lundi 25 juin 2018

Le sultan Erdogan, cet islamiste qu’ils qualifiaient de « modéré »…


Cela était prévisible, Erdogan et son parti l’AKP ont remporté les deux élections d’hier en Turquie : la présidentielle et les législatives.
 
Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les dizaines de milliers de prisonniers entassés dans les geôles après des procès « à la turque », condamnés à de longues peines de prison et souvent à la perpétuité, c’est-à-dire à une terrible mort plus ou moins lente dans un enfermement depuis hier sans aucune alternative à vue humaine.

Et parmi eux, quelque cent cinquante journalistes coupables du crime de haute trahison pour leur non-alignement inconditionnel au régime « islamiste modéré » de Recep Tayyip Erdogan. Car, souvenons-nous, « islamiste modéré », c’est ainsi que, pendant des années, a été présentée dans les medias occidentaux et notamment, chez nous en France, l’idéologie de l’AKP et de son chef. Encensé par Angela Merkel et les autres, bien vu par tous les gouvernements occidentaux et aussi par celui d’Israël.  

Nonobstant sa récitation jadis des vers d’un poète ottomaniaque : « Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les dômes nos casques et les croyants nos soldats ».
Au mépris de ce que rapportaient tous les services de renseignement, à savoir que la Turquie rivalisait avec l’Arabie saoudite dans le soutien aux groupes islamo-terroristes qui allaient se constituer en « État islamique au Levant ».

Hier, le poids des électorats citadins dits « laïques » des grandes villes n’aura pas suffi à compenser celui de l’adhésion fanatique du pays profond turc et des masses des croyants de l’islam, adeptes du renouveau d’un nationalisme impérialiste pan-ottoman. Plus de cent mille minarets, et il en est sans cesse de nouveaux, font de la Turquie comme un gigantesque champ d’asperges vertes et blanches.

Mais c’est par milliers aussi qu’ils poussent dans les Balkans, y compris en Grêce, en Bulgarie, en Roumanie, et aussi en Allemagne. En France, où les commandos d’Erdogan entendent interdire dans nos kiosques à journaux des revues selon eux irrespectueuses pour leur fürher, ce ne sont pas moins de 650 mosquées et lieux de prière dans lesquels est exalté l’avenir radieux d’un nouvel ordre califal ottoman de plus en plus tentaculaire.

De cela, bien sûr, le gros de ce qui reste de l’Église catholique et des vieilles Églises protestantes, antérieures au surgissement des évangéliques, ne se soucie nullement.
Bien au contraire, c’est aux musulmans convertis au christianisme tel notre admirable ami (Mohamed) Christophe Bilek que s’en prend à Lyon, en les traitant « d’islamophobes », l’abbé Chrsistian Delorme, dit « le curé des Minguettes » alors qu’il n’est qu’un propagandiste islamo-collabo, se réclamant d’ailleurs de la protection du cardinal Barbarin. Vrai ou faux ? 

Quoi qu’il en soit, ce dernier, longtemps empêtré dans les accusations de manque de vigilance sur des agissements de pédophilie, ne dissuadera sans doute pas quelques-uns de ses prêtres d’assister aux inaugurations prévues de nouveaux centres culturels islamiques et autres mosquées.

Et c’est là que réside la question non pas unique mais principale de ce que j’appelle, et je persiste, la tsunamigration. Car traiter de l’immigration en général et des vagues de migrations actuelles sans même écrire ou parler de l’islam, sans même en évoquer la question, c’est tout simplement suffocant.

Je crains qu’on n’ait hélas désormais, dans notre catholicisme, à devoir être de plus en plus vigilant et combattif sur cette question de vie ou de mort pour « l’identité culturelle de notre patrie » sur laquelle Saint Jean-Paul II nous demandait de « tenir comme à la prunelle de nos yeux » (In « Mémoire et identité »).


La tsunamigration : un phénomène évidemment planifié !

À la différence des rafiots du déferlement migratoire dans « le camp des saints » de Jean Raspail, l’Aquarius est un bateau en parfait état, affrété par SOS Méditerranée. Et il en est de même de Lifeline, le navire de moindre taille actuellement en recherche de port.

Notre ami l’avocat et chroniqueur Gilles-William Goldnadel révélait le 18 de ce mois dans le Figarovox que le financeur de SOS Méditerranée n’était autre, par l’intermédiaire de sa fondation Open Society, que « Georges Soros, spéculateur international autant que philanthrope internationaliste ».

Au passage, preuve supplémentaire, que je dédie aux obsessionnels du complotisme juif, de l’océan idéologique qui sépare le mondialisme du juif Soros du patriotisme et du sionisme de notre ami juif Goldnadel, selon son expression « inséccablement patriote israélien et français »…

J’ai été heureux de lire aussi sous sa plume la conviction, que je n’ai cessé de marteler depuis des lustres, que c’est d’abord vers les très riches pays « frères » d’Arabie et des Émirats que devraient aller la masse des musulmans « requérants d’asile» comme on dit en Suisse, masse qui constitue les plus grosses parties des flux migratoires. 

Mais cela ne vient semble-t-il ni à l’idée de François, ni à celle des évêques et religieux qui s’emploient tant à essayer de persuader nos peuples d’accueillir sans cesse toujours plus d’immigrés. Non sans quelques subtils détournements ou manipulations sémantiques de passages de la Bible. Remarquons au passage que, pour l’instant, ni le Vatican ni les évêchés ni les monastères ne sont remplis de ces migrants…

Une fois de plus le « Faites ce que je vous dis » ne signifie pas le « Faites ce que je fais »… 

Pour ce qui est de l’impératif évangélique de charité, j’en ai déjà traité (La Griffe n° 116) et il ne s’agit pas de le mépriser. Mais ce dont il s’agit, c’est de ne pas nous laisser manipuler selon les visées déracinatrices d’un Soros (Solve et coagula) par un détournement et même par une véritable inversion du sens de la charité.