Cette fois, on y est !
Avec la loi Macron-Buzyn
sur la « PMA sans père » dont le projet est adopté ce mercredi en
conseil des ministres, la révolution sociétale de la République en marche vers
le totalitarisme du meilleur des mondes va accomplir une étape décisive.
Aldous Huxley qui le
publia en 1932 avait été véritablement prophétique avec son « Brave new
world ». Presque un siècle le séparait pourtant de notre époque mais il
avait très justement imaginé ce que pourrait devenir un monde dominé par une
science sans conscience, utilisant sans scrupule la génétique et le clonage et
plus largement ce que nous appelons les « manipulations génétiques » avec,
de plus en plus, une bioéthique sans éthique.
En épigraphe de son
chef-d’œuvre d’anticipation, Huxley avait placé, en français, ces lignes du
grand philosophe russe Nicolas Berdiaeff : « Les utopies apparaissent comme bien plus réalisables qu’on ne le
croyait autrefois. Et nous nous trouvons actuellement devant une question
autrement angoissante : comment éviter leur réalisation définitive ?...
Les utopies sont réalisables. La vie marche vers les utopies. Et peut-être un
siècle nouveau commence-t-il, un siècle où les intellectuels et la classe
cultivée rêveront aux moyens d’éviter les utopies et de retourner à une société
non utopique moins « parfaite » et plus libre ».
On ne peut hélas que le
constater, l’espérance de Berdiaeff en un mouvement anti-utopie des « intellectuels »
n’est pas en voie de réalisation.
La médiacratie
idéologique marxiste ou libéralo-libertaire n’a en effet cessé d’étouffer les
intellectuels de droite, imposant comme une évidence qu’il ne saurait y avoir d’intellectuels
que de gauche.
Aussi, lorsque la
philosophe Sylviane Agacinski lance ses alertes face au bouleversement de la
filiation qu’entraîne la disparition du père dans la procréation, lorsqu’elle
plaide, citant Aristote, un retour au sens commun, la voilà désormais
inéluctablement disqualifiée comme étant de droite.
Mais revenons encore un
peu aux lumières d’Huxley.
Voici un extrait de sa
nouvelle préface à son livre, en 1946 :
« La révolution véritablement révolutionnaire se réalisera, non pas dans
le monde extérieur, mais dans l’âme et la chair des êtres humains. Vivant comme
il l’a fait à une époque révolutionnaire, le Marquis de Sade s’est tout
naturellement servi de cette théorie des révolutions afin de rationaliser son
genre particulier de démence.
Robespierre avait effectué le genre de révolution le plus
superficiel, la politique. Pénétrant un peu plus profondément, Babeuf avait
tenté la révolution économique. Sade se considérait comme l’apôtre de la
révolution véritablement révolutionnaire, au-delà de la simple politique et de
l’économique – de la révolution des hommes, des femmes et des enfants
individuels, dont le corps allait devenir désormais la propriété sexuelle
commune de tous, et dont l’esprit devait être purgé de toutes les connaissances
naturelles, de toutes les inhibitions laborieusement acquises de la
civilisation traditionnelle ».
Ces lignes devraient
suffire pour éclairer ceux qui ne voient pas qu’avec sa « République en
marche », avec son progressisme, avec ses projets de loi de réformes
sociétales, Emmanuel Macron n’est pas seulement un homme de gauche. Car il est
un très fanatique idéologue et acteur de la révolution sadienne, d’une radicale
révolution de désintégration sociale, la révolution déconstructiviste
sociétale.
Je l’ai déjà écrit, il y
a du Néron dans ce Macron.
J’avais, à tort, prédit qu’il
ne resterait pas longtemps au pouvoir. Jusqu’ici au moins, je me suis en effet
trompé.
Pour la plus grande joie
des « frangins » du Grand-Orient et autres obédiences de même acabit,
la franc-macronnerie n’est sans doute pas encore au bout de son sale travail de
destruction de la famille, de la personne, de la société.
Réchauffement climatique : la solution Buffalo Bill
Histoire de me faire une
idée du personnage, j’ai perdu un peu de temps à voir et entendre sur les chaînes
Greta Thunberg parlant réchauffement climatique en la salle Victor Hugo du
Palais Bourbon.
Je ne ferai pas le
reproche de son jeune âge à cette blonde gamine scandinave. Il y a dans l’histoire
maints exemples de jeunes gens pas plus âgés s’étant illustrés par leur
héroïsme ou leur intelligence.
Pour n’en citer qu’un :
Henri de la Rochejacquelein qui commanda à l’âge de 17 ans la Grande Armée
Catholique et Royale, et pour lequel Napoléon I° ne cacha pas son admiration.
Je n’ai rien entendu de
remarquable, rien d’innovant dans les propos de la gamine Thunberg. Elle a bien
dévidé son discours de bonne petite écolo bien conditionnée, pour supplier les
députés français, et les politiques en général de s’agiter un peu plus pour faire
baisser les températures du globe.
Exactement ce que Macron
attendait pour imposer quelques taxes de plus. La petite Greta a dit qu’il
valait mieux écouter les scientifiques qu’elle-même. À croire donc que les
climatologues ne savent pas exposer eux-mêmes les résultats de leurs travaux.
À ce propos j’ai noté qu’après
une période de silence sur la question, on reparlait ces temps derniers du trou
dans la couche d’ozone. Il s’était refermé. Il s’est réouvert. Et quand il s’ouvre
trop, il fait de plus en plus chaud.
On nous a dit naguère
que les vaches étaient très responsables dans cette affaire du trou, à cause
des émanations ozonophobes de leurs pets.
Greta n’en a pas parlé. Elle
ne peut parler de tout. Je ne sais pas si leur nombre a augmenté. Peut-être. À
cause de Naremdra Modi qui dirige l’Inde et permet une augmentation sans
précédent du nombre des vaches qui, pour être sacrées, n’en sont pas moins
péteuses.
Y aurait-il une solution ?
N’en déplaise aux Hindous,
il faudra bien finir par éliminer leurs vaches. C’est une histoire de
persuasion théologique. La croyance en la métempsychose est en effet
essentielle dans l’Hindouisme. Comme dans le catharisme ou la religion druze.
Pourquoi alors ne pas s’efforcer
de convaincre Narendra Modi et ses Hindous de penser que si l’on euthanasiait
leurs vaches, on rendrait le service d’en accélérer la transmigration des âmes
qui les habitent.
Nul doute que cela
contribuerait à refermer grandement le trou de la couche d’ozone. On peut d’ailleurs,
à l’appui de cela, invoquer un précédent dans l’histoire. C’est le cas des
bisons. Il y en avait au début du XIX° siècle des millions et des millions
broutant sur les grandes plaines de l’Amérique du Nord. On imagine l’émanation
gazière que cela entraînait.
Cependant, ce n’est pas
pour cela que le président des États-Unis prit la décision de leur
extermination. Ce fut en réalité pour exterminer les Indiens. Car si ces
derniers se nourrissaient des bisons, ils veillaient à ne pas les massacrer
inutilement, à en préserver les troupeaux.
On a dit que le célèbre
Buffalo Bill, grand chasseur de bisons lui aussi, aurait été affecté par le
président des États-Unis à la triste mission de les exterminer.
Vrai ou faux pour ce qui
est de Buffalo Bill, cela fait encore débat. En revanche, aucun doute sur la
réalité de l’extermination génocidaire des Peaux-Rouges. Car, faute de bisons,
ils moururent massivement de faim.
Ce qui nous ramène à la
grande idée des écologistes de gauche selon laquelle il y a trop d’humains sur
cette terre. D’où le militantisme de beaucoup d’entre eux pour l’avortement et
pour l’euthanasie.
On mesure donc que le
problème posé par le nombre de vaches n’est pas le principal. Le vrai problème,
selon les écologistes, c’est qu’il y a trop d’humains.