mardi 6 juin 2017

Non, les terroristes de Londres ne sont pas des «Britanniques » !



Le système multiculturel imposé aux peuples ouest-européens et plus largement occidentaux (le Canada du terrifiant Justin Trudeau pouvant ici servir d’archétype) a produit, à partir de l’immigration de masse, les situations critiques que les médias font semblant de redécouvrir à chaque attentat terroriste : les trois massacres perpétrés en Grande Bretagne ces derniers mois sont l’occasion de contempler des quartiers (Barking, Tower Hamlets, parfois des villes entière comme Birmingham) où la population de souche a été remplacée par une juxtaposition de communautés, souvent musulmanes, où l’islamisme s’est ébattu pendant des années avec le blanc-seing des gouvernements britanniques : « laissons-les faire, il ne faut surtout pas leur infliger une intégration ! ». 

Le résultat est aujourd’hui sans appel : les burkas prolifèrent, les tribunaux islamiques sont actifs, les prêches fanatiques à peine surveillés, la charia s’impose sur des territoires entiers. De ces viviers sortent nos ennemis, il n’y a plus que les aveugles volontaires pour s’en étonner. Même le Premier Ministre du Royaume Uni, Theresa May, fut bien obligée d’admettre, avec les précautions qu’impose le politiquement correct, l’échec du modèle anglais de non-intégration de populations qui, pour une bonne partie d’entre elles, profitent de ce laxisme pour imposer leur modèle de société, contenu dans le Coran et les Hadith (ce qui ne veut pas dire que notre « modèle français » soit moins défaillant…).

            Le multiculturalisme, comme toutes les utopies, est une fiction et, comme toutes les fictions, par principe, il ment : il est donc, nous semble-t-il, très important de refuser de reprendre à notre compte les mensonges sémantiques que les médias sectateurs et actionnaires du multiculturalisme diffusent en permanence. Ainsi, l’un des plus horripilants est illustré par l’exemple suivant, au sujet de l’un des auteurs de l’attentat du London Bridge : « Son nom, Khuram Shazad Butt, 27 ans. Ce Britannique né au Pakistan… » (Le Figaro d’aujourd’hui). La réalité est accessible à quiconque est doué d’un peu de bon sens: Khuram Butt est un Pakistanais né au Pakistan, et ni par son origine, ni par son mode de vie et ses mœurs, ni par son idéologie politico-religieuse il n’a eu ressemblance de près ou de loin avec un Anglais. Il est détenteur de la nationalité anglaise, ce morceau de papier plastifié donné, là-bas comme en France, avec une suicidaire légèreté. La nuance est de taille. Elle tue même.

 Le mensonge médiatique consiste à répéter qu’il s’agit d’un Anglais comme Churchill, Henry VIII et le roi Arthur, répétition qui vise à normaliser l’anomalie que représente l’immigration massive de populations insérées dans des sociétés d’accueil (forcé) avec lesquelles elles ne partagent pas grand-chose, sinon rien, sauf l’hostilité.

            En philosophie, ce délire anti-réaliste s’appelle nominalisme : vouloir contraindre le réel à être conforme à ce que l’on en dit, aux mots qu’on utilise pour le décrire. Si donc un mouton naît dans une écurie, le nominaliste l’appellera cheval et prétendra qu’on peut l’atteler pour labourer et galoper sur son dos. Nominaliste, autre nom d’imposteur, escroc intellectuel ou propagandiste du désastre de la tsunamigration. Comme pour Mohamed Merah, que les médias français appelaient « jihadiste français », il faut avoir à cœur de reprendre chaque interlocuteur qui ose prétendre que Khuram Butt est britannique. C’est la posture réaliste, qui consiste à s’efforcer de trouver les mots les plus appropriés pour décrire le réel que l’on voit. La nationalité administrative ne fait pas l’identité, elle ne change pas l’âme, ni le cœur. Et les pieux mensonges ne protègent pas des balles.

Pierre Henri

                                                        Des cousins de Conan Doyle?