La machinerie destinée à
effectuer l’enlèvement du cercueil du général Franco de la basilique du Valle
de los Caïdos s’est mise en place hier sur le site, simultanément interdit (pour
combien de temps ?) aux visiteurs.
Les moines bénédictins
du monastère attenant et desservant la basilique auraient été expulsés :
provisoirement ou définitivement ?
L’opération finale de la
vengeance devrait, semble-t-il, se dérouler mercredi.
La vengeance est bien
sûr celle des « rouges » et autres socialistes roses qui ne veulent
jamais d’aucune réconciliation.
Les « rouges »
d’aujourd’hui sont les exaltateurs idéologiques de ceux de 1936-1939 aux ordres
alors de Staline qui allait d’ailleurs signer le pacte germano-soviétique
ouvrant deux ans de collaboration entre nazisme et communisme.
Les « noirs »
d’aujourd’hui, ce sont les nostalgiques des anarchistes qui, pendant la guerre
civile, rivalisèrent de sauvagerie et de cruauté avec les « checas »
bolcheviques sous les ordres de Iagoda, l’homme de Staline que bien sûr ce
dernier, inéluctablement ferait éliminer.
Mais dès 1936, ordre
avait été donné aux communistes de liquider les anarchistes partout où ils le pourraient.
Mais de cela on ne parle guère plus dans les medias. Comme je dois partir
mercredi pour quelques jours, je commenterai auparavant, si j’en ai le temps,
cette vengeance contre laquelle ne se dresse pas un peuple espagnol globalement
aussi avachi que sa monarchie.
Au valle de los Caïdos, le général Franco a
tenu à ce que des milliers de morts des deux camps, également honorés, puissent
reposer côte à côte.
La République française
jacobine n’a rien érigé de pareil en Vendée.
Les communistes, bien
sûr, n’ont rien fait de semblable où que ce soit.
En revanche, le plus
grand massacreur sans doute de l’histoire de l’humanité, Mao-Tsé-Toung au bilan
direct de soixante millions de victimes, ce « phare de la pensée
universelle » selon le président Giscard d’Estaing, est toujours honoré
sous son immense mausolée à Pékin.
De même, est toujours,
sous son mausolée de la Place Rouge, « la charogne sans cesse siliconée de
Lénine » selon l’expression de Soljenitsyne ; Lénine, cet immense
exterminateur aussi, continué par Staline et tant d’autres avec leurs
gigantesques hécatombes en Russie, en Ukraine, en Pologne, dans les pays
baltes...
Plus aucune statue du
général Franco ne subsiste en Espagne. Mais il y a toujours des milliers de
monuments à la gloire de Lénine en Russie et en Biélorussie.
PS : En attendant de pouvoir livrer ce
mercredi ou à défaut à la fin de la semaine suivante mon article sur le général
Franco (qui fut notamment, après Pie XII, le plus grand sauveur de juifs pendant
la seconde guerre mondiale), j’invite à lire l’article qui lui est consacré
dans notre Dictionnaire de la Réplique.
NB : À retenir d’ores
et déjà, le colloque du 30 novembre sous l’égide du Centre Henri et André Charlier
et de l’AGRIF sur le thème : « La France déconstruite et la réalité
islamique ». Programme et autres précisions, début novembre.