Sans avoir attendu ses
dernières déclarations sur l’immigration, on pourrait évidemment observer qu’Emmanuel
Macron est surtout un indécent baratineur narcissique faisant une médiocre
politique de marketing électoraliste ; s’évertuant à se positionner au
mieux par rapport à la concurrence, celle de Marine Le Pen, qu’il
croit habile de privilégier, assuré qu’il se croit de pouvoir ainsi remporter
un nouveau mandat présidentiel. Comme si le scénario du 14 mai 2017 pouvait
fatalement se reproduire.
Or, depuis son élection,
non seulement Macron n’a pas rien fait pour juguler l’immigration, mais il a
tout fait pour l’encourager !
Inutile ici de rappeler
dans le détail des chiffres accablants. Citons seulement celui des titres de
séjour, légaux, délivrés en 2018 :
255 000 ! Et nul ne sait exactement celui des migrants illégaux, mais
bien supérieur à l’évidence.
Ainsi se développe, de
par la responsabilité de ce funeste président de la République, ce que
l’écrivain Renaud Camus a appelé »le grand remplacement », phénomène
que j’ai pour ma part, dès 1980, (dans la revue Itinéraires) considéré comme
une des deux composantes de ce que je désignais alors comme « le génocide
français » : avortement + immigration = génocide.
Sous des dehors d’affabilité
mais en fanatique révolutionnaire sociétal du meilleur des mondes, Macron applique
en matière tactique les célèbres directives de Lénine à ses cadres
bolcheviques : « un pas en arrière, deux en avant » et encore :
« user de tous les stratagèmes… user de ruse, celer parfois la vérité…
consentir les compromis pratiques, les louvoiements, les zigzags, les manœuvres
de conciliation et de retraite » (In « La maladie infantile du
communisme – pp 31 et 62).
Son discours récent sur l’immigration n’a donc pas pour but
de faire accepter des mesures visant à la réduire mais d’en dissimuler la
continuation, et même l’accélération.
Autrement dit, l’art
mensonger de dissimuler les actes sous des discours contraires.
Macron est de fait un activiste complice de toutes les déconstructions : nationales, familiales, sociales,
culturelles, religieuses, sexuelles.
Tout le monde a vu les
photos de lui-même et de Brigitte le soir de la fête de la musique à l’Élysée avec
leur pote arborant fièrement sur son tee-shirt : « noir et pédé ».
Macron peut se faire
écrire et lire, à des seules fins électorales, les discours les plus
contradictoires. Mais ce qu’il sait, c’est que c’est uniquement sur une France toujours
plus socialement décomposée qu’il pourra continuer à exercer son pouvoir pour
développer la révolution sociétale nihiliste du grand déracinement.
Puissent les Français ne
pas le supporter encore longtemps.