Emmanuel Macron a rejeté
le « plan banlieue » proposé par Jean-Louis Borloo. On l’en
féliciterait s’il n’avait assorti son refus de l’exécrable allégation
révélatrice de ce que son cerveau est idéologiquement lavé par l’antiracisme,
ce racisme en sens contraire selon notre expression.
Rappelons qu’il a eu en
effet usé de l’argument selon lequel un rapport sur les banlieues qui serait le
sien et celui de Borloo serait voué à l’échec du fait de leur appartenance
sexuelle et raciale.
Lisons, et pesons bien
ces mots : « Deux mâles blancs qui ne vivent pas dans les banlieues se
remettent un rapport sur les banlieues : ça ne marche plus comme ça ».
Passons sur la
construction un peu chaotique du propos. Ce qui est d’abord consternant, c’est
que Macron ne parle pas sur le fond autrement que madame Anne Lauvergeon, alors
présidente d’Areva, émettant lors d’un colloque à Deauville en 2009 réservé aux
femmes dirigeantes, les mots que voici exactement retransmis : « À compétence égale, eh bien, désolée, on
choisira euh ! la femme, ou on choisira la personne venant euh ! de…
ben autre chose que le mâle blanc pour être claire ».
Dans cette brillante
profession de foi féministe et anti-blanche, Dame Lauvergeon ne s’aperçut même
pas de son humour involontaire dans l’insistance de son propos : « pour
être claire ».
Certains émirent qu’elle
se sentait peut-être un peu noire après trop bu, et qu’il y avait quelque
contradiction à vouloir être claire juste après avoir prôné la discrimination
contre les « mâles blancs ».
Quoi qu’il en fut, le
propos était objectivement raciste et motivait une plainte de l’AGRIF, certes
retenue à l’instruction mais que le tribunal ne condamna hélas pas.
On a vu depuis que la
compétence de madame Lauvergeon à la tête d’Areva pouvait être très discutable.
Mais ce qui ne l’était
pas pour elle, c’était son principe de féminocratie et son étrange aversion
pour le recrutement de « mâles blancs », nonobstant sa vie familiale.
Je lui attribuai alors ironiquement, avec une légère modification, la devise de
l’ordre le plus prestigieux de la Cour d’Angleterre : « Honi soit qui
mâle y pense… ».
À noter qu’à la date de
sa création, la langue de la cour était alors le français et que « Honi »
s’écrivait en effet avec un seul « n ».
« Honi soit qui mal
y pense » n’est hélas pas adéquat avec ce que l’on peut penser du propos
macronien.
Car on ne peut qu’en penser
beaucoup de mal.
Propos révélant en effet
que pour Macron il ne faut donc être ni mâle ni blanc pour s’occuper de nos
banlieues. Houria Bouteldja a dû frémir d’aise en entendant cette réflexion du
président de la République en totale conformité avec le concept de « racisation »
qu’elle introduit toujours plus dans le
débat politico-social ne dissimulant même plus son racisme anti-blanc
islamo-gauchiste.
Et c’est « en même
temps », comme il dirait, que monsieur Macron prétend ... Lire la suite :
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