vendredi 29 juin 2018

Manu Macron : jusq'où son orgueilleuse indécence ?


Le jeune garçon plutôt bien gentil qui s’est fait vertement tancer pour l’avoir appelé familièrement « Manu » ne s’en remet donc pas : non pas de l’engueulo mais de la photo, partout, de Brigitte et de son « Manu », l’un et l’autre souriants et fiers, lors de la fête de la Musique à l’Élysée, encadrés par la bande atroce de « danseurs, suceurs, enculeurs » qu’ils affectionnent dans ce qui ne peut être qu’une attraction démoniaque.

Le gamin est atterré, abasourdi, révolté. Ses copains, depuis des jours, ne cessent de faire circuler la photo et les textes qui vont avec, plus ou moins retranscrits par délicatesse, du blog d’Yves Daoudal à Valeurs Actuelles et au Figaro, et une myriade de fois sur les réseaux sociaux.

Et ils lui disent : « Et c’est ce mec, parce qu’il est président de la République qui voulait pas que tu l’appelles Manu ! Alors qu’avec sa meuf… ils se font, très jouissifs, tirer la bobine entourés par Kiddy Smile, ce putain de chanteur au tee-shirt imprimé : « fils d’immigré, noir et pédé… » et les autres, qui beuglent :
- ne t’assieds pas, salope »
- suce ma bite et lèche mes boules »
- danse, enculé de ta mère ».

Les plus au courant de « l’actu » de Manu se sont bidonnés depuis sur ses photos de copain-copain avec François.

C’est qu’avec Manu les contrastes relationnels au fil des jours sont garantis !

Il en est encore pour dire au gamin, en plus cru : la prochaine fois, t’auras qu’à leur montrer tes boules, à Manu et à sa meuf.

Nul ne sait si Manu a raconté sa fête de la musique à François, histoire de lui montrer combien il sait lui aussi aller aux « périphéries », accueillir l’étranger et ... Lire la suite : http://www.lagrif.fr/index.php?option=com_k2&view=item&id=99:manu-macron-jusqu-ou-son-orgueilleuse-indecence&Itemid=384&auid=1241

jeudi 28 juin 2018

Dératisation et déracisation

Alors que dame Hidalgo est, entre autres choses, confrontée semble-t-il à un déferlement désordonné des multitudes de rats hors de leurs résidences habituelles et qu’elle envisage des opérations de dératisation massive contre ces pauvres rongeurs, voilà que le désordre généralisé des esprits a conduit hier la commission des lois de l’Assemblée Nationale à proposer à l’unanimité une radicale mesure de « déracisation » de notre constitution.

Depuis 1958, celle-ci a sans cesse été retouchée, rustinée, refardée comme la peau retendue d’une vieille mondaine ou comme le masque indéfiniment resiliconé de la charogne de Lénine.

Il s’agit maintenant, au plus vite, de retirer le terrifiant mot de « race » du préambule de notre constitution bien qu’il n’y soit mentionné que pour affirmer l’égalité de tous, notamment par-delà les appartenances raciales. C’est désormais, selon le jargon inclusif, l’égalité de toutes et de tous, quelles que soient les orientations sexuelles, qui doit constituer le fondement constitutionnel de notre droit civil.

Il restera bien sûr beaucoup de chemin à parcourir pour inscrire cela dans les faits. Ainsi, ne s’avère-t-il pas comme un archaïsme de plus en plus scandaleux le fait de ne pouvoir encore nous nommer que par le biais des seuls genre : masculin et féminin ?

N’y aurait-il pas de belles perspectives de travail à l’Académie française pour aligner enfin notre langue sur les réalités sociétales ?

N’est-il pas urgent en effet d’ajouter, dans notre grammaire et notre parler, aux  deux seuls genres précités et au « neutre », de fait toujours si inexistant, les genres « gay », « bi », « trans » et autres « lesbien », formes expressives de la pluralité de nos appartenances trop longtemps étouffée par le réductionnisme archaïque, réducteur, moralisateur et terrorisant, des cinq premiers chapitres des antiques textes bibliques appelés Torah par les Juifs et Pentateuque par les chrétiens ?

Les temps sont à l’évidence venus pour que ne suffise décemment plus le « bonjour à toutes et à tous ». Peut-être faudra-t-il inventer quelque chose qui soit à la fois englobant et respectueux des orientations ? 

Par exemple « Bonjour à toutes et à tous et à touchtransbitout ».

Pas facile déjà, on en conviendra ! Certes, mais n’est-ce pas le moment de révolutionner notre langue dans une génialité véhiculaire expressive de la richesse des fondements de tous les zumains ?

Pour cela, comme disent nos bons clercs et épiscopes, je proposerais une piste : celle de la richesse de la langue zouloue, et autres langues voisines, admirablement sonomimétiques et transcendant notre enfermement syllabique, débordant ainsi de nos étroitesses grammaticales et sémantiques.

De vastes perspectives de travail de radicale révolution de notre langue se dessinent donc. À l’évidence, cela ne pourra pas être mené par l’archaïque Académie française mais ce sera nécessairement l’œuvre de toutes les couches progressistes de la collectivité citoyenne.

Mais revenons maintenant à la nécessaire déracisation intégrale.

En finir avec, somme toute, le mot « race » autant qu’avec la commémoration de Maurras !

 On s’en souvient, l’idée de la suppression du mot de tout texte juridique, dans un premier temps, et donc du langage courant ensuite, fut émise à l’Assemblée Nationale en 2002 par le député communiste des bouches du Rhône Michel Vaxès.

Idée non moins aberrante que celle, plus dingue dirait Macron, que je viens d’exposer par nécessaire ironie pour la mise en conformité de notre langue avec l’idéologie du genre. Mais, à n’en pas douter, plus réalisable pour les idéologues forcenés de l’antiracisme, ce pur racisme nihiliste de haine du réel.     

Il me souvient d’avoir alors commenté cette vaticination bolchevique s’inscrivant parfaitement dans la constante génocidaire du marxisme-léninisme : « du passé faisons table rase ». J’avais, je crois, noté que la longue persistance probable du mot « race » dans la zoologie ou l’agriculture ne rendrait pas facile son élimination en tous domaines.

Sans doute de nouvelles exterminations de paysans, comme jadis en Ukraine, seraient-elles inéluctables ?… J’avais fait remarquer aussi qu’il serait nécessaire à nos génocideurs d’accomplir un très long travail de purification textuelle, à moins de procéder aussi à un radical anéantissement des livres à la manière khmer rouge ou islamo-jihâdiste.

 Songeons en effet à la myriade des textes littéraires, philosophiques ou politiques où est utilisé le mot désormais maudit par le politiquement correct.

Au feu donc Shakespeare et Théophile Gautier, Alexandre Dumas, Honoré de Balzac, Baudelaire, Mistral, au feu Jules Ferry, Jean Jaurès et Léon Blum. Et au feu dix mille autres !

Mais le gros morceau à traiter, ce sera évidemment la Bible, où le mot race abonde. Y compris dans le Nouveau Testament. La Vierge Marie n’est-elle pas « de la race de David » ? Et Jésus aussi ?

Ô certes, je n’annonçais pas un grand acharnement pour  la préservation du mot du fait de la majorité du clergé catholique. Il est si facile de le remplacer par exemple par lignée ou par espèce et tant de nos clercs sont prêts à toutes les soumissions.

En revanche, je ne crois pas que les juifs fidèles généralement plus combattifs pourront renoncer à pouvoir s’affirmer de la race de Moïse, d’Abraham et de David.

Quant à nous, militants de l’AGRIF contre les trois racismes (antifrançais, antichrétien, antihumain) du génocide français, défenseurs comme Simone Weil des bienfaits de l’enracinement, dans la lignée de Frédéric Mistral, nous continuerons à être fiers comme lui de notre race latine, défenseurs de toutes nos racines de civilisation. 

Nos imbéciles de députés, totalitairement applatis, voteront-ils demain l’interdiction du mot « racines » ?

mercredi 27 juin 2018

François et Macron : réflexion sur leur convergence antipopuliste.


Depuis hier et pour quelques heures encore, peut-être les médias auront-ils naturellement accordé une grande importance à l’entretien, une heure durant, au Vatican, entre le pape et le président de la République française se rencontrant ainsi diplomatiquement pour la première fois. 
 
Le voyage avait aussi pour finalité la prise officielle par Emmanuel Macron, en la basilique du Latran, de son titre de chanoine d’honneur qui revient, selon la tradition de l’Église romaine, à tout chef de l’État français.

Dans la délégation officielle accompagnant Emmanuel Macron était bien sûr son épouse Brigitte et les deux ministres plus particulièrement en charge du suivi des relations avec le Vatican, Gérard Collomb le ministre de l’Intérieur, en charge des cultes, et Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères.

Des moments sans doute captivants pour ces deux hommes par ailleurs fieffés francs-maçons depuis longtemps et à un haut niveau, adeptes du Grand-Orient de France, une des obédiences essentielles de la secrète religion de la République, la franc-maçonnerie.

Si les propos de considération du fait religieux catholique par Emmanuel Macron ont pu déplaire au Grand Orient et aux autres obédiences laïcardocratiques, il semble qu’ils n’aient pourtant pas motif à grande récrimination sur ce qui est essentiel pour elles, à savoir les réformes sociétales, autrement dit la continuité des avancées de la « culture de mort » dénoncée jadis par Jean-Paul II.

Sur ce plan, aucune expression de la moindre tension entre François et Emmanuel Macron n’a filtré alors que les signes de complicité, avec même une exceptionnelle et chaleureuse accolade, ont été largement médiatisés.

Et ce qui a été bien sûr voulu par les deux hommes, c’est ce qu’on peut appeler leur « pacte antipopuliste ». Macron, radieux, a exprimé en effet avoir partagé avec François la même ambition d’être « avec les peuples et contre les populistes ». 

Somme toute, en quelque sorte, une nouvelle forme d’union sacrée : entre la République de la franc-macronnerie et ce que l’on peut appeler en langue hybride, latino, la « francescocratie ».


Macron, l’Église catholique et le populisme.

Qu’Emmanuel Macron soit farouchement contre ce que l’on appelle le populisme – sans que l’on en donne jamais une claire définition – c’est compréhensible. Le populisme, c’est, en gros, tout ce qui va à l’encontre de sa connivence avec Angela Merkel et quelques autres en fin de course, pour la perpétuation du projet de l’utopie constructiviste eurocratique. Ce projet rencontre maintenant non seulement l’opposition de forts pourcentages de tous les électorats d’Europe mais celle de plusieurs États : Autriche – Hongrie – Pologne – Tchéquie, et nonobstant les positions de François, celle de l’Italie.

Certains catholiques pourraient alors prioritairement invoquer que cela n’est simplement pas bon pour l’Église si numériquement minoritaire voire résiduelle dans plusieurs pays d’Europe, mais désormais politiquement très coupée de ses peuples les plus proches : Italie, Autriche, Pologne, Hongrie…

François peut bien comminatoirement multiplier les appels à l’accueil de l’immigration, ces peuples ont en leur longue mémoire les séculaires occupations ou menaces de l’empire ottoman. Pour eux, sous ce que nous appelons la « tsunamigration » est l’extension de ce que nous appelons encore « l’islamigration ».

Et ces peuples ne comprennent guère que François ,si prompt à manifester dans les gestes de sa « praxis » - concept marxiste qui lui est cher – un accueil prioritaire pour les musulmans, ne semble jamais se soucier d’en appeler pour eux à la solidarité des riches États islamiques de la péninsule arabique, de même culture.

Certains diront qu’un pareil immigrationnisme à sens unique est dangereux pour l’Église catholique se coupant ainsi, de plus en plus, d’un grand nombre de ses fidèles.

Sans doute, mais l’argument de ce danger n’est pas le seul. Il est certes bien triste qu’en bien des pays, et d’abord en Italie, l’Église catholique étant de plus en plus perçue comme un élément de déracinement, de non-résistance, de démobilisation, un grand nombre des jeunes défenseurs de l’identité de leurs peuples se tournent vers un regain de néo-paganisme. 

Ainsi, dialectiquement, l’antipopulisme nourrit-il l’antichristianisme.

Mais le plus triste en cette affaire, c’est que l’immigrationnisme de François et de tant d’autres derrière lui se développe sur un système, si ce n’est de mensonges délibérés, de contre-vérités flagrantes. 

Ainsi entendons-nous sans cesse médiatiquement déferler celle selon laquelle le pourcentage des « migrants » est dérisoire par rapport aux cinq cent millions de citoyens européens.

Et ainsi, on nous assène sans vergogne des chiffres dérisoires de pourcentages de population immigrées, ou du nombre des demandeurs d’asile. François martèle : « L’Europe se ferme, se ferme, se ferme ». Peut-être en est-il ainsi de son Vatican qui nous semble en effet bien plus chrétiennement homogène que désormais la plupart de nos villes et banlieues, encore que certaines sont de plus en plus… homogènes mais islamiquement.

Le mensonge, chimiquement pur mais bâti sur une vérité statistique, c’est celui d’une non-évolution du pourcentage des immigrés. En effet, on naturalise « français » autant que l’on reçoit de nouveaux immigrés. Pour ce qui est de la France, deux cent mille environ chaque année, soit bien plus de deux millions tous les dix ans, bien plus de cinq millions tous les vingt ans compte tenu de la réalité démographique de ces populations majoritairement peu prédestinées à une assimilation culturelle et morale. 

Et certains, peut-être persuadés d’être de bons catholiques de cœur mais aussi de doctrine, diront ingénument qu’il faut bien remplacer les vides de la dénatalité par de nouveaux arrivants.

Peut-on professer ainsi pareil mépris matérialiste de la diversité humaine ?

Comme si les hommes n’étaient que des masses de populations indifférenciées, interchangeables, sans spécificités religieuses, nationales, culturelles, morales ?

À vrai dire, est-on là pas si loin des conceptions lénino-staliniennes ou des pires conceptions capitalistes selon lesquelles les évolutions des peuples peuvent toujours se résoudre par de grands transferts par wagons ?


Une rue Simone Weil à Orange.

Une fois encore, bravo à notre vieil ami Jacques Bompard et à sa municipalité.

C’est le 11 juillet prochain que sera inaugurée par Jacques, la rue Simone Weil, cette grande philosophe et mystique, défenseur de l’enracinement, si chère à notre maître et ami irremplacé Gustave Thibon qui l’accueillit pendant la guerre en sa ferme de Saint-Marcel d’Ardèche, de l’autre côté du Rhône. 

Point n’est besoin ici de rappeler pourquoi nous préférons cette Simone Weil honorée à Orange à la Simone Veil tristement panthéonisée.    
  

  

lundi 25 juin 2018

Le sultan Erdogan, cet islamiste qu’ils qualifiaient de « modéré »…


Cela était prévisible, Erdogan et son parti l’AKP ont remporté les deux élections d’hier en Turquie : la présidentielle et les législatives.
 
Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les dizaines de milliers de prisonniers entassés dans les geôles après des procès « à la turque », condamnés à de longues peines de prison et souvent à la perpétuité, c’est-à-dire à une terrible mort plus ou moins lente dans un enfermement depuis hier sans aucune alternative à vue humaine.

Et parmi eux, quelque cent cinquante journalistes coupables du crime de haute trahison pour leur non-alignement inconditionnel au régime « islamiste modéré » de Recep Tayyip Erdogan. Car, souvenons-nous, « islamiste modéré », c’est ainsi que, pendant des années, a été présentée dans les medias occidentaux et notamment, chez nous en France, l’idéologie de l’AKP et de son chef. Encensé par Angela Merkel et les autres, bien vu par tous les gouvernements occidentaux et aussi par celui d’Israël.  

Nonobstant sa récitation jadis des vers d’un poète ottomaniaque : « Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les dômes nos casques et les croyants nos soldats ».
Au mépris de ce que rapportaient tous les services de renseignement, à savoir que la Turquie rivalisait avec l’Arabie saoudite dans le soutien aux groupes islamo-terroristes qui allaient se constituer en « État islamique au Levant ».

Hier, le poids des électorats citadins dits « laïques » des grandes villes n’aura pas suffi à compenser celui de l’adhésion fanatique du pays profond turc et des masses des croyants de l’islam, adeptes du renouveau d’un nationalisme impérialiste pan-ottoman. Plus de cent mille minarets, et il en est sans cesse de nouveaux, font de la Turquie comme un gigantesque champ d’asperges vertes et blanches.

Mais c’est par milliers aussi qu’ils poussent dans les Balkans, y compris en Grêce, en Bulgarie, en Roumanie, et aussi en Allemagne. En France, où les commandos d’Erdogan entendent interdire dans nos kiosques à journaux des revues selon eux irrespectueuses pour leur fürher, ce ne sont pas moins de 650 mosquées et lieux de prière dans lesquels est exalté l’avenir radieux d’un nouvel ordre califal ottoman de plus en plus tentaculaire.

De cela, bien sûr, le gros de ce qui reste de l’Église catholique et des vieilles Églises protestantes, antérieures au surgissement des évangéliques, ne se soucie nullement.
Bien au contraire, c’est aux musulmans convertis au christianisme tel notre admirable ami (Mohamed) Christophe Bilek que s’en prend à Lyon, en les traitant « d’islamophobes », l’abbé Chrsistian Delorme, dit « le curé des Minguettes » alors qu’il n’est qu’un propagandiste islamo-collabo, se réclamant d’ailleurs de la protection du cardinal Barbarin. Vrai ou faux ? 

Quoi qu’il en soit, ce dernier, longtemps empêtré dans les accusations de manque de vigilance sur des agissements de pédophilie, ne dissuadera sans doute pas quelques-uns de ses prêtres d’assister aux inaugurations prévues de nouveaux centres culturels islamiques et autres mosquées.

Et c’est là que réside la question non pas unique mais principale de ce que j’appelle, et je persiste, la tsunamigration. Car traiter de l’immigration en général et des vagues de migrations actuelles sans même écrire ou parler de l’islam, sans même en évoquer la question, c’est tout simplement suffocant.

Je crains qu’on n’ait hélas désormais, dans notre catholicisme, à devoir être de plus en plus vigilant et combattif sur cette question de vie ou de mort pour « l’identité culturelle de notre patrie » sur laquelle Saint Jean-Paul II nous demandait de « tenir comme à la prunelle de nos yeux » (In « Mémoire et identité »).


La tsunamigration : un phénomène évidemment planifié !

À la différence des rafiots du déferlement migratoire dans « le camp des saints » de Jean Raspail, l’Aquarius est un bateau en parfait état, affrété par SOS Méditerranée. Et il en est de même de Lifeline, le navire de moindre taille actuellement en recherche de port.

Notre ami l’avocat et chroniqueur Gilles-William Goldnadel révélait le 18 de ce mois dans le Figarovox que le financeur de SOS Méditerranée n’était autre, par l’intermédiaire de sa fondation Open Society, que « Georges Soros, spéculateur international autant que philanthrope internationaliste ».

Au passage, preuve supplémentaire, que je dédie aux obsessionnels du complotisme juif, de l’océan idéologique qui sépare le mondialisme du juif Soros du patriotisme et du sionisme de notre ami juif Goldnadel, selon son expression « inséccablement patriote israélien et français »…

J’ai été heureux de lire aussi sous sa plume la conviction, que je n’ai cessé de marteler depuis des lustres, que c’est d’abord vers les très riches pays « frères » d’Arabie et des Émirats que devraient aller la masse des musulmans « requérants d’asile» comme on dit en Suisse, masse qui constitue les plus grosses parties des flux migratoires. 

Mais cela ne vient semble-t-il ni à l’idée de François, ni à celle des évêques et religieux qui s’emploient tant à essayer de persuader nos peuples d’accueillir sans cesse toujours plus d’immigrés. Non sans quelques subtils détournements ou manipulations sémantiques de passages de la Bible. Remarquons au passage que, pour l’instant, ni le Vatican ni les évêchés ni les monastères ne sont remplis de ces migrants…

Une fois de plus le « Faites ce que je vous dis » ne signifie pas le « Faites ce que je fais »… 

Pour ce qui est de l’impératif évangélique de charité, j’en ai déjà traité (La Griffe n° 116) et il ne s’agit pas de le mépriser. Mais ce dont il s’agit, c’est de ne pas nous laisser manipuler selon les visées déracinatrices d’un Soros (Solve et coagula) par un détournement et même par une véritable inversion du sens de la charité.