mardi 21 mars 2017

Convergences des luttes antifrançaises sur le pavé parisien : affligeant spectacle de Guignol(s)


Dimanche 19 mars (date ô combien symbolique du pseudo-cessez-le-feu en Algérie en 1962) s’est tenue la « Marche pour la Justice et pour la dignité », à l’initiative des « familles de victimes de violences policières », dans les rues de la capitale. En fait de familles de victimes, c’est en réalité un ensemble de groupuscules, associations et mouvements, qui a organisé la deuxième édition de ce qui porterait mieux le nom de Marche des fiertés racistes ou de Hate Pride, tant le sentiment dominant ne fait aucun doute, à lire les banderoles, à écouter les slogans, à entendre le morceau Nique la France du rappeur Saïdou (rejugé en appel grâce à l’AGRIF) diffusé à plein régime.

Qu’on en juge : le Parti des Indigènes de la République, la Brigade anti-négrophobie, Stop aux contrôles au faciès, Urgence notre police assassine ! (sic), des afro-féministes hystériques du mouvement Mwasi,  les activistes habituels (Saïd Bouamama, Siham Assbague, etc.), des pro-palestiniens, islamo-gauchistes, des antifas et anarchistes (vocable générique désignant des punks à chien), des délégations du NPA et du Front de Gauche (entre autres l’élu Madjid Messaoudène), des rappeurs (l’islamo-soralien Médine, Kéry James), le MRAP, la CGT, la FSU, ATTAC. Une synthèse, qu’on pense improbable de prime abord mais qui trouve sa cohérence dans quelques principes communs : haine de la police et des institutions étatiques, haine en bloc des Français, des Européens, des Blancs et des Juifs/sionistes/Israëliens. Haine partagée tant par les Africains et Arabes manifestant que par leurs compères blancs de l’extrême-gauche nihiliste, qui ne sont pas tant des idiots utiles que des agents actifs de la table rase, du ressentiment, de l’ethnomasochisme et de la détestation frénétique du passé et de l’héritage.

Au milieu des innombrables drapeaux communistes et drapeaux algériens, on put entendre : « olélé olala, les Blancs, ils sont racistes et nous on n’aime pas ça », « qui sème la hogra [Nda : la brutalité, l’oppression] récolte l’Intifada », « flics, porcs, assassins », « que crève la suprématie blanche », « martyrisés plus jamais, exploités plus jamais, colonisés plus jamais », « boycott de l’occupant israëlien », « racaille for life ». C’était le prélude aux attendus jets de cocktails Molotov sur les forces de l’ordre et aux nombreuses dégrations qui s’en suivirent. Quel étonnement ! Anne Hidalgo n’avait pourtant pas soupçonné des risques de troubles à l’ordre public…

Le PIR se réjouit de cette manifestation et, dit son communiqué, « se félicite de ce 19 mars qui invite à poursuivre le travail de rassemblement des familles, à combiner l’autonomie et la construction à la base avec l’élaboration d’une plateforme commune de l’antiracisme politique ». Le jargon marxiste est en tout cas loin d’être mort, au grand dam de la belle langue française, et de la France contre laquelle, avec toutes les forces d’un ressentiment hideux qui eût fait tonner le grand Nietzsche, cet « antiracisme politique » désiré est tourné. A la différence de ses prédécesseurs, il n’avance plus masqué, il expose ses buts avec clarté. Il n’y a donc plus aucune excuse pour le nier et faire l’autruche.

Pierre Henri

« Que crève la suprématie blanche », et tout autour… des Blancs. Allô, Sigmund ?

Toi aussi, lance l’Intifada en pyjama Batman ! A droite, Saïd Bouamama essaie d’échapper à son interpellation pour insulte au bon goût vestimentaire.