Dans le Figaro de ce
matin, un misérable article de Stéphane Durand-Souffland. « Alors que la Cour de cassation a ouvert la
voie à un arrêt des soins », pourquoi donc cet acharnement des parents
à ne pas accepter cette décision, développe
en substance ce journaliste, qui va même jusqu’à qualifier de « forme
de violence sociale » (sic !) la décision de poursuivre le docteur
Sanchez, le médecin de la mort de Vincent.
Ce Durand-Souffland ne
comprend donc pas qu’une mère et un père fassent tout ce qui est humainement
possible, jusqu’au bout, pour sauver leur enfant de l’acharnement des
révolutionnaires sociétaux, fussent-ils couverts d’hermine, à imposer le
meurtre de leur fils. On mesure avec pareil article le degré de déshumanisation
qu’atteignent certains adeptes de notre meilleur des mondes.
Imprégné du radical mépris
et de l’inversion par le conformisme sociétal des valeurs morales de la
civilisation humaine, ce Durand-Souffland, ne soufflant que l’aplatissement
devant le totalitarisme du système d’un Big Brother aux visages de Macron et
Molins, ose qualifier la résistance judiciaire de Viviane et Pierre Lambert et
de leurs admirables avocats Paillot et Triomphe de « violence sociale » !
Ceci assorti de la
vomitoire fauculterie que « le désarroi d’un père et d’une mère est
éminemment respectable » !!!
Suprême abjection que de
qualifier de « désarroi » ce que peuvent éprouver des parents dont on
va tuer l’enfant.
Mais pour
Durand-Souffland, « dura lex sed lex », et il faudra bien qu’ils
surmontent leur incompréhension de la grandeur de la justice, qu’ils se plient
à l’évidence que « l’acharnement judiciaire ne résout rien ».
Acharnement judiciaire
provenant évidemment, selon ce Durand-Souffland du fait que ces parents, leurs
avocats, leurs amis sont des catholiques traditionalistes.
Non, Durand-Souffland,
ils sont d’abord simplement des êtres humains et comme eux réagissent des êtres
humains de toutes croyances ou incroyance. Et vous, Durand-Souffland, vous,
comme le procureur Molins pour qui la vie n’est pas valeur suprême, vous êtes
simplement INHUMAIN !
Au-delà des mots de Molins
À la suite de mon dernier
communiqué en tant que président de l’AGRIF, on m’a demandé si je ne pensais
pas que s’ajouterait une autre motivation à la crainte exprimée par le
procureur général Molins selon laquelle « faire de la vie une valeur suprême remettrait en cause la loi Léonetti
et le droit à l’IVG ».
Bel aveu d’ailleurs !
Ainsi, pour ce haut personnage de l’institution judiciaire, la loi Léonetti et
la loi Veil ne sont pas des lois inspirées par le respect de la vie mais des
textes de légalisation d’actes de mort.
Mais les mots de Molins
ne sont peut-être pas en effet simplement inspirés par un légalisme de haut
magistrat servile mais peut-être comme une expression philosophique de l’orgueil
de l’homme se voulant collectivement maître de la vie et de la mort.
Ceci a été développé
dans le livre « De la vie avant toute chose », du docteur Pierre
Simon le défunt grand-maître de la Grande Loge Française qui fut le principal
maître d’œuvre de la loi Veil. Nous avons jadis largement commenté cet ouvrage
très révélateur de la pensée initiatique, gnostique et kabbaliste, comme l’écrit
Pierre Simon. On y découvre comment il inspira cette loi. Le titre « De la
vie avant toute chose » a évidemment été dialectiquement choisi pour justifier
son contraire.
La valeur de la vie pour
le grand maître Simon ne se ramenait pas en effet au respect de la vie de la
personne humaine mais à celle de la collectivité toute puissante, certes guidée
par ses noyaux dirigeants, disposant du laisser-vivre ou du faire-mourir.
Cela, selon la planification
de ses besoins sous les apparences de la liberté des choix individuels en fait
déterminés et manipulés par le conditionnement étatique, culturel et social.
Perfection en vérité du vieux
totalitarisme jacobin.