lundi 23 octobre 2017

Crimes contre l’humanité du communisme : le mémoricide bat son plein !




Sur le siècle de crimes et génocides perpétrés par les régimes communistes, les récits de grands témoins et les analyses et bilans de remarquables historiens ne manquent pas.

En annexe de mon livre, j’ai tenu à publier ma sélection bibliographique déjà bien vaste mais à laquelle chacun pourra ajouter les ouvrages de ses propres découvertes.

Tous ces livres, des plus grands descripteurs russes, comme Soljenitsyne, de la monstruosité lénino-trotsko-stalinienne, maoïste et khmère rouge, jusqu’à nos excellents historiens, Courtois et Wolton, ne constituent pourtant toujours qu’un faible contrepoids à l’immense mémoricide, pire encore que le révisionnisme et le négationnisme, qui bat toujours son plein. 

Dès le 16 novembre 1948, Jules Moch désignait devant l’Assemblée Nationale le bolchevisme comme « la plus gigantesque entreprise de dépravation de l’homme qui ait jamais existé ».

Juif, socialiste et franc-maçon, grand résistant, et ayant perdu un fils tombé dans la résistance, Jules Moch n’était pourtant évidemment pas suspect de vouloir relativiser la monstruosité nazie par rapport à celle du communisme ! 

Mais en ce moment, il n’est quasiment pas de jour où sur une quantité de médias ne soit développé l’inverse. Avec un certain nombre d’étudiants et d’enseignants, nous suivons cette formidable entreprise de négation ou de recomposition du passé. 

Ainsi, hier encore, j’entendais sur quelque radio évoquer l’ignominie de l’agression perpétrée contre Staline par Hitler. Ceci sans le moindre rappel du Pacte d’alliance que ces deux canailles avaient conclu en août 1939 après d’ailleurs des années de collaboration discrète ! 

Pas un mot donc sur le fait qu’Hitler avait organisé sa Gestapo avec des experts fournis par Staline, issus de la Tchéka, et son système concentrationnaire avec les spécialistes du Goulag ! 

Pas un mot non plus sur leur partage de la Pologne, avec notamment les exterminations de Katyn, ni sur l‘invasion soviétique des Pays Baltes avec l’assentiment d’Hitler.

Et je pourrais ainsi, de réplique nécessaire en réplique nécessaire, noircir des pages et des pages.

Il n’était pas pour moi facile de livrer une évocation, ni trop rapide ni trop pesante, de cent ans de bolchevisme. Je l’ai réalisée sur l’évidence qui m’est apparue, à savoir que sur la systématique idéologisation marxiste-léniniste de la société, tous les régimes communistes, sans aucune exception, ont fonctionné sur le permanent binôme de la Tchéka et du Goulag, quelles que soient ensuite les dénominations de ces deux institutions fondamentales et complémentaires de la terreur et du travail forcé.

Pourquoi le mémoricide ?

D’abord, bien sûr, parce que Staline, et donc tout le système communiste avec lui, et tous ses partis ont été du camp des vainqueurs.

Ensuite, parce qu’en France le parti communiste a été, de l’été 1939 à l’automne 1941, le parti de la collaboration avec l’Allemagne nazie et en particulier, après notre défaite en 1940 celui de la collaboration avec l’occupant nazi.

Or, si ce parti communiste dit français n’a plus la force électorale et structurelle qu’il eut en France jusqu’à la fin du siècle dernier, tout un réseau de connivence politique, médiatique et culturelle en procède toujours ; on s’y livre donc sans cesse à une double occultation propagandiste : 

-        Sur la collaboration hitléro-stalinienne et donc celle du parti communiste avec l’occupant allemand de juin 19399 à septembre 1941

-        Sur l’immensité des crimes et exterminations des systèmes lénino-staliniens.

Cela a été même bien au-delà de la mouvance politiquement de gauche, avec par exemple un Jacques Chirac, ancien vendeur à la criée de l’Humanité et recevant chaleureusement chez lui, en son domicile de Corrèze, le chef du parti communiste vietnamien Lee-Kha-Pieu. 

Et il y a aussi toute la ramification des milliers d’anciens, anarcho-trotsko-castro-maoïstes soixantuitards, ayant ensuite prospéré presque dans toute la sphère politique et médiatique mais ayant gardé le sentiment que la révolution communiste fut, comme l’écrivait Bernard-Henri Lévy : « Une belle aventure de jeunesse… ».

J’espère avoir convenablement traité de cela dans mon livre à la lumière de Soljenitsyne, d’Annie Kriegel ou de Yuri Slezkine et quelques autres. 

Demain, au Parlement Européen, à l’invitation de notre ami Marek Jurek, député et ancien président de la Diète (polonaise), je renouvellerai l’exigence de Chrétienté-Solidarité pour un procès international des crimes contre l’humanité des régimes communistes.