mardi 2 mai 2017

Macron et « l'Empire jaune »



Macron dans un délire de fantasmagorie de type cocaïnée s’est livré hier à une sorte de pastiche, mais sans talent, de Blake et Mortimer.

Il nous a décrit le Front National, « l’extrême-droite » donc bien sûr, comme étant partout, partout en embuscade d’autant plus menaçante que disciplinée, fanatique, intelligente, stratégiquement avisée mais d’autant plus dangereuse. Somme toute l’équivalent dans le mimétisme macronien du terrible « empire jaune » si heureusement combattu par les deux héros d’Edgar Jacobs. Lui, Macron, se voit à l’évidence, plus encore que les sympathiques héros, en une sorte de « Superman » anéantissant la terrible menace.

La vérité, hélas, c’est que ce gone est dangereux. Cela se porte sur son regard d’allumé de « serial killer ». D’autant plus dangereux en effet car d’une abyssale inculture politique telle qu’il ne recule devant aucun des vieux procédés staliniens d’amalgame  accusatoire que déversaient les tchékistes moscoutaires contre tous ceux criminellement coupables de s’opposer au progrès, de n’être pas en marche pour construire un avenir radieux à l’humanité.

Macron ne sait rien de ce qu’il appelle « l’extrême-droite ». Il n’a pas le millième de la culture de François Mitterrand. En étudiant un peu la biographie et les écrits de ce dernier, il aurait pu apprendre que c’est de la droite nationale, souvent de la monarchiste, que surgit d’abord la résistance avec Honoré d’Estienne d’Orves, le colonel Remy, Madeleine Fourcade, le général de Bénouville, Michel de Camaret, futur député européen du Front National et notre légendaire ami, Jean-Baptiste Biaggi et tant et tant d’autres.

Et que la collaboration fut avant tout un phénomène d’extrême-gauche ou de gauche, avec en premiers le chef communiste Doriot, le numéro deux du parti socialiste, Marcel Déat et le radical-socialiste Pierre Laval, et encore René Bousquet, le chef de la police de Vichy et futur administrateur principal de La Dépêche de Toulouse, « compagnon » de madame Evelyne Baylet, sa directrice, mère du vertueux ministre Jean-Michel Baylet si ardent souteneur aujourd’hui du bidule politicien appelé « En marche ».

Mais le grave dans l’affaire c’est que Macron n’est pas seulement ignorant ou ridicule dans sa gestuelle et ses époumonnements de petit Brutus. Car il est d’abord méchant, d’une méchanceté vampirique façon Nosferatu rêvant avec ses crocs blancs affutés de sucer le sang d’une blonde victime honnie. C’est bien lui, Macron, qui use, sans le savoir, de la manière léniniste de désignation consistant à toujours employer le pronom personnel « eux » pour désigner le camp à éliminer, le camp à exterminer. Macron se drape dans l’incantation moralisante manière Saint-Just, Robespierre. « Eux », ce sont ceux qui n’ont pas d’humanité, infra-humains qui, comme l’écrivait Marx dans le Manifeste du Parti communiste, « veulent faire tourner à l’envers la roue de l’histoire ». Somme toute les assassins du progrès.

Si par malheur ce Macron-là était élu, alors nous aurons à l’Élysée un individu inquiétant de fanatisme, d’ignorance, de piétinement nihiliste des valeurs judéo-chrétiennes.

Il est le candidat par excellence de « l’antiracisme », ce racisme en sens contraire, de l’idéologie déconstructionniste, qui, si rose et non rouge soit-elle, veut aussi « faire du passé table rase ».
Ne serait-ce que pour cette raison, il faut voter dimanche pour Marine Le Pen !