lundi 13 février 2017

Ce qui nous attend, nous l’avons sous les yeux


Il fallait s’y attendre (et l’on s’y attendait), la racaille de banlieue a saisi le prétexte que les médias ont complaisamment rabâché pendant des jours, une interpellation à Aulnay-sous-Bois d’un jeune noir dénommé Théo qui aurait tourné, d’après ses dires, au viol à la matraque téléscopique, et d’après les policiers incriminés et le rapport de l’IGPN (Police des Polices), à l’accident, certes grave mais sans aucune volonté de brutalité.



            Comme pour l’affaire Adama Traoré, déliquant mort de suffocation lors d’une arrestation par la gendarmerie, les premiers vautours sur l’affaire furent tous les groupuscules avides de subversion antifrançaise, islamo-gauchistes, « anticolonialistes », c’est-à-dire racistes anti-blanc, soutenus par les inévitables militants antifas et élus d’extrême-gauche, en particulier du Front de Gauche qui recrute beaucoup chez les islamo-revanchards de banlieue dont il marxise le discours.



            Le palier suivant est franchi par la visite au dénommé Théo, sur son lit d’hôpital, de l’empereur des imbéciles, François Hollande. L’indécence le disputant à la stupidité, Hollande n’a pas attendu le moins du monde les conclusions préliminaires de l’IGNP, a fortiori celles de la justice. Pensez donc ! Un pauvre « jeune » victime de la violence policière, cela vaut le déplacement, contrairement aux policiers immolés lors de l’embuscade de Viry-Châtillon qui, eux, ne méritent même pas un coup d’œil.



Troisième palier, pourtant en plein état d’urgence, ce qui démontre là encore son inefficacité foncière : Bobigny où, samedi 11 février, s’est tenue une « manifestation contre les violences policières » réclamant « justice pour Théo ». Ce fut le point de départ du déchaînement des racailles : voitures incendiées (dont une de la station RTL), magasins pillés, mobilier urbain dévasté. Une petite fille a été extraite in extremis d’une voiture qui prenait feu. On entendit des « morts aux flics ! », « policiers violeurs, assassins », ainsi que des « Allah Ouakbar ». 37 interpellations rien qu’à Bobigny, mais les violences urbaines se propagèrent immédiatement aux communes et départements alentours et même à d’autres régions. Le site Fdesouche en a dressé une liste, elle est affolante : Argenteuil, Drancy, Aulnay, Noisy-le-Sec, Nanterre mais aussi Sartrouville, Torcy, Mantes-la-Jolie, Trappes, Les Ulis, Rodez (!), Villeurbanne, Chambéry. Voitures incendiées, jets de pavés, attaque au cocktail Molotov du commissariat des Ulis, dégradations innombrables.



Elément intéressant, l’émeute d’Argenteuil s’est déroulée à la suite d’un appel lancé sur Facebook, qui disait (orthographe d’origine) : «17 heures dimanche sur la dalle à la ZUP venez nombreux même si vous êtes pas d’Argenteuil. Venez équiper et capicher y’a des caméras. En masse et foutez le zbeul. #Adama #Théo. La France comme en 2005. » On reconnaît bien là le mélange des comportements de prédation et de barbarie gratuite, avec une désinvolture qui traduit une certaine habitude de ces pratiques. La France comme en 2005, ils sont beaucoup trop nombreux à rêver d’en refaire les semaines d’émeutes qui ont auréolé de « gloire » les grands de leur cité. Cette fois-ci en pire, puisque les connotations islamistes ne sont plus absentes du tout, et puisque le sentiment d’impunité et le laxisme de l’Etat font rire les racailles elles-mêmes. Ainsi, l’une d’entre elles, interrogée par un journaliste de Russia Today, tourne en dérision Hollande : « Eh Poutine, viens lui montrer c’est qui le patron. En Russie, jamais ça se passe comme ça. Poutine, il déploie les forces de l’ordre, en 10 minutes c’est bouclé ! ».



La guerre civile est un sujet à la mode, si j’ose dire. Les éditorialistes en font des livres, les hebdomadaires, des couvertures. A raison, les violences de ces deux derniers jours ne peuvent que suggérer à un nombre croissant de Français ce qui nous pend au nez, la fracture définitive entre une population de souche grandement déboussolée et une population importée, élevée dans la haine de la France, ré-islamisée et sur-criminelle. Cette fracture, à notre sens déjà consommée, pourra se réduire si l’Etat restaure son autorité et assure enfin la défense de notre pays et de ses habitants. Cela exigera des mesures radicales quant aux flux migratoires, entre autres. Malheureusement, les chances de cette « réduction » s’amenuisent de jour en jour. Restera alors l’éclatement définitif, que d’aucuns, comme Zemmour et d’autres, prédisent, et qui se traduira par les conflits toujours atroces qui ont ensanglanté le Liban, la Yougoslavie et j’en passe. La seule chose sûre est que, si rien n’est fait très fort et très vite, cela finira mal, très mal.



Pierre Henri