Macron dans un délire de fantasmagorie de
type cocaïnée s’est livré hier à une sorte de pastiche, mais sans talent, de
Blake et Mortimer.
Il nous a décrit le Front National, « l’extrême-droite »
donc bien sûr, comme étant partout, partout en embuscade d’autant plus
menaçante que disciplinée, fanatique, intelligente, stratégiquement avisée mais
d’autant plus dangereuse. Somme toute l’équivalent dans le mimétisme macronien
du terrible « empire jaune » si heureusement combattu par les deux
héros d’Edgar Jacobs. Lui, Macron, se voit à l’évidence, plus encore que les
sympathiques héros, en une sorte de « Superman » anéantissant la
terrible menace.
La vérité, hélas, c’est que ce gone est
dangereux. Cela se porte sur son regard d’allumé de « serial killer ».
D’autant plus dangereux en effet car d’une abyssale inculture politique telle
qu’il ne recule devant aucun des vieux procédés staliniens d’amalgame accusatoire que déversaient les tchékistes
moscoutaires contre tous ceux criminellement coupables de s’opposer au progrès,
de n’être pas en marche pour construire un avenir radieux à l’humanité.
Macron ne sait rien de ce qu’il appelle « l’extrême-droite ».
Il n’a pas le millième de la culture de François Mitterrand. En étudiant un peu
la biographie et les écrits de ce dernier, il aurait pu apprendre que c’est de
la droite nationale, souvent de la monarchiste, que surgit d’abord la résistance
avec Honoré d’Estienne d’Orves, le colonel Remy, Madeleine Fourcade, le général
de Bénouville, Michel de Camaret, futur député européen du Front National et
notre légendaire ami, Jean-Baptiste Biaggi et tant et tant d’autres.
Et que la collaboration fut avant tout un
phénomène d’extrême-gauche ou de gauche, avec en premiers le chef communiste
Doriot, le numéro deux du parti socialiste, Marcel Déat et le
radical-socialiste Pierre Laval, et encore René Bousquet, le chef de la police
de Vichy et futur administrateur principal de La Dépêche de Toulouse, « compagnon » de madame Evelyne
Baylet, sa directrice, mère du vertueux ministre Jean-Michel Baylet si ardent
souteneur aujourd’hui du bidule politicien appelé « En marche ».
Mais le grave dans l’affaire c’est que
Macron n’est pas seulement ignorant ou ridicule dans sa gestuelle et ses
époumonnements de petit Brutus. Car il est d’abord méchant, d’une méchanceté
vampirique façon Nosferatu rêvant avec ses crocs blancs affutés de sucer le
sang d’une blonde victime honnie. C’est bien lui, Macron, qui use, sans le
savoir, de la manière léniniste de désignation consistant à toujours employer
le pronom personnel « eux » pour désigner le camp à éliminer, le camp
à exterminer. Macron se drape dans l’incantation moralisante manière Saint-Just,
Robespierre. « Eux », ce sont ceux qui n’ont pas d’humanité,
infra-humains qui, comme l’écrivait Marx dans le Manifeste du Parti communiste, « veulent
faire tourner à l’envers la roue de l’histoire ». Somme toute les
assassins du progrès.
Si par malheur ce Macron-là était élu,
alors nous aurons à l’Élysée un individu inquiétant de fanatisme, d’ignorance,
de piétinement nihiliste des valeurs judéo-chrétiennes.
Il est le candidat par excellence de « l’antiracisme »,
ce racisme en sens contraire, de l’idéologie déconstructionniste, qui, si rose
et non rouge soit-elle, veut aussi « faire
du passé table rase ».
Ne
serait-ce que pour cette raison, il faut voter dimanche pour Marine Le Pen !