mercredi 6 septembre 2017

Notre rentrée.




Je consacre essentiellement ces jours-ci à ma famille et à un peu de méditation sur le temps présent, préparant la réunion de rentrée ce mardi avec la plupart des responsables des diverses activités que je préside.

Pour l’heure, je ne veux pas livrer des réflexions trop rapides sur les grands sujets de l’actualité.  

Pour ce qui est de la France, j’ai certes lu les ordonnances de modification du Code du Travail. Elles ne constituent évidemment pas le « coup d’État social » que dénonce le bateleur chaviste Mélenchon. Elles n’ont pas le caractère scandaleux des lois dites « sociétales » que, hélas, plus aucun parti ne remet aujourd’hui en question.

Peut-être ces ordonnances vont-elles apporter plus de souplesse dans la gestion de l’emploi dans les PME. Je ne suis pas non plus a priori hostile à la simplification annoncée pour ces entreprises des instances de représentativité par le remplacement des CE, CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) et des délégués du personnel par un comité social et économique. Cela dit, j’entends les relire avant d’en faire éventuellement un commentaire pour Reconquête. 

Pour ce qui est des autres réformes, certaines relèvent d’une improvisation flagrante, (les cinq euros…), d’autres, de choix fiscaux regrettables (CSG).

Pour ce qui est des lois sociétales, j’ai entendu Valérie Pécresse affirmer à propos de la loi Taubira qu’étant républicaine, elle ne pouvait remettre en question une loi votée. En quelque sorte « votée, votée, la porte sur le nez » comme chanteraient des enfants de la maternelle.

L’ineptie est de taille ! Comme si tout le fonctionnement de la République parlementaire ne consistait pas, soit à proposer des lois nouvelles, soit à en changer ou à en abolir d’autres !
Comme toute loi, la loi Taubira peut être transformée ou abolie. Et la loi Veil également. Mais, pour tous nos politiques, il y a des lois intouchables, des lois tabous, des lois sacralisées, celles, hélas, de la culture de mort.


Retour sur Radio-Courtoisie.

Dominique Paoli m’a invité à venir parler dans son émission ce lundi à 18 h. j’ai accepté car elle m’a promis d’y réitérer l’annonce de mon retour comme « patron d’émission » de l’émission de la Réplique que j’ai dirigée pendant plusieurs années avant d’être ignominieusement exclu de la radio par Henry de Lesquen ; on le sait, cela fut de surcroît assorti d’une immonde campagne de diffamation, par ce personnage, contre moi et contre l’AGRIF.