresser.
Aussi, exiger de l’islam
qu’il ne soit pas communautariste, c’est comme si l’on exigeait de l’Indouisme
qu’il tolère de manger de la vache.
De même, redisons-le, on
peut exiger de l’islam qu’il ne soit pas terroriste, mais pas qu’il ne soit pas
politique ! Car ce n’est pas Mahomet qui a prescrit de « rendre à César ce qui est à César, et à Dieu
ce qui est à Dieu ».
Le vrai défi que devrait
relever le pouvoir politique, c’est celui de l’islamisation croissante de notre
territoire. Ce n’est pas en interdisant des listes communautaires aux élections
municipales qu’on le relèvera. L’islam n’a pas besoin de pareilles listes pour
progresser. Ses adeptes sont généralement plus futés. D’autant que M.
Mélenchon, et bien d’autres, ouvrent bien volontiers leurs listes aux
islamo-gauchistes.
Ce que M. Macron, son
gouvernement et les autres politiciens devraient faire d’abord, c’est d’en
finir avec l’escroquerie de « l’islamophobie » sous l’imputation de
laquelle on interdit de plus en plus la liberté d’expression, de critique, de
réfutation et d’opposition à l’islam.
C’est évidemment ce que nous développerons dans notre
important colloque du 30 novembre.
· Les droits de l’enfant de la République du Panthéon
J’entends ce jour à la
radio la retransmission de la cérémonie organisée au Panthéon pour la journée
internationale des droits de l’enfant.
On y a fait déclamer à des
gamins la longue liste des droits qu’ils auraient rédigée.
Bien sûr, pas une
allusion aux devoirs qui sont pourtant les seules garanties de l’application
des droits !
Je n’ai rien entendu sur le plus fondamental, sur le premier
des droits qui est pour les enfants conçus : le droit de naître. Rien sur
le devoir de respect de la vie innocente.
Après le bidonnage Greta
Thunberg, on ne s’arrête plus de faire parler des enfants et même de leur faire
croire que ce sont eux qui ont concocté ce qu’on leur fait dire. Ce n’est
certes pas nouveau et tous les totalitarismes ne se sont pas privés de manipuler
les enfants et les jeunes gens.
Jean-Jacques Rousseau dans
« Émile ou l’éducation des enfants » a été un grand maître dans l’énoncé
des méthodes de manipulation pédagogique. On peut y lire par exemple :
« Il faut que l’enfant ne fasse que
ce qu’il veut. Mais en réalité, il faut qu’il ne fasse que ce que vous vouliez
qu’il fasse ». Depuis Rousseau, on n’a cessé de perfectionner les
techniques de manipulation des individus par l’utilisation des lois de la
dynamique des groupes et même par celles de la dynamique des peuples. Et même,
on sacralise cela : au Panthéon.