Hier au soir, Jeanne Smits
avait accepté d’être présente sur Radio-Courtoisie, pour pouvoir exprimer en fin
d’émission pourquoi elle n’y reviendrait pas tant que cette radio sera dirigée
par son président actuel.
Voici son communiqué de ce
matin :
« Je participais comme invitée mercredi soir, 9
novembre, au « Club de la presse » de Martin Peltier dans le cadre de son Libre journal de la liberté surveillée.
En l’occurrence, et pour moi, cela aura été une liberté surveillée et censurée.
A la fin de l’émission, j’ai fait une courte déclaration qui a été coupée au montage en vue des rediffusions, ainsi que je l’ai constaté ce jeudi matin.
En l’occurrence, et pour moi, cela aura été une liberté surveillée et censurée.
A la fin de l’émission, j’ai fait une courte déclaration qui a été coupée au montage en vue des rediffusions, ainsi que je l’ai constaté ce jeudi matin.
Voici ce que j’ai dit, verbatim,
comme on peut l’entendre sur l’enregistrement du direct :
Chers auditeurs de Radio Courtoisie, en tant
qu’invitée comme ce soir, ou suppléante pendant toutes ces années, j'ai eu
beaucoup, beaucoup de plaisir à être avec vous. Je ne peux pas ne pas dire ma
solidarité avec Bernard Antony qui a été évincé de la radio, qui a été
débarqué. Je suis pleinement solidaire avec lui, je regrette le tour que
prennent les événements sur cette radio, qui à mon avis desservent les idées
que je défends, et à titre personnel je ne voulais pas vous quitter ce soir
sans vous l’avoir dit.
Nous avons brièvement échangé à ce sujet avec Martin Peltier, et je
lui disais que pour mon retour à la radio les choses me semblaient désormais
« plus difficiles » – il suffit de regarder le nombre de patrons et
suppléants débarqués.
A la fin de
l’émission, j’ai dit, tout simplement : « Bonsoir, chers auditeurs, et
j’espère à bientôt quand même. »
Ces deux derniers mots ont aussi été jugés de trop, puisqu’ils ont
également été coupés, et tout cela aboutit à changer totalement le sens de mon
propos. C’est une manipulation évidente, outre que le procédé est fort
discourtois.
Tout cela est triste et dommage, mais c'est pour moi une question de loyauté, de vérité, et aussi de cohérence en tant que vice-présidente de l'AGRIF.
Tout cela est triste et dommage, mais c'est pour moi une question de loyauté, de vérité, et aussi de cohérence en tant que vice-présidente de l'AGRIF.