Je consacre
essentiellement ces jours-ci à ma famille et à un peu de méditation sur le
temps présent, préparant la réunion de rentrée ce mardi avec la plupart des
responsables des diverses activités que je préside.
Pour l’heure, je ne veux
pas livrer des réflexions trop rapides sur les grands sujets de l’actualité.
Pour ce qui est de la France,
j’ai certes lu les ordonnances de modification du Code du Travail. Elles ne constituent
évidemment pas le « coup d’État social » que dénonce le bateleur
chaviste Mélenchon. Elles n’ont pas le caractère scandaleux des lois dites « sociétales »
que, hélas, plus aucun parti ne remet aujourd’hui en question.
Peut-être ces
ordonnances vont-elles apporter plus de souplesse dans la gestion de l’emploi
dans les PME. Je ne suis pas non plus a priori hostile à la simplification
annoncée pour ces entreprises des instances de représentativité par le
remplacement des CE, CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de
travail) et des délégués du personnel par un comité social et économique. Cela dit,
j’entends les relire avant d’en faire éventuellement un commentaire pour
Reconquête.
Pour ce qui est des
autres réformes, certaines relèvent d’une improvisation flagrante, (les cinq
euros…), d’autres, de choix fiscaux regrettables (CSG).
Pour ce qui est des lois
sociétales, j’ai entendu Valérie Pécresse affirmer à propos de la loi Taubira qu’étant
républicaine, elle ne pouvait remettre en question une loi votée. En quelque
sorte « votée, votée, la porte sur le nez » comme chanteraient des
enfants de la maternelle.
L’ineptie est de taille !
Comme si tout le fonctionnement de la République parlementaire ne consistait
pas, soit à proposer des lois nouvelles, soit à en changer ou à en abolir d’autres !
Comme toute loi, la loi
Taubira peut être transformée ou abolie. Et la loi Veil également. Mais, pour
tous nos politiques, il y a des lois intouchables, des lois tabous, des lois
sacralisées, celles, hélas, de la culture de mort.
Retour sur Radio-Courtoisie.
Dominique Paoli m’a
invité à venir parler dans son émission ce lundi à 18 h. j’ai accepté car elle
m’a promis d’y réitérer l’annonce de mon retour comme « patron d’émission »
de l’émission de la Réplique que j’ai dirigée pendant plusieurs années avant d’être
ignominieusement exclu de la radio par Henry de Lesquen ; on le sait, cela
fut de surcroît assorti d’une immonde campagne de diffamation, par ce
personnage, contre moi et contre l’AGRIF.