Sur l’essentiel de mes analyses et prises de position, je ne
regrette rien ! Et tant mieux si elles ont été ensuite plus puissamment
reprises par d’autres.
Telle a été ma réponse
dans le cadre d’un entretien à paraître le mois prochain. Je ne regrette pas d’avoir
écrit en novembre 1980 pour la revue Itinéraires un article faisant ensuite l’objet
d’une plaquette : « Le génocide
français ».
J’y distinguais les
trois composantes essentielles très imbriquées :
- Génocide spirituel par la mise en œuvre de tous les moyens,
intérieurs et extérieurs, de destruction du catholicisme.
- Génocide culturel par toutes les entreprises de déracinement et de
déconstruction : de notre langue, de notre histoire, de notre héritage
civilisationnel.
- Génocide physique par la conjugaison de l’immigration de masse et
de la banalisation de l’avortement et toutes les avancées de la culture de
mort.
Ce que d’autres depuis
ont appelé avec raison « le grand remplacement ».
Je ne connaissais pas
alors la remarquable définition du génocide donnée par le créateur du
mot, grand magistrat juif polonais, Rafaël Lemkin. Ayant d’abord travaillé sur
ce qu’il désigna comme « le génocide arménien » avant de devoir
connaître les immenses tragédies des génocides des ukrainiens et des juifs, il
donna cette définition du mot : « Tout plan méthodiquement coordonné pour détruire la vie et la culture d’un
peuple et menacer son unité biologique et spirituelle ».
À bien peser, à bien
méditer et à comparer à ce qui nous arrive !
· Je ne regrette pas d’avoir
écrit et publié il y a plus de dix ans « l’islam sans complaisance », analysant l’histoire et la
réalité de ce phénomène idéologique poltico-religieux, véritable modèle
totalitaire, ce qu’aucun responsable politique à cette époque encore ne voulait
voir. Et d’avoir complété cela avec mes trois autres livres « Dieu et les hommes dans le Coran » et
« L’islam ou la soumission au
prophète, sous-titré les Hadîths de
Mahomet, un modèle de vie pour le vingt-et-unième siècle ? »,
enfin « Le génocide arménien ».
· Je ne regrette pas d’avoir
en 1986, avec Thibault de la Tocnaye, conçu et collé sur les murs l’affiche
proclamant « Aujourd’hui Beyrouth,
demain la France ! ».
· Ni d’avoir encore, à
cette époque-là, lancé avec Chrétienté-Solidarité, le slogan ensuite souvent
repris par nos amis du Front National : « Sortons de cette Europe-là ! ».
· Je ne regrette pas d’avoir
eu également l’idée de l’AGRIF à l’encontre de l’idéologie
appelée « antiracisme » et que je n’ai cessé de dénoncer comme « un
racisme en sens contraire ».
· Je suis fier d’avoir
impulsé pour le boycott international des Jeux Olympiques à Moscou et organisé le
28 avril 1980 une grande journée de dénonciation à la Mutualité avec les
représentants des résistances dans plus de vingt pays asservis.
· Je suis fier d’avoir
organisé le 9 novembre 1997 une journée-modèle sur le cas du traître
tortionnaire Georges Boudarel, de ce que devrait être le Procès
international des crimes contre l’humanité des régimes communistes.
Jeudi à Cracovie.
À l’invitation de notre
ami Marek Jurek, personnalité majeure de la droite polonaise, je serai cette
fin de semaine à Cracovie pour le très important « Congrès social chrétien »
qui se déroulera dans cette deuxième capitale, historique et culturelle, de la
Pologne. L’épiscopat polonais y sera en grand nombre.
Dans mon allocution,
traduite, j’exprimerai notre gratitude pour l’héroïque Pologne, patriote et
catholique, qui, avec l’appui décisif de saint Jean-Paul II, a déclenché le
grand mouvement d’effondrement du communisme en Europe. Mais c’est de bientôt
trois siècles de résistance contre-révolutionnaire en France que je suis invité
à parler.
Je conclurai avec la
nécessité, l’an prochain, en octobre-novembre 2017, d’organiser un peu partout
dans le monde la commémoration d’un siècle d’abominations communistes.