lundi 21 octobre 2019

Madrid : la vengeance des « rouges » et des « noirs » contre Franco


La machinerie destinée à effectuer l’enlèvement du cercueil du général Franco de la basilique du Valle de los Caïdos s’est mise en place hier sur le site, simultanément interdit (pour combien de temps ?) aux visiteurs.

Les moines bénédictins du monastère attenant et desservant la basilique auraient été expulsés : provisoirement ou définitivement ?

L’opération finale de la vengeance devrait, semble-t-il, se dérouler mercredi.

La vengeance est bien sûr celle des « rouges » et autres socialistes roses qui ne veulent jamais d’aucune réconciliation. 

Les « rouges » d’aujourd’hui sont les exaltateurs idéologiques de ceux de 1936-1939 aux ordres alors de Staline qui allait d’ailleurs signer le pacte germano-soviétique ouvrant deux ans de collaboration entre nazisme et communisme. 

Les « noirs » d’aujourd’hui, ce sont les nostalgiques des anarchistes qui, pendant la guerre civile, rivalisèrent de sauvagerie et de cruauté avec les « checas » bolcheviques sous les ordres de Iagoda, l’homme de Staline que bien sûr ce dernier, inéluctablement ferait éliminer.

Mais dès 1936, ordre avait été donné aux communistes de liquider les anarchistes partout où ils le pourraient. Mais de cela on ne parle guère plus dans les medias. Comme je dois partir mercredi pour quelques jours, je commenterai auparavant, si j’en ai le temps, cette vengeance contre laquelle ne se dresse pas un peuple espagnol globalement aussi avachi que sa monarchie.

 Au valle de los Caïdos, le général Franco a tenu à ce que des milliers de morts des deux camps, également honorés, puissent reposer côte à côte.

La République française jacobine n’a rien érigé de pareil en Vendée.

Les communistes, bien sûr, n’ont rien fait de semblable où que ce soit. 

En revanche, le plus grand massacreur sans doute de l’histoire de l’humanité, Mao-Tsé-Toung au bilan direct de soixante millions de victimes, ce « phare de la pensée universelle » selon le président Giscard d’Estaing, est toujours honoré sous son immense mausolée à Pékin. 

De même, est toujours, sous son mausolée de la Place Rouge, « la charogne sans cesse siliconée de Lénine » selon l’expression de Soljenitsyne ; Lénine, cet immense exterminateur aussi, continué par Staline et tant d’autres avec leurs gigantesques hécatombes en Russie, en Ukraine, en Pologne, dans les pays baltes...

Plus aucune statue du général Franco ne subsiste en Espagne. Mais il y a toujours des milliers de monuments à la gloire de Lénine en Russie et en Biélorussie.

 PS : En attendant de pouvoir livrer ce mercredi ou à défaut à la fin de la semaine suivante mon article sur le général Franco (qui fut notamment, après Pie XII, le plus grand sauveur de juifs pendant la seconde guerre mondiale), j’invite à lire l’article qui lui est consacré dans notre Dictionnaire de la Réplique.

NB : À retenir d’ores et déjà, le colloque du 30 novembre sous l’égide du Centre Henri et André Charlier et de l’AGRIF sur le thème : « La France déconstruite et la réalité islamique ». Programme et autres précisions, début novembre.